Doctor Who
Dernier représentant des Seigneurs du temps et âgé de plus de 900 ans, Le Docteur parcourt l'espace et le temps dans son TARDIS. Amoureux de la race humaine, il se fait régulièrement accompagner par des compagnons d'aventure. Partagé entre folie et génie, insouciant mais conscient de ses responsabilités, il ...
Lire le résumé complet >
En cours | GB | 45 minutes |
Science-Fiction, Aventure, Drame, Fantastique | BBC One, France 4, Disney+ | 2005 |
3 avis favorable
0 avis neutre
0 avis défavorable
11.05 - Le Casse-tête de Tsuranga
The Tsuranga Conundrum
En explorant une décharge spatiale, le Docteur et ses compagnons sont assommés par la détonation d'une mine sonique. Ils se réveillent à bord du « Tsuranga », un vaisseau spatial faisant route vers une station médicale, et recontrent son équipage. C'est alors que, sorti du vide cosmique, une entité attaque le vaisseau, dévorant la matière non-organique dont il est composé. Le Docteur cherche à éviter le désastre...
Diffusion originale : 04 novembre 2018
Diffusion française :
04 novembre 2018
Réalisat.eur.rice.s :
Jennifer Perrott
Scénariste.s :
Chris Chibnall
Guest.s :
Suzanne Packer
,
Ben Bailey Smith
,
Brett Goldstein
,
Lois Chimimba
,
David Shields
,
Jack Shalloo
Tous les avis
Derniers articles sur la saison
Critique : Doctor Who (2005) 11.11
Doctor Who X La pire gueule de bois de jour de l'an que vous pouvez imaginer.
Critique : Doctor Who (2005) 11.10
Doctor Who X L'ennui.
Critique : Doctor Who (2005) 11.09
Doctor Who X Orphée.
Là où Arachnul in the UK nous offrait un excellent portrait de Graham, encore très affecté par la mort de sa femme et la famille de Yaz, mais en plantant complètement son intrigue avec des ennemis pas effrayants pour un sou, des coïncidences beaucoup trop stupides à la pelle, une résolution complètement incohérente et un sous-texte politique incarné par un personnage qui n'aurait jamais du apparaitre dans la série qui frôlaient l'insulte au spectateur,
The Tsuranga Conundrum nous offre non seulement un concept original et satisfaisant (une créature virtuellement invincible se nourrissant de tout ce qui est non-organique) mais commence à prendre en plus le temps de nous faire croire à sa menace, notamment par (enfin ! Une première dans cette saison jusqu'ici dépourvue d'imagerie véhiculant un danger quelconque, étrange pour une série de SF) des démonstrations à l'écran de sa dangerosité, ce qui nous fait y croire, ne serait-ce qu'un peu, et ce malgré l'apparence trognonne (on dirait Stitch en fait) du monstre et le fait que son invincibilité apparente ne le soit toujours jamais à l'écran.
ça reste un bon début.
Au niveau des personnages, on découvre, ou plutôt comprend, d'abord une facette supplémentaire du Treizième Docteur ici, qui ne prend plus part directement à l'action et qui ne s'impose bien moins comme un leader naturel mais préfère plutôt pousser les gens à devenir meilleurs, ce qui change pas mal des Docteurs précédents, et c'est franchement pas un mal.
Par contre au niveau du reste, c'est vraiment pas ça.
Chibnall nous a pondu un scénario simple et très satisfaisant, mais surtout adapté pour un seul compagnon, ici Yaz, ce qui met en valeur l'extrême superficialité de la dynamique de groupe mise en place par Chibnall jusqu'ici, au final presque inexistante vu le manque de vraie relation entre tous (à part Graham et Ryan) où balancer des petites phrases au détour d'un coin de couloir ne suffit plus pour que le spectateur y croie.
Et en plus de la dynamique ultrasuperficielle du TARDIS crew, l'épisode commet l'erreur de révéler qu'il a un scénario trop court pour tenir les 50 minutes (pas une première dans la saison cela dit) en catapultant Graham et Ryan sur une storyline complètement inintéréssante et surtout inutile en mettant l'accent sur quelque chose dont on se doutait déjà.
Graham et Ryan ne sont d'ailleurs pas les seuls, même sur la storyline principale, il y a le personnage de Ronan, plot device non écrit et complètement inutile à l'histoire dont l'intérêt est largement plus que discutable, dont la disparition, tout comme la storyline de Graham et de Yaz, aurait pu faire énormément gagner aux personnages d'Eve et de son frère.
Et justement encore une fois, Chibnall a un mal fou à communiquer des émotions aux spectateurs (même si on a un bon début avec le monstre) mais ce coup-ci avec les divers personnages secondaires. L'épisode ne fait que dire le problème de confiance de l'infirmière, et ne montre jamais ce que voit Eve. Vu que l'image ne nous communique rien, encore une fois, l'émotion ne passe pas.
Chibnall évite de répéter l'insulte de l'épisode précédent et commence légèrement à apprendre de ses erreurs, mais arrivé à la moitié de la saison, la conclusion est là : son Doctor Who se cherche encore et manque cruellement d'attrait, et manque surtout d'âme.
Il va falloir mettre les bouchées doubles pour le reste de la saison en continuant avec des scripts où l'on croit à ce qui nous est présenté dans le scénario tout en mettant l'accent sur la construction d'une véritable dynamique de groupe, parce que sinon la saison sera une énorme déception et me crispera d'effroi quand à l'éventuel avenir de la série.
(Vais-je mettre plus de 14/20 à un épisode ? Les paris sont ouverts)