DOCTOR: You're missing the point. Enlightenment was not the diamond. Enlightenment was the choice.

Damn! That’s twisted!

Un superbe finish, qui parvient à garder l’aura totalement mystérieuse et mystique des Gardiens, tout en apportant cette fois une conclusion bien plus satisfaisante et complète que celle de la saison 16. On sous-entend à nouveau qu’il s’agit ni plus ni moins que du même être, probablement sous deux formes représentant le bon et le mal.

Même si je ne suis pas fan de Turlough en tant que compagnon, son arc trouve ici une conclusion parfaite qui sert bien le propos de l’histoire. Je suis d’ailleurs très curieux de découvrir sa planète d’origine - même si je me demande combien de temps cela prendra pour y arriver. Five agit bien plus que d’habitude et les séquences psychédéliques avec le visage de la Capitaine Wrack qui se multiplie lorsqu’elle fait appel aux pouvoirs du Gardien Noir, ou encore l’arrivée au port “de lumière”, sont de toute beauté.

Même si c’est malheureusement laissé en hors-champ pour conserver l’effet de surprise, la résolution pour se débarrasser de Wrack et son second est ingénieuse en soi puisqu’on établit en effet la pièce dans laquelle elle se trouve comme une porte de sortie qui renvoie les Éternels dans leur vide.

MARRINER: I am empty. You give me being. I look into your mind and see life, energy, excitement. I want them. I want you. Your thoughts should be my thoughts. Your feelings, my feelings.
TEGAN: Wait a minute. Are you trying to tell me you're in love?
MARRINER: Love? What is love? I want existence.

C’est en fait profondément triste comme histoire, notamment Marriner, le “petit ami” de Tegan, qui se prend d’affection pour elle et tente de comprendre la nature des sentiments humains afin d’exister. J’ai eu beaucoup de peine pour son départ, bien que Tegan, égale à elle-même, ne soit pas plus touchée que ça. C’est néanmoins le genre de personnages qui apporte beaucoup de nuances à une histoire autrement par nature manichéenne, à base de bien vs. mal, d’obscurité vs. lumière. J’aime vraiment beaucoup leur relation. 

L’ensemble est si maîtrisé qu’il en devient fascinant. Oui, même avec les chapeaux “oiseaux morts” des gardiens.

WHITE GUARDIAN: While I exist, he exists also, until we are no longer needed.

Une très bonne fin d’arc pour une histoire appréciée mais presque même sous-estimée tant elle est franchement excellente. Il s’agit sans aucun doute d’un des sérials les plus originaux, osés, complexes et fascinants que j’ai pu voir. La construction du sérial dans l’ensemble est vraiment exemplaire, avec cette première partie OVNI-esque, déconnectée de presque tout, cette seconde partie qui enchaîne les excellentes idées, et le pur divertissement ensuite, pour conclure avec sa morale.

L’ère de Five obtient sa deuxième perle !

Note moyenne : 15.75/20