Doctor Who
Dernier représentant des Seigneurs du temps et âgé de plus de 900 ans, Le Docteur parcourt l'espace et le temps dans son TARDIS. Amoureux de la race humaine, il se fait régulièrement accompagner par des compagnons d'aventure. Partagé entre folie et génie, insouciant mais conscient de ses responsabilités, il ...
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En cours | GB | 45 minutes |
Science-Fiction, Aventure, Drame, Fantastique | BBC One, France 4, Disney+ | 2005 |
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4.00 - La Fin Du Temps partie 1
The End of Time (1)
Un narrateur invisible prend la parole : il est dit qu'alors que la Terre vit ses derniers jours poindre, tous les hommes firent de mauvais rêves. En cette période de Noël, tous les habitants de la Terre font des cauchemars qu'ils oublient au réveil. Seul Wilfred Mott s'en souvient. Le grand-père de Donna Noble semble inquiet, il est irrésistiblement attiré par une église et découvre une reproduction du TARDIS sur un vitrail. Une femme vêtue de blanc raconte alors la légende d'un "Saint médecin" qui sauva le monde des démons au XIVe siècle. Cette légende lui fait penser au Docteur, mais il croit que c'est une coïncidence.
Diffusion originale : 25 décembre 2009
Diffusion française :
25 décembre 2009
Réalisat.eur.rice.s :
Euros Lyn
Scénariste.s :
Russell T. Davies
Guest.s :
Bernard Cribbins
,
Billie Piper
,
Catherine Tate
,
Freema Agyeman
,
Jessica Stevenson
,
John Barrowman
,
John Simm
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 09 novembre 2013 à 17:40 |
Que de suspense ! J'ai bien aimé le narrateur. Mais que cache le grand-père et la femme de la télé ? |
Avis favorable | Déposé le 16 juillet 2013 à 22:42 |
Spoiler
Doctor Who : le film ! Cette première partie est intéressante, mais loin d'être extraordinaire. Le problème de cet épisode, c'est qu'il démarre sur quelque chose d'assez épique : Wilf, des cauchemars, le retour du Maître, les Oods, une mystérieuse femme qui apparaît et disparaît... Pourquoi l'épisode fait-il alors le choix de tirer sur l'ambulance et de jouer la carte du ridicule ? Entre la résurrection du Maître grâce à une potion magique, les cactus verts qui sont probablement parmi les design les plus ridicules de la série, Skeletor qui lance des éclairs, qui dévore les gens vivants et fait des sauts de Superman... WTF ? C'est, de plus, assez mal exécuté, cliché, et l'épisode dans son entièreté fait méga cheap. Une décharge, un terrain vague... c'est le final de toute une ère ou un simple filler qui veut économiser du budget ? Malheureusement, les specials manquaient vraiment d'argent, et cela se ressent ici plus qu'ailleurs.
Il y a une excellente scène au beau milieu de l'épisode, celle au café entre Wilfried et le Docteur où ce dernier définit son rapport à la régénération au détour d'un échange très percutant (cf. la citation juste au-dessus). Ten a une vision très négative de sa mort/régénération, ce qui colle avec son comportement dans The Waters of Mars, et ce qui le distingue de toutes les autres incarnations (qui acceptent toujours le changement avec plus ou moins de bienveillance). On le voit ici plus égoïste mais malgré tout touchant, c'est très bien fait. David Tennant est vraiment excellent. Et le passage avec Donna est d'une tristesse infinie, toute juste ce qu'il fallait. Le reste de l'heure est assez léger. Le personnage du Maître est presque massacré. John Simm fait un peu n'importe quoi, à part peut-être dans son échange avec le Docteur où ce dernier écoute les tambours. La réalisation flirte étrangement entre l'épique et le ridicule (les éclairs, la démarche de Tennant) et l'invraisemblance du scénario (Ten marche un peu vers sa mort et s'en fout). Malgré cela, j'aime beaucoup l'idée d'avoir choisi Wilfried comme étant le compagnon final du Docteur, car il offre une dynamique rarement vue, dans une relation presque paternelle. Donna est présente dans le second spécial Noël où le Docteur faisait le deuil de Rose, et Wilfriend est présent dans le troisième spécial. Cela semble boucler la boucle des Noëls de plus en plus déprimant de David Tennant, une évolution bienvenue, je dois dire. Bernard Cribbins est absolument fan-ta-stique, délivrant à la perfection les lignes comiques comme les lignes à se briser le coeur. Voler la vedette à David Tennant pour son dernier épisode n'était pas chose facile et on peut dire qu'il y arrive presque. Il parvient à sublier un ton qui n'est pas toujours parfaitement atteint dans le reste de l'épisode. Comme je l'ai déjà un peu abordé, le comico-épique n'est pas super bien géré (franchement les potions, c'est presque un aveu qu'on s'en fout un peu de comment le Maître ressuscite),et je continue de penser que c’est un choix étrange pour le dernier épisode du 10ème Docteur, ce genre burlesque. L’ambiance sombre et le Time Lord Victorious du dernier épisode aurait fait un bien meilleur contexte de départ qu’un épisode parodique qui tente de proposer des trucs épiques pour meubler un peu l'espace. Le cliffhanger est de plus hyper long à se mettre en place, on sent qu'ils tirent sur la scène... Et c'est encore une menace planétaire qui va être annulée dans la partie 2 et que tous les humains oublieront, finalement, ce qui représente assez l'ère de Tennant en un sens. Heureusement, le véritable cliffhanger sur le retour de Rassilon et des Seigneurs du Temps est cent fois plus intéressant et est clairement l'un des meilleurs de toute la série. La deuxième partie sera bien plus à la hauteur d'un final d'ère, plus sombre et sérieuse, encore heureux. Mais cette première partie nous laisse avec un goût de curiosité et de douce amertume en bouche. C'est tout juste divertissant, alors qu'elle aurait pu être bien plus si la direction générale choisie par Russell T. Davies avait été plus en accord avec les événements. Le processus d'écriture était chaotique et cela se sent : on comprend que ça a été dur d'arriver à créer une histoire qui tienne la route, malgré les 500 réécritures, le budget incertain, le temps d'épisode incertain, la direction peu claire. A la base, le Maître ne devait même pas revenir... Le début très mythologique, le cliffhanger, l'aura sombre grâce à Timothy Dalton en charge de la narration, Wilfried, l'humour général et Donna restent de très bons poins qui rendent l'épisode inévitablement appréciable malgré sa durée. Après cinq tentatives, le pire aspect de l'ère RTD (les spéciaux de Noëls) trouvent enfin une certaine formule gagnante : un épisode dans une ambiance morose, un peu douce, un peu lente, mais qui semble passer trop vite. Enfin un spécial de Noël... à l'image de Noël. |
Avis favorable | Déposé le 01 novembre 2012 à 17:30 |
Pour moi, cet épisode est plutôt un épisode qui introduit le suivant. Certes certains moments sont inutiles et chiants mais le scénario de l'épisode reste intéressant. On se demande dès le début qui est la voix off (belle surprise d'ailleurs). Les dernières minutes donnent envie de voir la suite. (ATTENTION SPOILER: Surtout le retour de Docteur Donna) |
Avis neutre | Déposé le 14 mai 2011 à 11:30 |
Première partie qui aurait pu être sympa mais qui est gâché par des trucs inutiles (esprit de noyel, les petits vieux qui servent à rien, ...) . Le docteur aussi est moins bon que dans la précédent épisode. Tantôt on a l'impression d'être dans la continuité de l'épisode précédente et tantôt on a l'impression d'être dans un épisode quelconque, l'air de rien... Et le retour du maître, mouais... il était plus inspiré en saison 3...
Bref, ça reste sympathique mais l'épisode est trop le cul entre deux chaises : poursuivre le côté sombre du précédent ou sortir un épisode de noël... |
Cet épisode était étrange.
On dirait qu'il n'arrive pas à se décider entre l'ambiance bonne enfant parodique et une ambiance sombre et triste pour le départ de Tennant.
Le problème, c'est que le spectateur va choisir l'une des deux.
Et j'ai choisi l'ambiance sombre, vu ce qu'était The Water of Mars.
Ce qui fait que pour moi, Russel est tombé dans l'excès.
Le retour des personnages secondaires débiles profonds (le milliardaire méchant pour être méchant c'est juste une grosse erreur), la résurrection du Maitre, la secte d'Harold Saxon, le comportement du maitre, Skeletor, Palpatine...ça en est presque ridicule.
L'épisode en plus manque cruellement d'epicness pour une première partie d'épisode final, mais ça, finalement, j'ai eu l'habitude avec Russel, qui adore tout donner en matière d'intensité sur ses épisodes finaux. Même si parfois il y a de gros ratés scénaristiques. (coucou Last of the Timelords)
Alors qu'à coté, dans cet épisode, Wilfried est magnifique, toute la scène dans le restaurant est géniale, avec un Tennant qu'on aurait presque pas envie de lacher.
On pourrait penser qu'entre ça et ce que j'ai dis précédemment, il s'agit de deux épisodes différents.
Heureusement que le cliff est superbe et que la seconde partie est meilleure.