Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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15.08 - L'ennemi invisible - Partie 4
The Invisible Enemy (4)
Voir partie 1...
Diffusion originale : 22 octobre 1977
Diffusion française :
22 octobre 1977
Réalisat.eur.rice.s :
Derrick Goodwin
Scénariste.s :
Bob Baker, Dave Martin
,
Dave Martin
,
Bob Baker
Guest.s :
Jim McManus
,
Michael Sheard
,
Brian Grellis
,
Frederick Jaeger
,
Pat Gorman
,
John Scott Martin
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 23 octobre 2014 à 15:55 |
Comme prévu, la fin est un peu naze et en eau de boudin, à l'image du cheap de la première partie. Mais c'est pas grave ! Je vais être un poil contradictoire vu ma note dans cette dernière partie mais j'ai malgré tout bien aimé The Invisible Enemy. Car pendant 3 parties il a su tenir bon, lutter contre sa nanarditude inée et proposer même un épisode 3 de haut niveau tout en divertissant. Oh il est vrai, tout s'effondre dans cette quatrième partie qui n'échappe à aucun cliché. Le design du Nucleos fait grincer des dents clairement, un insecte en pate-à-modeler sur un tricycle (on entend même le grincement des roues !). La Crevette de l'espace ! Il y a aussi la station spatiale qui se transforme en "feu de barbecue" et on essaye de nous faire passer ça pour une explosion. On est loin de The Seeds of Doom, Terror of the Zygons ou Pyramids of Mars pour ne citer que les meilleures explosions des précédentes saisons. De plus il n'y a même pas de scénario à proprement parler. C'est juste le moment d'en finir donc le Doc trouve un remède et fait tout péter, et hop. Le Nucleos se fait embarquer dans le vaisseau par ses sbires et il serre les fesses pour retarder la ponte de ses oeufs tandis que le vaisseau met la gomme ! Et il en oublie presque le Docteur. Ce dernier trouve un vaccin dans les cellules de Leela (ah okay, mdr), cela dit je préfère cette idée de vaccin dû à ses origines étrangères au contexte, plutôt que de garder comme explication "Leela est bête", ce qui ne lui fait pas honneur. Puis le Doc tue le méchant en bricolant 2/3 trucs... l'ennemi est un si piètre ennemi qu'aucune sensation de menace n'est retranscrite. Le scénario le sait et tourne en dérision cette crevette d'ailleurs :
Il est tout de même amusant de constater que même la solution finale, "tout faire péter", est tournée en dérision, le Docteur repoussant toujours cette idée inévitable constamment suggérée par Leela, et finalement cède, fait tout péter et s'en attribue le mérite !
Enfin, même si c'est très rapide, j'aime toujours l'idée que le sérial aborde le fait de commettre un génocide ou non et en quoi cela diffère des humains qui ont envahi le Système Solaire. J'aime cette opposition macro/micro et ce passage où le Docteur justifie ses actions violentes, ce qu'on avait pas abordé depuis longtemps alors que Four est particulièrement violent :
C'est radicalement différent de tous les scénarios depuis Robot sans exception. Cela ressemble beaucoup plus au Doctor Who qui se fera ensuite vers les 80's qui approchent à grand pas. C'est différent, il est vrai de moins bonne qualité, mais ça n'empêche pas que j'aime les deux versions de Who (pas autant l'une que l'autre, mais qu'importe). Mais il n'empêche j'ai pris un certain plaisir à regarder cette histoire et je savais depuis le début que ça allait finir en bout de ficelle, c'est peut-être ça qui m'a permis d'apprécier ce que j'avais sous les yeux. C'est une histoire kitsh mais avec de très bonnes idées et un fun décomplexé assez contagieux. C'est un peu un avant-goût des pires histoires qu'on aura, mais ça n'apparaît pas ici comme une volonté de faire quelque chose de dingue qui se vautre, c'est vraiment à prendre au second degré. Bref bien qu'elle soit clairement dans les bas-fonds de Four à ce stade, c'est plus signe de l'excellence de ce qui venait avant. Graham Williams, le nouveau producteur, avait ordre de la BBC de revenir à une série plus légère et humoristique, malheureusement. The Invisible Enemy était donc inévitable. Une histoire à la fois en retard sur son temps, et en avance sur son temps. Un des sérials les plus barrés sans aucun doute. Note globale : 12.75 A noter que j'adore toujours autant Leela :
Et K9 fait une très bonne entrée, malgré la haine de Baker pour ce petit animal qu'il cognait tout le temps, le forcait à se baisser et dont les ondes télécommandées brouillaient la caméra et forçaient à refaire plein de scènes ! Beaucoup de sacrifice pour ce petit chien en métal adoré du jeune public.
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C’est du Web Planet avec beaucoup d’idées et d’imagination - et en plus K9 ! - par contre on peut pas dire que l’exécution soit vraiment brillante, c’est même assez étrangement fade autant dans la production insipide que les acteurs un peu en automatique.
9/20