Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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12.14 - La genèse des Daleks - Partie 4
Genesis of the Daleks (4)
Voir partie 1...
Diffusion originale : 29 mars 1975
Diffusion française :
29 mars 1975
Réalisat.eur.rice.s :
David Maloney
Scénariste.s :
Terry Nation
Guest.s :
Harriet Philpin
,
James Garbutt
,
Michael Lynch
,
Michael Wisher
,
Dennis Chinnery
,
Stephen Yardley
,
Tom Georgeson
,
Keith Ashley
,
Roy Skelton
,
John Scott Martin
,
Cy Town
,
Terry Walsh
,
Peter Miles
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 23 juillet 2020 à 16:10 |
C'est vraiment, je pense, l'épisode le plus sombre des classiques, voir de New Who. L'introduction est terrible et le duel est Davros et Four qui vient renforcer la puissance de son ennemi est assez incroyable. Il y a un léger relachement au milieu, avec le retour des coquilles saint jacques magiques, mais ça va. |
Avis favorable | Déposé le 18 février 2019 à 13:33 |
Avis pour TOUT l'épisode dans la partie 6. Cet avis ne sert qu'à justifier une note supérieure ou égale à 16 ou inférieure à 10. |
Avis favorable | Déposé le 17 mars 2014 à 20:50 |
Une quatrième partie excellente qui revient jouer dans la cour des très grandes, comme la première partie le faisait. Elle accomplit ce que la précédente aurait peut-être dû faire plus tôt : relancer totalement l'intrigue. Ainsi l'on retrouve ce regard très amer sur Skaro avec la dictature qui se fait de plus en plus ressentir... alors même que l'épisode s'ouvre sur la destruction du dôme Kaled qui met fin à la guerre. La victoire n'a jamais été si amère, puisque très vite, les Daleks sont déployés.
A côté de ça, on voit pour la première fois les Daleks en action et ils en imposent. Il ne fallait pas rater leurs débuts, c'était le gros risque, et heureusement la scène où pour la première fois dans l'histoire un Dalek extermine une personne, le scientifique qui a participé à leur création : Ronson... et bien, j'en ai eu des frissons. Des vrais frissons. C'est très rare et l'instant était donc absolument parfait. Il ne fallait pas rater ce moment mais il fallait aussi le rendre significatif. Le scénariste savait qu'on reviendrait dessus en disant "c'est la première fois qu'un Dalek tue quelqu'un" et il n'a pas manqué son coup. On se concentre toujours sur les questionnements et les enjeux moraux que représentent les Daleks au sein même de l'organisation scientifique. Parallèlement on a les victimes tierses du conflit en la personne des Mutos dans les terres désolées, ainsi que des petits groupes de révolte qui commencent à se former grâce à la nouvelle protagoniste Bettan et le gentil mutant Sevrin. Bref, un cadre très commun dans un épisode classique (un peuple opprimé souvent pris dans les feux entre deux armées qui se révoltent grâce à nos héros). Désormais, tous les acteurs sont réunis pour dépeindre ce climat malsain de guerre devenue idéologique. Parallèlement l'épisode garde continuellement à l'esprit son pitch : réécrire l'histoire des Daleks. Certaines phrases sont donc tendancieuses, notamment celles du scientifique Gharman souhaitant anéantir tous les projets de Davros mais se faisant berner bien trop facilement par Nyder. Je n'ai pas encore beaucoup parlé de lui, mais Nyder est un très bon second homme de Davros, complètement à sa botte, complètement fou et l'acteur Peter Miles le rend tout à fait détestable et imposant à la fois.
Sarah et Harry assurent plus un aspect comic relief à l'épisode, et on pourrait reprocher au sérial de ne pas vraiment les mettre en avant. Mais parfois, pour des compagnons, être témoins de l'histoire est déjà un grand moment en soi, sans besoin de faire ses preuves lors d'une intrigue indépendante. Les rôles sont certes basiques mais tout deux sont montrés surtout comme fidèles, se souciant du Docteur avant tout, et sont également la première pensée de celui-ci quand il observe le missile tuer tout le monde dans le dôme.
L'épisode est bien, mais que serait un excellent épisode sans son idée géniale cela dit ? On se doit donc de retrouver l'imagination débordante de Terry Nation qu'il avait eu pour cette histoire de "génèse" dans sa première partie. Ici, Davros a l'idée de se servir de la mémoire du Docteur, ayant vu le futur, pour modifier les Daleks afin de transformer chacune de leurs futures défaites en victoires !
Brillante, terrifiante et absolument géniale idée, en somme. Le Docteur était venu trouver le point faible des Daleks, mais interférer avec l'histoire est un jeu dangereux et il pourrait ici faire totalement l'inverse et les rendre surpuissants. Ce qui est vraiment malin en plus, c'est que le Docteur reconnaît déjà en Davros un génie, et n'est pas foncièrement pour tout détruire immédiatement. Il propose à Davros de les rendre simplement plus moraux. Ce que Davros n'exclut pas immédiatement. L'espace d'un instant, on imagine un monde dans Doctor Who où les Daleks seraient gentils.
En bref la discussion entre Davros et le Docteur est formidablement bien écrite, très mémorable, et on espère juste qu'il y en aura d'autres. Tout comme dans le premier épisode, nul besoin de rajouter un cliffhanger artificiel. Cette scène de fin "You will tell me!" nous tient en haleine rien que par les enjeux soulevés. Genesis of the Daleks revient ici plus fort que jamais alors qu'il s'apprête à entamer sa dernière ligne droite... |
Le Docteur vient d'assister à un génocide, une jeune fille lui demande ce qu'il compte faire à présent. "Start again."
Voilà qui résumé à merveille l'esprit de la série, et qui fait un pont d'une incroyable pertinence avec la Guerre du Temps et l'écriture des Docteurs dans la nouvelle série. L'épisode pousse encore plus loin l'étude de sa figure central, le Docteur prenant directement sous sa coupe la jeune Thal Bettan et en faisant sa compagne alors qu'il vient à peine de perdre Sarah et Harry, preuve encore une fois que les événements se répètent et que rien ne peut arrêter leur course.
L'épisode est aussi visuellement très solide, notamment ce plan d'un Dalek surplombant les tranchées sur un ciel violacé. L'épisode fait preuve d'une incroyable assurance, jusque dans son climax et son cliffhanger, parmi les plus réussis de la série. Alors que je m'attendais à ce que le Docteur assiste impuissant au déroulé de l'Histoire, voici qu'il se retrouve forcé d'en changer le cours. Rare sont les Classics qui ont réussi à me faire précipiter sur la partie suivante, Genesis of the Daleks y est parvenu.