Doctor Who
Dernier représentant des Seigneurs du temps et âgé de plus de 900 ans, Le Docteur parcourt l'espace et le temps dans son TARDIS. Amoureux de la race humaine, il se fait régulièrement accompagner par des compagnons d'aventure. Partagé entre folie et génie, insouciant mais conscient de ses responsabilités, il ...
Lire le résumé complet >
En cours | GB | 45 minutes |
Science-Fiction, Aventure, Drame, Fantastique | BBC One, France 4, Disney+ | 2005 |
3 avis favorable
0 avis neutre
0 avis défavorable
1.06 - Dalek
Dalek
En 2012, le Docteur et Rose visitent un musée de l'Utah, qui expose de nombreux objets et reliques de créatures extraterrestres. Ils s'y trouvent confrontés à un spécimen vivant d'un Dalek, une race qui fait partie des plus dangereuses et contre laquelle le Docteur se bat depuis très longtemps. La créature parvient à s'échapper et ne tarde pas à faire une première victime...
Diffusion originale : 30 avril 2005
Diffusion française :
30 avril 2005
Réalisat.eur.rice.s :
Joe Ahearne
Scénariste.s :
Robert Shearman
Guest.s :
Nicholas Briggs
,
Joe Montana
,
Jana Carpenter
,
John Schwab
,
Nigel Whitmey
,
Bruno Langley
,
Anna-Louise Plowman
,
Corey Johnson
,
Steven Beckingham
,
Barnaby Edwards
,
Greg Bennett
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 24 décembre 2013 à 20:37 |
Alors là chapeau. Purée, quel épisode quoi. Celui qui m'a fait devenir fan de la série. Eccleston est absolument parfait, les sentiments du doctor apparaissent même sans que l'acteur ne parle, le Dalek est stressant, effrayant et à la fois touchant, Rose est agréable, bref, pour moi le meilleur épisode de la première saison. |
Avis favorable | Déposé le 02 décembre 2013 à 01:45 |
Punaise ! Je savais que c'était un bon épisode (c'est à partir de cet épisode que j'ai aimé la série pour ne plus jamais la quitter !) mais j'avais oublié à quel point ! J'avais peur qu'il ait perdu sa saveur sur un 2nd visionnage mais quand on a vu le 50ème anniversaire, on revoit finalement cet épisode avec un tout autre angle de vu et ça en devient d'autant plus génial ! On y découvre en plus tout le talent de Christopher Eccleston ! |
Avis favorable | Déposé le 11 novembre 2013 à 16:21 |
Le Docteur est une nouvelle fois confronté à son passé. Huis-clos parfaitement maîtrisé de bout-en bout, "Dalek" arrive à la perfection à réintroduire le plus connu des ennemis du Docteur. Le scénario est encore une fois tout bête et pourtant on ne voit pas les 40 minutes passer. Le Dalek est effrayant de par son côté invincible, et même 10 ans après je crois qu'on n'a jamais réussi à montrer un Dalek plus menaçant que celui-là. Le tour de force de l'épisode, ce qui lui vaut cette note aussi haute pour ma part, c'est d'avoir réintroduit les Daleks pour la première fois depuis 17 ans à la télévision, en montrant UN Dalek de leur espèce complètement indestructible et instoppable. Aujourd'hui on imagine tous les Daleks comme des ennemis cultes qu'on malmène dans des blagues d'auto-dérision. Et à l'époque de la série classique ils étaient devenus tellement cultes que plus personne n'avait peur d'eux. Mais pas là. A ce moment précis de l'histoire du show, quand tout est à refaire et qu'en même temps tout est déjà là, "Dalek" arrive pour réintroduire ces ennemis de la même façon si ce n'est encore mieux que ne l'avait fait la série classique. Les Daleks reviendront par la suite bien sûr, et leur apparition ne pourra que causer des frissons. Plus qu'un ennemi, ce Dalek est un véritable personnage qui change et s'adoucit grâce à l'humanité, voire la naïveté de Rose. Tout comme le Docteur, d'ailleurs. Les parallèles entre le Dalek et le Docteur comme celui-ci sont nombreux et les dialogues entre ces deux-là sont juste brillants.
Il y a très peu d'ennemis qui arrivent à devenir un véritable personnage à part entière en un épisode mais ce Dalek y parvient. Au même moment où le Docteur nous montre, pour l'une des toutes premières fois, sa vraie part d'ombre. Lors de l'échange final où Rose défend le Dalek et où le Docteur apparaît dans la pénombre avec un énorme fusil, le parallèle n'a jamais été aussi frappant. Comme le dit Rose,
Dans cet épisode, et surtout à ce moment, on a peur du Docteur. Parfois, c'est lui le méchant. Il n'avait déjà pas hésité à tuer Cassandra, dans l'épisode The End of the World. Mais Rose ne l'aimait pas non plus, par jalousie et par peur de l'inconnu. Donc elle n'avait pas fait de commentaires : c'était trop tôt de toute façon dans la saison pour critiquer le Docteur. Mais pas ici. Christopher Eccleston n'est pas un acteur parfait dans son rôle (notamment lorsqu'il doit jouer des moments de comédie, ou son "Oh Rose" relativement mal joué) mais il arrive parfaitement à ramener quelque chose que la nouvelle série oubliera parfois : ce sentiment d'incertitude concernant le Docteur. Cet alien qui a détruit sa race en même temps que celle des Daleks (on l'apprend dans cet épisode), au cours de la fameuse Guerre du Temps mentionnée depuis le début de la saison. Celle-ci est d'ailleurs décidément extrêmement bonne pour distiller les révélations concernant le passé du Docteur. Le Docteur peut faire preuve d'autant voire de plus de cruauté que la créature qu'il cherchait à vaincre. On ne comptera plus le nombre de fois que la série tournera autour de ce thème de bon Dalek/mauvais Docteur, et la genèse, dans la nouvelle série, est pourtant bien ici. Le reste de l'épisode est certes classique, avec une base en huis clos où tout le monde est piégée et veut s'échapper, un schéma très commun en SF. Les personnages secondaires restent suffisamment bien développés, Diana Goddard n'est pas trop mal et on comprend qu'elle tente juste de jouer le jeu au milieu d'un monde de requins ("Democrats... because they're so funny, sir?"). Notamment Van Statten, un très bon antagoniste, qui fait l'objet de pas mal de satires et de commentaires subtilement politiques : sur internet, sur les avancées technologiques en médecine tenues secrètes par les lobbyistes, sur la vraie volonté initiale de ces personnes de faire des découvertes sans se rendre compte de ce qu'elles font réellement... J'ai beaucoup aimé la dernière confrontation du Docteur à Van Statten, lui reprochant de "prendre les étoiles et de les enterrer" au point où il est au plus loin possible des étoiles. Les scènes d'action et de suspens sont en bon nombre, parfois un peu longues, mais efficaces. Mais c'est bien le Dalek qui vaut le détour. Une histoire qui nous tient en haleine avec un ennemi cultissime. L'épisode n'est pas parfait mais est fantastique et vaut largement le coup d'oeil juste pour ce rapprochement entre le Docteur et le Dalek. Le meilleur standalone de la saison. |
Avis favorable | Déposé le 03 avril 2013 à 01:00 |
J'ai bien aimé la scène où le docteur pense que Rose est morte, c'était touchant. Bon, c'est un peu-assez-beaucoup-très kitsch, mais je pense que faut juste s'y habituer parce que j'ai l'impression que ça risque pas de changer. |
Avis favorable | Déposé le 21 janvier 2013 à 19:23 |
Très bon épisode, beaucoup plus émouvant que d'habitude et je pense, très emblématique. J'ai aimé plusieurs scènes genre quand le Docteur et le Dalek se retrouvent au début et la dernière scène avec Rose (que j'apprécie de plus en plus) et le Dalek. |
Avis favorable | Déposé le 09 octobre 2012 à 00:21 |
Le docteur était jusqu'ici facécieux, intelligent, vif. Ici, il devient génial. Premier épisode à m'avoir fait chialer. Devant une boite de conserve. C'est à cet instant précis que j'ai deviné tout le génie de l'oeuvre, c'est cet épisode qui m'a préparé à ces futurs instants de grâce!!! Nine, assoiffé de vengeance!!! Cet aspect noir qui sort de nul part, et qui éclaire si étangement son énigmatique sourire... Quel sublimité! |
Avis favorable | Déposé le 13 juin 2012 à 23:02 |
Excellent épisode, des rebondissements et des péripéties assez régulièrement, scénario simple et clair ! J'aime bien aussi le mec qui s'incruste dans le TARDIS à la fin. Episode légèrement mieux que le pilot donc 15/20. |
Avis favorable | Déposé le 01 août 2011 à 18:55 |
C'est un épisode clef, puisqu'il s'agit de la réintroduction de l'Ennemi Number One du Docteur dans la série, après plus de 15 ans d’absence. L'épisode renverse le champ classique de la série : le Docteur est un véritable salaud sans cœur et on se prend presque à avoir pitié du Dalek. Heureusement pour les enfants (l'épisode, lors de sa diffusion fut quand même interdit au moins de 12 ans), le grinçant et métallique "Exterminate !" fait son retour et sauve la mise du Docteur. Une sorte de faux happy-end qui permet d'apercevoir le Docteur façon Eccleston tel que l'envisage Russel T. Davis : un homme dépressif, au bord du sucide, qui surjoue constamment pour faire tourner son monde et masquer ce qu'il ressent. Il est d'ailleurs intéressant de constater que la vision de Steven Moffat en ce qui concerne Son premier Docteur (Matt Smith) est globalement la même. |
Avis favorable | Déposé le 23 juillet 2011 à 22:48 |
L'épisode pose apparement les bases de la guerre. Maintenant je sais pas qui sont les putes ou les gentils. Je pense plus que tout le monde est une pute à sa façon. J'aime bien quand le Doctor pète un plomb, c'est troublant surtout directement en début d'épisode. |
Derniers articles sur la saison
Critique : Dr Who (2005) 1.01
Ça fait un bon moment que je me tâte pour regarder cette série. J’en ai entendu beaucoup de bien, mais le concept me faisait peur. Et puis hier soir, j’ai sauté le pas.
Bilan : Dr Who (2005) saison 1
Ça y est, j'ai vu la saison un de LA série, celle encensée par tout le monde, celle dont on parle de plus en plus, celle que je lorgnais d'un œil méfiant, de loin, en me disant des « et si... » et des « peut-être que... » à tout va. Après un premier épisode interpellant, le reste de la saison part sur des chemins qu'elle n'aurait peut-être pas dû emprunter...
Je serai moins élogieux que certains de mes VDD, même si cet épisode est pour moi le meilleur épisode de la saison 1 pour l'instant (avec le 1x02).
Pour le coup, tout le fun et le 34ème degré disparait complètement, ce qui rend certaines scènes prisent au 1er degré un peu kitsch. Parce que le design de l'armure des daleks a quand même bien fait son temps... (le petit bonhomme va à 2km/h mais parvient quand même à rattraper Rose à chaque fois, wtf ?) Le "vrai" design du dalek est en revanche plus crédible.
Ici, Christopher Eccleston nous livre son interprétation la plus intéressante : celle d'un Docteur à la limite de la dépression et sombrant dans la haine pour son ennemi. La scène de rencontre est particulièrement marquante.
Rose n'est pas en reste puisqu'elle est ici très touchante. En revanche, j'ai trouvé les autres personnages un peu plats ; d'autant plus que l'un d'eux rejoint apparemment le Tardis à la fin de l'épisode...
En conclusion, un épisode qui se démarque par sa dimension sérieuse et qui aborde des questions qui touchent à la mythologie de la série ; on en redemande !