Honnêtement, vu les derniers épisodes que je viens de visionner, je ne trouve pas celui-ci si catastrophique que ça.

Je trouve même que Matt Smith livre une performance intéressante en étant à la fois le Docteur et le CyberDocteur. Certes, on est dans le surjeu, mais n'est-ce pas une façon de faire depuis le début ?

Il y'a pas mal de potentiel gâché malgré tout, notamment avec le parc d'attractions qui n'est qu'un prétexte et qui aurait gagné à être exploité, ou les enfants qui n'apportent rien au scénario. Mais très franchement, il est pour moi du même niveau que les épisodes précédents.

Avis modéré par la rédaction de Série-All.

Bon là j'ai eu du mal à me concentrer avec cet épisode qui était très moyen... Les Cybermens étaient pire que d'habitude et j'ai eu du mal avec l'intrigue et les personnages secondaires...

Pfff... En effet, vous aviez raison quand vous disiez que c'était mauvais (désolé Galax, je ne serai pas de ton côté cette fois)...

Les épisodes avec les Cybermen ont toujours été un peu nul. Sauf qu'il y avait toujours un côté nanard qui rattrapait le coup. J'aime bien leur nouvelle voix mais ça leur enlève leur côté nanardesque... Par contre, je n'aime pas leur nouveau visage, trop lisse, trop fin, presque féminin...

Pour ce qui est de l'intrigue, celle-ci n'avait donc aucun intérêt. En plus, on nous casse les couilles avec le fait qu'il ne faille pas exploser la planète mais il s'avère que Warwick Davies (ils auraient pu l'inviter dans un meilleur épisode que ça...) avait un appareil pour téléporter tout le monde dans son vaisseau ! C'est un gros connard en fait ! Et personne (pas même le Docteur) ne dit rien bien sûr... Et puis, what the fuq ? La statue de cire ne ressemble absolument certainement pas DU TOUT à Warwick Davies (sans parler de la taille) ! Pire qu'au musée Grévin !

Le background était à nouveau vide, à part sur le nain... Comme Moffat, ça n'a pas l'air d'être son fort à lui non plus le développement des persos... J'avais remarqué la même chose dans The Doctor's Wife...

Et les gamins ! Mon Dieu... La fille était pas terrible mais alors le gamin c'était encore pire ! Même pas capable de fermer les paupières sans qu'elles ne tremblent ! Sur la fin je lui ai même lancé un: "oh putain, ta gueule !" dans sa dernière réplique... ^^ Heureusement qu'ils sont HS pendant une moitié d'épisode...

Bon, du coup, heureusement qu'il y avait le Dr pour remonter le niveau. Sa prestation était sympa (sans être extraordinaire) avec sa double personnalité.

Bref, à un épisode de la fin, ça la fout mal... Bon, y'a quand même eu pire dans la série (pas mal d'épisodes de la saison 2 par exemple) mais tout de même !

Update in Progress.

Je crois qu'en écrivant ces mots, Neil Gaiman faisait référence à son prochain script qui succédera à Nightmare in Silver, ayant définitivement de quoi être amélioré. Car après son chef d'oeuvre en saison 6, il déçoit.

C'est un épisode compliqué. A l'époque avec la hype des loners qui étaient toujours au minimum "sympas et stylés", j'étais assezen kiffe sur cet épisode, pour le fun qu'il procure de par son histoire et ses ennemis. Cette partie-là est toujours partiellement présente. Mais depuis, à chaque revisionnage, il ne faisait que baisser un peu plus dans mon estime. Aujourd'hui, il vieillit très mal.

Il faut dire qu'entre temps, on a eu un nouveau Docteur et Matt Smith est devenu un Docteur rétro. Et malheureusement, c'est un de ses pires. Il cabotine comme pas possible, dans un script qui doit sans doute lui en demander trop et une direction d'acting qui n'a pas du bien le diriger. Le montage épileptique de l'épisode ne laisse pas ses joutes verbales avec lui-même respirer... dommage, car l'idée d'un Docteur contre un double maléfique possédé par un Cyberman avait de la gueule.

Entre temps, j'ai eu plus d'infos sur les conditions d'écriture et de production de cet épisode, et elles sont chaotiques. C'est le cas d'ailleurs pour tous les scripts - hors ceux de Neil Cross - de la saison 7B, qui demandaient une voire plusieurs réécritures minimum. Sauf que Neil Gaiman, malgré tout son talent, n'a pas le sens de la mesure et de la restriction de budget ou des contraintes de production d'une série télé. The Doctor's Wife a été repoussé maintes et maintes fois pour des raisons de scripts trop étranges ou de demandes irréalistes. Nightmare in Silver devait absolument rentrer dans la case en revanche, et il en résulte un épisode juste brouillon.

Mais parlons tout de même du positif. Le lifting des Cybermen est superbe. Je ne suis vraiment pas fan de leur look des saisons 2 à 6, beaucoup trop lent et grossier. Ici, ils sont ultra lisses, proprement menaçants et bien mis en scène, avec des plans clairement inspirés des meilleures histoires Cybermen classiques. Malgré tous les défauts de l'épisode, qui est probablement le pire épisode faisant figurer les Cybermen à l'heure actuelle, les Cybermen vivent une certaine forme de renaissance ici. J'aime la reprise de leur faiblesse à l'or notamment, et les Cyber-mites sont assez creepy.

En revanche, même leur traitement est assez pauvre. Plus que des iron man super puissants, les Cybermen sont avant tout une face pervertie de l'humanité, chose que Gaiman choisit de zapper complètement dans son script. Dommage, car c'est ce qui fait que ces ennemis sont si marquants et peuvent être très réussis. Mais je n'en tiens pas trop rigueur à l'épisode, d'une part car l'idée est surtout de restaurer une armée de Cybermen au summum de sa puissance, ce qui est très efficace et réussi pour le coup, surtout esthétiquement. D'autre part, car tous les épisodes ratés de Cybermen insistaient trop sur le processus de conversion (surtout en saisons 4 et 6). Il faudra attendre les saisons suivantes pour qu'ils en fassent enfin quelque chose d'intéressant, en attendant, les revoir sous format d'essaim incontrôlable suite à la disparition de tous les visiteurs d'un parc d'attraction, est un superbe concept.

L'ambiance mi-morbide, mi-féérique du parc d'attraction est plutôt réussie également, malgré un certain manque de créativité ou d'ambition évidente dans les manèges (ne pas avoir fait de scènes avec un grand 8 notamment, mais bon). Même ça n'est donc pas ultra maîtrisé. Le tournage était aussi bâclé que les relectures, et cela se ressent malheureusement dans la finition étrange des détails. Tout sonne un peu maladroit et amateur, ce qui colle étrangement bien avec les personnages de l'armée nulle notamment.

Porridge joué par Warwick Davis est de toute évidence le personnage secondaire mémorable de l'épisode. La comparaison avec le Docteur (tout deux ayant décimé deux populations) est assez bien vue, mais vraiment, il faut la chercher dans cet épisode si bruyant où même le climax et l'épilogue ne prennent pas le temps de respirer.

Il s'agit en fait d'un épisode trop plein de tout, qui aurait dû être écrémé, et qui est probablement l'épisode le plus non-fini de cette saison. Dommage, le concept de "blockbuster de la semaine" aura tenu sur toute la saison... sauf sur la dernière ligne droite avant le final.

Le côté négligé de l'épisode est encore plus apparent avec le fait qu'il s'agit du seul épisode de cette saison 7B... totalement inutile dans l'intrigue générale. Le lien avec les enfants que garde Clara est assez faiblard, même si contrairement à la croyance populaire, je ne trouve pas Angie et Artie si désagréables, plus oubliables et sans intérêt. Le Docteur n'est pas vraiment au top de sa forme, et Clara adopte un rôle de leader qui lui sied plutôt bien, mais n'a presque aucun échange avec le Docteur, et la fin où ce dernier rappelle de façon beauf (et mal jouée) le fait qu'elle est un mystère, est assez gênante.

Unique vrai faux-pas de cette saison 7 et un des rares de l'ère de Matt Smith, je ne retiens qu'un relooking pour une nouvelle vie de Cybermen, un cadre intéressant, un seul personnage secondaire marquant et une bande-son réussie. Pas dingue tout ça, et sans fil rouge solide pour supporter le tout, il s'effondre.

Les Cybermen ont rarement eu de bons épisodes dans New Who, si ce n'est jamais, et cet épisode ne déroge pas à l'exception. Heureusement que Matt Smith est là pour jouer le méchant parce que les boites de conserves n'aident pas vraiment.

Ne parlons pas des gosses, qui pourraient pas jouer correctement même si leur vie était en danger - mention spéciale à l'ado, plus chiante et irritable tu meurs.

J'ai bien aimé le nain, il était cool. C'est tout pour cet épisode. Matt Smith porte l'épisode sur ses épaules avec une performance excellente, ce qui m'empêche de mettre un 7 bien mérité. 10 parce que ça vaut vraiment la peine le voir jouer aux échecs contre lui même.