Doctor Who
Dernier représentant des Seigneurs du temps et âgé de plus de 900 ans, Le Docteur parcourt l'espace et le temps dans son TARDIS. Amoureux de la race humaine, il se fait régulièrement accompagner par des compagnons d'aventure. Partagé entre folie et génie, insouciant mais conscient de ses responsabilités, il ...
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En cours | GB | 45 minutes |
Science-Fiction, Aventure, Drame, Fantastique | BBC One, France 4, Disney+ | 2005 |
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1.07 - Un jeu interminable
The Long Game
Dans un futur lointain, le Satellite 5 diffuse les informations partout dans l'empire terrestre. Mais quiconque est promu à l'étage 500 n'est plus jamais revu, et le Docteur suspecte que l'humanité est manipulée...
Diffusion originale : 07 mai 2005
Diffusion française :
07 mai 2005
Réalisat.eur.rice.s :
Brian Grant
Scénariste.s :
Russell T. Davies
Guest.s :
Simon Pegg
,
Tamsin Greig
,
Anna Maxwell-Martin
,
Christine Adams
,
Colin Prockter
,
Bruno Langley
,
Judy Holt
,
Kevin Hudson
,
Aaron Fisher
,
Samantha E. Hunt
,
Jo Osmond
,
Lisa Osmond
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 02 octobre 2014 à 12:39 |
Très franchement, je préfère celui là à l'épisode précédent. Je ne suis pas fan des épisodes "course poursuite" où dans les dix premières minutes, on expose la danger et on passe le restant de l'épisode à le fuir ou à l'arrêter. Je préfère les épisodes comme celui-là, plus à tiroir. et puis, il y a Simon Pegg, bordel! |
Avis favorable | Déposé le 04 décembre 2013 à 00:24 |
Un épisode somme toute sympathique sans casser trois pattes à un canard. La présence d'Adam est un peu inutile mais bon... |
Avis favorable | Déposé le 11 novembre 2013 à 19:03 |
Un épisode que j'ai longtemps sous-estimé. Le thème de l'épisode est plutôt intéressant, même si l'histoire est assez linéaire et plate, ce qui est son pire défaut. Il y a un sentiment de menace assez léger, juste un homme mystérieux qui invite des gens à l'étage 500. Le gros de l'histoire est ainsi prévisible. En contrepartie, l'épisode a donc beaucoup de temps pour introduire son univers et présenter tous ses concepts. Et c'est ce qui le rend assez complet. La grosse première moitié de l'épisode consiste à présenter la vie en l'an 200 000. Par la suite, le Docteur et Rose montent en haut en deux secondes chrono, se font attraper, puis on passe aux explications. C'est assez linéaire donc, et prévisible comme schéma, ce qui empêche l'épisode d'être excessivement palpitant. Même l'intervention finale de Cathica, on la voit venir. En somme le synopsos est donc assez moyen et dépourvu de vrais rebondissements. Mais le scénario en revanche, tout ce qui concerne le world-building, est quand même très intéressant. J'aime particulièrement l'idée d'une société qui semble "avancée" dans un futur lointain, et qui est en réalité en retard. Comme dit le Docteur : "this technology is wrong", "vous avez des fenêtres dans vos fronts !". C'est un mini coup de génie car, ce qui est très malin, c'est que du coup l'épisode vieillit très bien, puisque son aspect vieillot et kitsch dû aux limitations de notre imagination en 2005 sur ce à quoi ressemblera le monde dans 200.000 ans, est justifié par l'histoire, et décrié par le protagoniste ! L'intervention chirugicale d'Adam par exemple, est un parfait exemple d'une idée fantasmée qu'on se fait du progrès dans le futur (aucune douleur, aucune cicatrice, rapide, des ajouts inutiles comme le vomi glacé) qui pourtant sonne fausse et aboutit à quelque chose d'archaïque qui dégoûte et s'ouvre avec un claquement de doigt, ce qui est ultra impratiquable. L'épisode détourne ainsi très habilement une problématique archi courante dans la SF d'anticipation et le principal défaut de bon nombre d'épisodes : ça vieillit vite et on ne croit pas aux innovations du futur (combien d'épisodes de la série classique me font pouffer de rire car ils comportent des cassettes et des bandes magnétiques ?). Et avec ça, l'épisode a un certain charme de par le fait qu'il a une ambiance assez propre, tout un petit micro-univers à lui, ce que très peu d'épisodes parviennent à faire. De plus j'aime beaucoup le fond de l'épisode sur la critique des médias et la lobotisation du libre-arbitre de la race humaine. Cela fait encore mieux vieillir l'épisode. En 2005 c'était une pensée hazardeuse. En 2019 (heure où j'écris ce nouvel avis), à l'ère des "fake news" de Trump, des climatosceptiques, de BFM TV, ou encore de touche pas à mon poste, cet épisode sonne plus que vrai.
Tout le concept du Satelite 5 isolé des étrangers aliens est top. C'est non seulement une astuce ingénieuse pour justifier un cast uniquement humains et des économies sur le budget. Mais aussi une satire ingénieuse qui sonne encore plus vraie aujourd'hui. Cathica explique sans trop comprendre que si les frontières sont plus strictes c'est à cause d'une "menace qui plane, parce que, je sais pas, les trucs habituels", et c'est en fait vraiment issue d'une manipulation par l'éditeur et le Jagrafess pour tenir les personnes éloignées. "Un simple mot répété peut changer une économie, changer un vote, créer des ennemis", dit plus ou moins l'éditeur. C'est si vrai et ça résonne beaucoup avec tout le climat xénophobe lié au terrorisme aujourd'hui ou encore les débats sur la manipulation de votes des présidentielles. Et bien, sûr, toute la critique plus directe des médias et des journalistes qui ne pensent plus par eux-mêmes et ne se souviennent même plus des informations qu'ils ont mais diffusent tout quand même, pour le bon vouloir d'un Éditeur qui représente un groupe de banque, c'est le thème principal de l'épisode et c'est plutôt pas mal également. Simon Pegg est excellent dans le rôle de cet éditeur mesquin, perfide, très peureux également, qui comprend que information, pouvoir et argent vont ensemble, et qui essaye de se barrer dès que le vent tourne. L'épisode est assez cru et "in your face" sur certains points mais je crois qu'il en a conscience. Preuve avec l'échange entre l'Éditeur et le Docteur, sur la question "un esclave est-il un esclave s'il ne sait pas qu'il est un esclave", le Docteur répondant un simple "Oui" très sec, l'Éditeur, déçu, s'attendant à un vrai débat philosophique. Pas vraiment le temps en 45 minutes, et ce n'est pas du tout le but. L'épisode est donc vraiment créatif sur pas mal d'idées. Certes l'exécution est souvent attendue, parce qu'on attend tous justement que Cathica, la personne qui nous a présenté tout l'univers avec humour (j'aime le running-gag sur sa non-promotion) et que le Docteur aimait critiquer pour son manque d'opinion propre, prenne enfin les choses en main et cesse d'être juste un pion. Ce n'est certes pas extrêmement subtil (le Docteur dit clairement "elle pense ! elle réfléchit ! elle utilise ce qu'elle sait et en fait quelque chose !" comme à une enfant, car c'est un peu le cas en termes d'avis propre) mais c'est vraiment bien fait.
Le cast secondaire est aussi intéressant. J'ai déjà pas mal parlé de Cathica que j'ai trouvé assez attachante, drôle et illustrant bien tout l'épisode. Suki était aussi plutôt cool, car elle montre que des résistants combattent ce régime, et surtout car l'actrice était top, notamment sa voix qui change du tout au tout quand elle laisse tomber le masque de la gourde naïve. Et surtout, Adam, le compagnon d'un jour. Adam est un bon personnage assez original dans la série car il est détestable surtout sur la fin. En plus de nous aider à visualiser plus précisément le système de la puce, son rôle sert aussi à montrer à quel point l'information et la recherche de savoir peut en pervertir certains. J'aime beaucoup l'idée d'un compagnon qui se fait virer du TARDIS par le Docteur, je crois qu'encore aujourd'hui c'est unique. Cela renforce également le personnage de Rose et toute la philosophie du Docteur/de la série de ne pas placer l'intellect en haut, mais le courage, la bonté. Fun fact, le script a été conçu par Russel T. Davies dans les années 90, avant de refaire la série, ce qui se ressent un peu et pourtant il est plus que jamais pertinent aujourd'hui. J'avais l'habitude de croire qu'il s'agissait du maillon faible de la saison 1, alors qu'en fait il s'agit d'un standalone très typique et très intéressant, avec toutes les meilleures parties de la première saison : de l'humour décalé très bien placé, un tandem Docteur/Rose impeccable, quelques idées originales dans la série même aujourd'hui (Adam) et une dynamique inattendue, un scénario certes un peu nanar/attendu mais pourtant avec des idées très complexes et une satire de l'humanité toujours autant présente sans être malveillante, comme le prouve quelques personnages secondaires mémorables, notamment Cathica. Autant sur l'univers que sur les messages, c'est du très bon. |
Avis défavorable | Déposé le 03 avril 2013 à 01:03 |
Le pire épisode jusqu'à présent. C'était quasiment mauvais, et la storyline de l'épisode est inutile et chiante. Dommage, j'en attendais plus de la série à ce niveau. |
Avis favorable | Déposé le 21 janvier 2013 à 20:18 |
Un épisode assez bizarre sachant qu'il se déroule pendant notre époque, j'ai détester le mec complètement idiot et insouciant qui squatte avec Rose et le docteur et qui fait tout foirer, dieu merci il est rentrer chez lui cet imbécile! Néanmoins (même si j'avais tout deviné), la fin était marrante. |
Avis favorable | Déposé le 09 octobre 2012 à 00:51 |
Bel épisode, rempli d'idées. Qui mieux que le docteur sait utiliser des bouts de ficelles pour nous emmener dans le futur?... Le pire, c'est qu'on y croit! |
Avis favorable | Déposé le 14 juin 2012 à 23:19 |
Bon épisode malgrès quelques défauts et imperfections dans le scénario, le tout reste quand même de haut niveau. |
Avis favorable | Déposé le 23 juillet 2011 à 22:52 |
Marrant cet épisode et le choix de virer un mec qu'ils viennent de recruter c'est assez bizarre mais je pense que c'est pour préparer le prochain épisode. Par contre ce qui est énorme c'est de voir deux gros acteur Simon Pegg et la nurse qui est géniale dans Episode. |
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J'attendais beaucoup d'Adam et au final...
Une intrigue inutile pour un épisode totalement vide d'intérêt...