Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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17.03 - Le destin des Daleks - Partie 3
Destiny of the Daleks (3)
Voir partie 1...
Diffusion originale : 15 septembre 1979
Diffusion française :
15 septembre 1979
Réalisat.eur.rice.s :
Ken Grieve
Scénariste.s :
Terry Nation
Guest.s :
Cassandra
,
David Gooderson
,
Peter Straker
,
Suzanne Danielle
,
Tim Barlow
,
David Yip
,
Tony Osoba
,
Roy Skelton
,
Cy Town
L'histoire continue de gagner en intérêt et en qualité à mes yeux. Revoir Davros en action fait tout l'épisode. L'histoire semble principalement concentrée à ressusciter Davros et au conflit avec les Mogellans. Forcément, ce n’est pas à la hauteur d’un Genesis. Mais l’épisode est direct et le rythme tout de même plutôt bon, et en tant que séquel lointain à Genesis, il remplit bien son rôle.
J’aime bien aussi le ton détaché de l’ensemble. Que le Doc balade Davros un peu partout comme un pépé en fauteil roulant, ça fonctionne.
La révélation sur le secret des Movellans, qu’ils ne soient que de simples robots, est extrêmement simple mais fonctionne bien. Le Doc est d’ailleurs un peu “robociste” en les traitant immédiatement de mauvais ^^ Heureusement, le dernier épisode en fera quelque chose de vraiment cool. Le cliffhanger Romana en détresse est un peu nunuche avec le compte à rebours, mais on voit où ils veulent en venir.
J’en profite pour démentir deux points sur cet épisode, ou en tout cas, de dire mon avis sur deux des plus grosses critiques de ce sérial que je n’approuve pas :
D’abord, le maquillage raté de Davros. Oui, l’acteur de Genesis n’a pas pu reprendre son rôle et pourtant à cause du manque de budget la production ne pouvait se permettre un autre masque. On sent l’acteur plus crispé derrière la prothèse, mais je trouve que cela accentue l’effet “Davros en ruines”, peut-être involontairement, mais qu’importe. On voit ici un vrai scientifique fou déchu qui est ressuscité sur le fil mais peut à peine s’enlever les toiles d’araignée qui l’ont recouvert. Belle performance du nouvel acteur selon moi, et toujours un charisme fou de ce personnage, si faible et frêle, et parvenant pourtant à contrôler et inspirer le respect aux créatures les plus dangereuses de l'univers.
Deuxièmement, le fait que les Daleks soient associés à des robots dans l’épisode. Certes c’est un raccourci/abus de langage, qui contredit l’idée que les Daleks sont des êtres doués d’intelligence suprême avant tout. D’un autre côté… ce n’est justement qu’un raccourci/abus de langage. CALMOS, on ne retcon pas toute l’histoire des Daleks, même si les fans sont très véhéments à ce sujet. Ils ont indéniablement au moins une approche de la guerre très rationnelle et ont dans les faits un raisonnement algorithmique puisqu’ils sont de base programmés par Davros. Dans le cadre d’un épisode qui traite de la guerre et de leur logique, il est normal de les “réduire” à des machines rationnelles. C’est après tout ce qu’ils sont, en particulier quand cela fait des siècles qu’ils n’ont pas évolué, sans l’influence de Davros. Et puis l’épisode n’oublie pas non plus de faire mention à ce qu’ils sont réellements (le mini tentacule visqueux trouvé par le Doc par exemple, ou Romana qui explique dans l'épisode 1 qu'ils étaient humanoïdes à la base et que c'est pour cela qu'il continue de mettre en esclavage des humanoïdes pour leurs tâches manuelles). Le fait qu'après tant d'années, les Daleks aient si peu évolué en termes d'émotions et se soient de plus en plus robotisés, c'est pour moi justement un propos de l'épisode (qui sera plus apparant avec la dernière partie).
L'épisode/le sérial comporte peu de rebondissements à ce stade, les humains/prisonniers notamment avec Tyssan sont utilisés de façon un peu simple, mais au moins le dicton "le trop est l'ennemi du bien" ne pourra pas s'appliquer pour cette histoire. Cela méritait sans doute trois parties au lieu de quatre, mais qu'importe. C'est solide et de plus en plus intéressant à mesure que l'on progresse.