Ca fait plaisir de revoir enfin des extraterrestres dans Doctor Who, histoire que les costumiers s'amusent enfin, j'en ai marre de Londres moi!

On creuse un peu le personnage de Clara (suis-je la seule à trouver les acteurs interprétant ses parents horribles?), et je la trouve assez sympathique, surtout dans sa relation avec la petite fille, et dès le départ, elle a une alchimie de fou avec le Docteur. Matt Smith, comme d'habitude est grandiose dans son discours face au "dieu" mangeur de souvenirs. Et il maîtrise la technique du "je me retourne pour dire quelque chose de super dramatique" comme personne.

Par contre l'intrigue, il m'a fallu du temps pour la comprendre: beaucoup de bonnes idées + temps limité = on fout tout dans le coffre et on espère qu'il va pas s'ouvrir quand on sera sur l'autoroute. Heureusement que Koss a expliqué dans son commentaire l'histoire de la feuille parce que j'ai compris que dalle à son histoire. La photographie sauve le tout, parce que l'épisode est juste magnifique, mais il m'a fallu m'y reprendre à deux fois avant de tout comprendre.

Malgré ce souci mineur (je suis lente à la détente et alors?!), c'est une jolie histoire, sur

Remarques diverses

- ils ont de sacrés micros là bas si on les entend chanter d'un astéroïde à l'autre

- Clara se souvient du cimetière et pas de la fois où elle a balancé un ballon dans sa gueule? Je suppose que le premier est un peu plus important mais bon. (Et pas cool Docteur, carrément creepy même)

- Les gardiens font vachement traquer - j'ai un vrai problème avec les monstres qui chuchotent ou parlent à voix basse en général

- Sympa la petite référence à Susan, qu'on a tendance à ignorer plus que raison, même si elle était ultra chiante et redondante (si vous voulez un petit aperçu, regardez n'importe quelle aventure du premier Docteur dans sa première saison, elle crie beaucoup. Mais alors, beaucoup TROP, et pas d'une manière mignonne, elle y va à fond dans l'irritant celle-là) Le Docteur est grand-père quand même! Je me demande si elle est toujours vivante d'ailleurs

Un épisode bien sympathique qui, sans être exceptionnel, offre un bon moment d'évasion et de divertissement. Clara prend de l'épaisseur sans pour autant qu'elle ne parasite tout l'épisode.

Un chouette épisode.

A la manière d'Aureylien qui colle un 6 à l'épisode sur le seul argument qu'il sent un piège de Moffat, je vais moi aussi ne justifier mon 16 que sur une seule chose :

"OK, then. That’s what I’ll do. I’ll tell you a story.

Can you hear them? All these people who’ve lived in terror of you and your judgement? All these people whose ancestors devoted themselves. Sacrificed themselves. To you. Can you hear them singing?

You like to think you’re a God. But you’re not a God. You’re just a parasite eaten out with jealousy and envy and longing for the lives of others. You feed on them. On the memory of love and loss and birth and death and joy and sorrow. So… come on, then. Take mine. Take my memories.

But I hope you’ve got a big appetite. Because I’ve lived a long life and I’ve seen a few things.

I walked away from the Last Great Time War. I marked the passing of the Time Lords. I saw the birth of the universe and I watched as time ran out, moment by moment, until nothing remained. No time. No space. Just me. I’ve walked in universes where the laws of physics were devised by the mind of a madman. I’ve watched universes freeze and creations burn. I’ve seen things you wouldn’t believe. I’ve lost things you’ll never understand. And I know things. Secrets that must never be told. Knowledge that must never be spoken. Knowledge that will make parasite gods blaze. So come on then! Take it! Take it all, baby! Have it! You have it all!"

Voilà, si avec ça, vous ne saisissez toujours pas pourquoi je considère cet épisode comme le meilleur qu'on ait eu jusqu'à présent dans la saison 7 (partie 1 inculse), je crains de ne jamais pouvoir vous le faire comprendre.

Cette épisode, c'est celui d'une promesse tenue. Cette promesse, c'est celle faite par le Doctor à chacune de ses nouvelles compagnonnes de leur faire visiter des mondes qui dépasse l'imagination... avant qu'ils ne se retrouvent toujours dans des huit-clos épouvantables. La promesse est sans aucun doute tenue, tant tout ce qui se passe sur l'écran touche le fabuleux.

Soyons honnête, ce qui se passe après la scène d'intro jusqu'à la scène de confrontation avec l'Ancien Dieu, je m'en fout pas mal. C'est agréable, gentiment Star Wars, mais guère rien de plus. Non, l'épisode fait sens dans son introduction et sa conclusion en nous donnant le cœur de l'épisode.

Clara est la "fille de l'impossible". On nous la suffisamment répété, le Tardis nous le fait comprendre et on le perçoit totalement ici avec l'aide d'une feuille rouge. La possibilité des vies et des actions dans une série comme Doctor Who est infini. Si l'Ancien Dieu arrive à avaler cette infinie de possibilité, il recrache l'infinie des potentialités et de hasard que contient cette feuille rouge. Cette infinie, c'est bien sur Clara qui la porte, synthèse totale d'une série sans limite. Et c'est bien là, tout le sel de ce personnage, puisqu'il abrite tous les fantasmes possibles et imaginables. Alors que non, Clara est juste normal : un père, une mère décédé et des rêves de voyages. Rien, absolument rien ne la prédestinait à accompagner le Doctor (c'est même le personnage le plus banal depuis le reboot de la série). Et pourtant, elle est dans le Tardis et elle y restera jusqu'à ce qu'on découvre de quoi il retourne.

Un très joli épisode tout en chanson et agréables sous-textes.

Excellent épisode qui réussit a introduire (enfin) le personnage de JLC, tout en apportant son lot d'aventure.

Critique en cours.

L'épisode n'est peut être pas aussi bien écrit que celui de la semaine dernière, mais c'est ENFIN ce que je voulais dans cette saison. Du Dr Who qui fait voyager, qui fait rêver, et qui parvient à m'émouvoir grâce à l'histoire qui s'est développée tout au long de l'épisode. Matt Smith est magistral lors de son monologue, et Coleman délivre aussi une excellente performance, peut-être sa meilleure à ce jour (ou bien est-ce parce qu'elle joue enfin un véritable personnage, et non un gimmick moffatien ?)

Ce qui m'a plu surtout, c'est que Clara est enfin une vraie compagne, avec des sentiments, une histoire, des souffrances ... Cet aspect manquait cruellement au personnage, qui n'était jusqu'à maintenant qu'un "mystère" à résoudre. J'aime le fait que le Docteur soit partagé entre le désir de résoudre ce mystère et celui de considérer Clara comme un être humain à part entière, sans mystère derrière. Du coup, le Docteur apparaît sous un jour assez sombre lors du dialogue final, où on voit son refus de simplement considérer Clara comme sa nouvelle compagne. J'aime ce côté dark et manipulateur chez Eleven.

Toute l'histoire de la Momie et des Vigiles était peu développée, malheureusement, alors que leur design était fantastique. Mais l'univers créé dans l'épisode, le marché alien, et l'idée d'un système où les émotions deviennent une marchandise m'a vraiment plu. En plus, on a enfin le droit a un vrai épisode, sans tous les tics de Moffat, et pleins d'indices partout, avec une histoire qui se suffit à elle-même.

En conclusion, pas un épisode ultime, mais Neil Cross ne loupe pas son coup pour sa première incursion dans le show, et livre une intrigue assez agréable à suivre, qui rappelle le bon vieux temps, où le fil rouge et les stand alones coexistaient dans une belle harmonie.