Oh tu vas t'éclater avec celui-là ! C'est un de mes préférés de la série classique
Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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17.05 - La cité de la mort - Partie 1
City of Death (1)
Le Docteur et Romana se retrouvent à Paris au xxe siècle. S'apercevant que quelque chose modifie le cours du temps, ils se retrouvent mêlés à une tentative de vol de la Joconde par le comte Scarlioni.
Diffusion originale : 29 septembre 1979
Diffusion française :
29 septembre 1979
Réalisat.eur.rice.s :
Michael Hayes
Scénariste.s :
Douglas Adams, Graham Williams
,
Douglas Adams
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Graham Williams
,
David Fisher
Guest.s :
Catherine Schell
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Kevin Flood
,
Pamela Stirling
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Tom Chadbon
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Julian Glover
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David Graham
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 14 janvier 2020 à 23:53 |
Le fameux City of Death, réputée pour être probablement la dernière histoire qui fait autant l’unanimité dans le run de Four, et la dernière avant The Caves of Androzani. Une histoire qui détient encore à ce jour le record absolu d’audiences (certes fortement aidée par la grève de la chaîne concurrente de la BBC à l’époque). Une histoire qui témoigne de l’apogée du Doctor Who de l’ère Adams et Williams, plus fun que sombre mais diaboliquement inventive et divertissante. Et également une de mes histoires préférées. Cette première partie… est en effet du lourd. Ok, je suis français, je connais bien Paris, je suis méga biaisé comme beaucoup je pense mais : purée que c’est jouissif ! Le Docteur et Romana qui courent dans les rues, des décors vraiment magnifiques pour l’époque avec du budget - même la scène introductive avec la maquette d’un vaisseau sur une planète est bien plus réussie que bon nombre d’épisodes futuristes de la série. Les cafés, la section aérienne du métro 6 entre Troca et Pasteur, la Tour Eiffel, les boulevards Haussmanniens, Notre-Dame, le Louvre… L’épisode coche un à un tous les landmarks. On a même la Joconde au centre d’une histoire bourrée de mystères ! L'épisode sait très bien qu'il envoie du pâté et il l'avoue sans modestie :
C’est parti pour un autre listing de toutes les idées/éléments d'intrigues de l'épisode : un alien qui s’échappe d’une planète, vraisemblablement pour sauver son peuple, qui débarque dans Paris et se dissimule dans la peau d’un Comte, avec un scientifique qu’il exploite, sa femme et ses hommes de main, il est la cause de boucles le temps et provoquer des sensations de déjà-vu, et le Doc et Romana s’en rendent compte (car étant des voyageurs dans le temps, ils sont "spéciaux" et ont acquis une sensibilité aux distorsions), le tout avec un détective anglais sur leurs traces et une histoire de commerce d'art bien étrange. C’est quand même relativement dense et super créatif, en plus d'être très moderne dans la SF. L'introduction est vraiment idéale, avec un scénario déjà intrigant en soi et porté par un pitch original ("un alien symbole de l’espoir de sa race débarque dans Paris et fait des boucles temporelles”, on est bien loin d’une traditionnelle invasion, conflit ou autre), et diaboliquement fun car bourrée d’humour, avec Tom Baker et Lalla Ward qui s’éclatent. Douglas Adams prend aussi son pied dans les dialogues et ça se sent, et c’est contagieux.
Certains gags font très "modernes" car ils ont été repris plein de fois dans la nouvelle série (le Doc qui lit un livre entier en deux secondes et en fait une critique amusée). D'autres sont juste délicieusement absurdes et décalés (le peintre qui est frustré que Romana bouge et ruine son inspiration surréaliste, et qui lui chiffonne le papier d'un air énervé). Il faut d'ailleurs saluer Baker qui est dingue dans l'histoire, comme à son habitude.
Et surtout, la production la plus belle de la série à ce jour avec tellement peu de fonds verts et d’effets spéciaux que c’en est extrêmement rafraîchissant. C’est fou comme rien que le fait de filmer à Paris à l’époque, ça enterre tout le reste et donne un contexte vivant avec des tas de lieux naturels et de figurants. L’ère de Tom Baker est extrêmement moins centrée sur Terre/sur l’Angleterre/sur Londres que celle de Three, ce qui est bien sur le papier pour la diversité des histoires, mais bon sang, avec City of Death je réalise à quel point un simple environnement humain m’a manqué et fait vraiment du bien, après cet enchaînement sans fin d’histoires sur des planètes vides, avec 3 figurants et des vaisseaux spatiaux métalliques tous plus identiques les uns que les autres ! Il s’avère que cet épisode a été filmé sans droits à Paris, clairement en soumsoum : on le voit à travers les angles de prise de vue… originaux, dirons-nous (à travers des barreaux, à travers un promontoire à cartes postales, discrètos dans le métro - il y a même une voyageuse qui regarde la caméra avec amusement !). Cela ne fait en réalité que décupler le charme de l’épisode, cela a même parfois du sens (donnant l'impression de filature après la scène du Louvre), et voir de vrais passants/figurants aussi réalistes, ça change de tous les autres épisodes de l'époque. La bande-son est aussi pour une fois remarquable, je ne la mentionne littéralement jamais dans les classics car ça se résume aux “tin tiiin” de l’époque dès qu’il y a du suspens, mais ici il y a une vraie mélodie lorsque le Doc et Romana vagabondent, ça contribue à créer une atmosphère singulière et faire vibrer de vie le sérial. Le Docteur le dit bien : balek de l'intrigue pour le moment ! L'heure est au tourisme, les problèmes auront le temps de les rattraper.
En termes de première partie, on peut difficilement faire mieux, en grande partie grâce à l'ambiance, mais également parce que le script est juste super propre et que les dialogues sont modernes et très bien écrits.
Ps : damn, en 1979 il n’y avait vraiment aucune voiture dans Paris, le champ de Mars n’a rien à voir c’est dingue. Pps : première mention de l'histoire de la série du mot "Time Lady". Romana a enfin fait changer les choses ! |
Doctor Who peut tout.
Cette simple croyance, cette absolue foi dans la flexibilité de la série, se mesure avec ce formidable épisode qui mixe la série avec... De la comédie. Je crois que, à part Community, seule Doctor Who est capable d'une telle plasticité. Le mélange inattendue fonctionne à merveille grâce au sens de l'écriture de Douglas Adams qui transforme n'importe quelle scène banale en ping pong verbal. Cette première partie donne l'occasion de visiter Paris, dans une sorte de caméra embarquée, qui donne l'impression que ces scènes ont été faites à l'arrachée. Cela renforce l'aspect touristique pour le spectateur et ça fonctionne très bien.
Et gros, mais alors gros point positif : Romana ! Enfin, bon sang, enfin, une compagne qui sait des trucs. Qui n'est pas largué dans le Docteur se lance dans une explication. 1979, les gars... Il n'était pas trop tôt.