Vite-fait quand même : +1 pour le flashback <3
C'est de la continuité pourtant :p
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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The TARDIS lands on Earth six years out of date, stranding the Doctor in 1983 while leaving Tegan and Nyssa to look for him in 1977. Both parties also encounter former companion, Brigadier Lethbridge-Stewart, though curiously, he has no memory of the Doctor at all.
Diffusion originale : 02 février 1983
Diffusion française :
02 février 1983
Réalisat.eur.rice.s :
Peter Moffatt
Scénariste.s :
Peter Grimwade
Guest.s :
Stephen Garlick
,
David Collings
,
Angus MacKay
,
Mark Strickson
,
Valentine Dyall
,
Nicholas Courtney
Avis favorable | Déposé le 13 janvier 2019 à 17:52 |
Avis qui ne sert ici qu'à justifier une note inférieure à 10 ou supérieure à 16. Vite-fait quand même : +1 pour le flashback <3 |
Un épisode de dingue.
Tegan et Nyssa atterrissent avec le TARDIS dans le passé, au même endroit 7 ans en arrière. Tegan rencontre le Brigadier là-bas. Dans le présent, le Doc retrouve le Brigadier qui n’a pas souvenir de lui et doit petit à petit recoller les bouts. Montage nostalgique flashback de quasiment toutes les rencontres entre le Brigadier et le Doc, mentions de Liz, Jo, Sarah Jane, Harry, Benton… C’est un vrai festival de réf, de continuité, de bonheur, de joie. Je suis heureux.
Et l’épisode ne s’arrête pas là. L’histoire évolue alors en double-perspective dans un aspect très Moffatien “timey-wimey”, ce qui est extrêmement novateur pour l’époque. Le Brigadier doit se souvenir de sa rencontre avec Tegan petit à petit, tandis que le spectateur le découvre en live. C’est très bien écrit et très convaincant. Les quelques coïncidences amenées par l’histoire s’expliquent toutes par le fait que “une force cosmique manipule l’intrigue”, à savoir le Black Guardian (ou le scénariste…). Une excuse un peu facile certes, mais une explication tout de même et c'est déjà top.
Turlough est (heureusement) moins présent dans cette partie, le Black Guardian aussi mais il continue d’être terriblement imposant dans son unique apparition. Les effets visuels autour de ces aspects SF sont assez convaincants, l’ambiance fonctionne totalement : les origines de Turlough sont totalement intrigantes et compensent les motivations assez faibles du Black Guardian (qui se limite à du “je veux me venger du Docteur car il représente le bien et je suis le mal”). Mais ce n’est pas grave d’avoir un antagoniste si manichéen (en même temps, par nature, “gardien noir/gardien blanc”, ça n’allait pas être autre chose), puisque le reste de l’histoire est tout à fait complexe et que dans l'exécution, j'aime beaucoup le concept d'êtres omniscients qui ne peuvent pas intervenir directement.
Et à nouveau, c’est super bien foutu. La musique aussi tout au long de l’épisode est superbe, elle change de ton souvent et est très dynamique, le rythme est idéal.
Et comme si tout cela ne suffisait pas on rajoute visiblement un autre antagoniste à l’histoire avec Mawdryn, un wannabe Timelord qui est pris pour le Docteur par Nyssa et par l’audience (on réalise rapidement que ce n’est pas Peter Davison en revanche), qui se réveille à la mention du mot “TARDIS” et qui trompe les compagnons en faisant croire à une régénération. Le cliff final fait vachement son effet et donne envie de découvrir plus en détail ce Time Lord zombie.
Cette seconde partie reprend donc en tout point ce qui a fait la réussite de la première et ajoute encore plus d’idées et de qualités. Franchement, c’est quasi-irréprochable.