Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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15.14 - Les créateurs de Soleil - Partie 2
The Sun Makers (2)
Voir partie 1...
Diffusion originale : 03 décembre 1977
Diffusion française :
03 décembre 1977
Réalisat.eur.rice.s :
Pennant Roberts
Scénariste.s :
Robert Sloman
,
Robert Holmes
Guest.s :
Adrienne Burgess
,
David Rowlands
,
Henry Woolf
,
Jonina Scott
,
Michael Keating
,
Richard Leech
,
Roy Macready
,
William Simons
,
Cy Town
,
Max Faulkner
The Sun Makers se révèle toujours inventif, particulièrement dans sa construction. Pour commencer c'est l'une des rares fois où un cliff haletant ne se révèle pas être une "arnaque" et aboutit à la chose la plus logique : le Docteur se fait vraiment capturer, l'occasion de voir un petit aperçu de ce "centre de correction" qu'on avait évoqué en première partie. Ça paie pas de mine mais c'est toujours pas mal.
Il y a malheureusement une chose très difficile à gérer et dont souffre beaucoup de classiques, récemment The Invisible Enemy : pour la plus grande ville de la planète, je vois bien peu de monde ! La réalisation est moins efficace que le premier épisode principalement car tout est en intérieur, alors que les bâtiments de la première partie aidaient beaucoup à crédibiliser la villle et à "aérer" l'ensemble. La réalisation reste plutôt convenable pour un épisode à l'univers toujours si ambitieux, débordant d'idées.
J'aime particulièrement le concept de l'atmosphère artificielle dans laquelle une substance chimique plonge la population dans un état de crainte pour les empêcher de se rebeller. Une chose qui est mise en évidence par le "super-pouvoir" de Leela et son sixième sens, toujours une idée assez géniale selon moi bien qu'un peu nawak sur le papier !
Et pour couronner le tout, l'épisode est touours super rythmé, le temps passe à toute allure tant l'univers est intéressant et les personnages hauts en couleur. Ce qui est vraiment bien dans cette histoire et qui fait garder le momentum, ce sont clairement deux choses : la satire avec tout le lore de Pluton et sa société véritablement crédible, à l'historique développée. Et deuxièmement : les personnages.
Si Leela n'en avait toujours pas convaincu certains, comment résister ici ? Il s'agit de l'épisode préféré de Louise Jameson et il n'est pas dur de voir en quoi. Leela se révèle vraiment, assumant son indépendance et livrant un speech puissant envers les hommes peureux de la résistance. Jameson est totalement parfaite dans son rôle. Quelle autre compagne pourrait mener le combat d'une résistance et monter toute seule un plan pour aller sauver le Docteur en danger ? Bien peu si vous voulez mon avis.
Le Docteur se fait presque voler la vedette ici mais il continue de faire son show pour notre plus grand plaisir. Sa rencontre avec le Récolteur, plein de sous-entendus et de jeux de dupes dans les dialogues, est très très bien jouée et délicieuse à voir.
Et entre alors en scène le véritable ennemi "principal" de cette histoire : le Collecteur. Extrêmement marquant. Tout ce qui concerne ce comptable qui a le nez tout le temps fourré dans ses comptes est délicieusement second degré. Il est notamment très drole que le Récolteur l'appelle constamment par des superlatifs ridicules : "votre Colosse", "votre Sublimité", "votre Eminence"... et il est encore plus drôle de voir le Récolteur, à qui l'on faisait des courbettes l'épisode précédent, faire des courbettes au Collecteur à son tour.
Alors, satire grossière, ou caricature maligne ? Beaucoup reprochent à cette histoire son manque de subtilité, et c'est vrai, mais malgré tout, quelle panache ! On aime ou on déteste, personnellement j'adore. C'est avec ce genre d'épisodes que Doctor Who prouve qu'elle s'adapte franchement à tous les genres.