Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
Lire le résumé complet >
Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
0 avis favorable
0 avis neutre
0 avis défavorable
20.04 - Arc of Infinity - Part 4
Arc of Infinity (4)
The High Council creates a distraction so the Doctor and Nyssa can find Omega on Earth and prevent his reentry into our universe.
Diffusion originale : 12 janvier 1983
Diffusion française :
12 janvier 1983
Réalisat.eur.rice.s :
Ron Jones
Scénariste.s :
Johnny Byrne
Guest.s :
Alastair Cumming
,
Andrew Boxer
,
Elspet Gray
,
Guy Groen
,
Malcolm Harvey
,
Max Harvey
,
Maya Woolfe
,
Neil Daglish
Tous les avis
Avis défavorable | Déposé le 13 janvier 2019 à 17:30 |
Spoiler
Arc of Infinity est à l'instar d'Attack of the Cybermen en saison 22 une histoire qui fétichise sa propre continuité et capitalise sur la nostalgie plutôt que de réellement raconter quelque chose. Et en fait rien qu'en ça elle incarne en bonne partie ce que je déteste le plus dans les années 80 et en général dans la série. Heureusement Davison joue bien. 7/20 |
Il y a un problème de taille avec l’épisode : tu ne peux pas faire revenir Omega en tant que méchant et le montrer comme un papi en costume sur une chaise, produisant un poulet dégueulasse en guise de seul sbire. Même les blobs de The Three Doctors étaient plus convaincants et originaux.
C’est clairement un manque créatif incroyable. Je passe l’opportunité manquée d’avoir réutilisé/modernisé son look avec son superbe masque imposant, pour une sorte de tête à moitié organique qui suinte… disons que c’est sans doute pour conserver la surprise de son identité (qui effectivement ne se devine pas tout de suite, et qui est conservée par le titre ayant été changé et rendu abstrait (et un peu nul) pour éviter le spoil).
Maintenant, cela étant dit, cette dernière partie arrive tant bien que mal à faire oublier un peu l’absence d’enjeux avec cette jolie idée de course poursuite dans Amsterdam avec Omega qui a pris l’apparence du Docteur. C’est du sous-City of Death avec beaucoup moins de but et de sens que City of Death, mais voir le fleuve, les ponts et les tramways, ça restait suffisamment dépaysant et sympathique pour une fois. Contrairement à City of Death, le tournage n’était pas fait en soum soum, la BBC avait des contacts et a choisi la destination pour cela. Mais on retrouve les passants qui regardent fixement la caméra, ce qui est assez marrant comme dans City of Death (Peter Davison étant connu à l’époque pour All Creatures Great and Small). Parmi les anecdotes de tournage que j’ai pu trouvées, on a notamment : Peter Davison pris pour un voleur par une grand-mère hollandaise, l’équipe de tournage perdue dans les rues d’Amsterdam la nuit dans le quartier des vitrines, et Tegan prise… pour une prostituée !
Le petit passage où Omega-Doc semble prendre goût à la vie est totalement dénué de dialogues mais apporte un peu de profondeur au personnage de façon subtile et bienvenu. Il me fait clairement mettre +1 à l’épisode. Oméga n’est pas foncièrement méchant et est un antagoniste très intéressant, que j’aurais aimé explorer encore plus. Le Docteur accepte trop vite de l’affronter, l’écriture ne les pousse pas autant à bout que je l’aurais aimé, comme le faisait The Three Doctors notamment.
Mais cette scène où Omega semble profiter de l’humanité, m’a fait ressentir tout son périple en aucun mot. C’est franchement puissant et bien foutu, et ça suffit à faire tout l’épisode.
Il faut saluer le talent de Peter Davison qui, en peu de scènes parvient à faire oublier qu’il est le Docteur. Peut-être parce qu’on l’oublie en effet un peu rapidement… J’aime être un peu sévère avec lui car il a toujours des moments de passivité assez alarmants dans son jeu d’acteur, notamment à la fin où il est juste un peu en mode balek que Tegan revienne dans le TARDIS.
Ce retour d’ailleurs purée… pas très utile en fait, hein ? Original, disons, comme pseudo-départ-avant-retour. Pas sûr que ça soit fondamentalement utile à son personnage, cela dit, mais les quelques fans appréciant la compagne à l’époque ont dû être agréablement surpris. Mais franchement, rétrospectivement, ça n’a aucun intérêt ce départ d’un épisode, surtout que Nyssa et le Doc n’en parlent pas assez entre eux et n’éprouvaient pas de remord à avoir laissé Tegan à la fin de Time-Flight.
A noter la quasi-absence de Gallifrey ici, mais en même temps, pour citer Hell Bent : “le Docteur revient sur Gallifrey, que peut-il faire d’autre que reprendre le TARDIS et s’enfuir ?”. Cela signifie tout de même beaucoup moins de lore et de fun que possible.
Visuellement agréable, assez fun et tonique par moments, Arc of Infinity se révèle être cependant parfois une vraie coquille vide. A l’image de son titre qui n’est absolument pas représentatif, l’épisode exploite très peu tous ses concepts pour se reposer sur du charabia scientifique, des facilités scénaristiques (les lasers qui ne tuent pas, le plan du méchant qui ne mène nulle part…) des coïncidences de la mort (on rappelle que de tout l’univers, Omega est tombé sur le cousin de Tegan comme victime) et une une course-poursuite dans les jolies rues des Pays-Bas pour nous faire passer la pilule. Malgré quelques idées Gallifreyiennes sympathiques, on aurait pu faire beaucoup mieux.
Cela reste correct et assez fun, surtout sur Gallifrey, et assez dépaysant à Amsterdam, mais on a ici vraiment un épisode hybride, tiraillé entre les idées originales du scénariste (l’arche de l’infinité, les dimensions, les deux Docteurs) et le putsch du tandem showrunner/producteur qui a martelé Gallifrey, Omega et donné une place prépondérante à Amsterdam.
C’est peut-être à la fois ce qui rend Arc of Infinity aussi frustrant, mais aussi plaisant par moment. J’ai en tout cas rarement apprécié autant un épisode avec un scénario aussi nul, mais parfois on peut passer outre.
Note moyenne du sérial : 13/20
Bon, on est toujours très divisés haha
C'est marrant car je te pensais assez fan de cette ère et j'ai l'impression de plus apprécier que toi, tout en aimant un peu moins le Doc.
J'aime bien Five (il me touche beaucoup). Mais les trois saisons qu'il a eu sont quand même très contrastées. La 19 par exemple t'as pu voir que je l'aime bien (sans doute le côté très hartnellien). Mais j'ai déjà plus de réserves sur les directions des saisons 20 et 21 car elles aboutissent ensuite à quelque chose que je trouve mauvais.
Mais je me dis peut-être que ce qui nous différencie c'est surtout notre rapport au lore. Je m'intéresse nettement moins à la continuité que toi :) (Enfin j'ai l'impression)
Sans doute oui !
Pour moi, surtout pour les classics qui ont quand même pas énormément de qualités techniques de leurs côtés, la principale force de la série c'est et ça reste le fait qu'elle a presque 60 ans et qu'elle a une histoire et un univers incroyables.