Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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21.01 - Guerriers des profondeurs - Partie 1
Warriors of the Deep (1)
Année 2084 : alors que la terre s'enfonce dans une guerre froide entre deux blocs, le TARDIS se pose sur une base nautique. Des accidents graves arrivent entrainant la mort de nombreux agents essentiels. Enquêtant à l'intérieur de la base, le Docteur, Tegan et Turlough découvrent que la base est infiltrée par les Siluriens et les Diables des mers.
Diffusion originale : 05 janvier 1984
Diffusion française :
05 janvier 1984
Réalisat.eur.rice.s :
Pennant Roberts
Scénariste.s :
Johnny Byrne
Guest.s :
Christopher Farries
,
Ian McCulloch
,
James Coombes
,
Martin Neil
,
Nigel Humphreys
,
Nitza Saul
,
Norman Comer
,
Tara Ward
,
Tom Adams
,
Vincent Brimble
,
Nitza Shaul
,
Peter Davison
,
Ingrid Pitt
,
Stuart Blake
Tous les avis
Avis défavorable | Déposé le 13 janvier 2019 à 18:32 |
Spoiler
Avis qui ne sert ici qu'à justifier une note inférieure à 10 ou supérieure à 16. Avis sur l'arc complet dans la quatrième partie. |
La saison 21 s’ouvre avec ce qui est réputé être son pire épisode (partie Peter Davison seulement) qui, comme souvent, ne démarre pas trop mal au contraire.
Le contexte d’une base sous-marine est intéressant et les parallèles à la guerre froide pertinents. Pour une histoire basée en 2084, tout fait très “années 80” et le Docteur fait justement remarquer que la politique n’a pas trop changé, finalement. Ce contexte pose bien le décor et justifie aussi les limitations budgétaires et créatives d’une série de SF des années 80, ce qui est plutôt bien vu.
De plus, les effets maquettes sous l’eau sont plutôt bien rendus et la station est convaincante dans l’ensemble. Certains concepts de SF sont en plus super cool, notamment le pilote qui est le seul à pouvoir exécuter l’ordre de tirer des missiles… en se connectant à une machine à travers des trous dans son cerveau. Un concept très Matrix et moderne. Cela donne des enjeux intéressants aux personnages de la station, même si je trouve qu’on les voit tout de même trop par rapport à la team TARDIS pour un épisode d’introduction (un défaut courant dans les classiques).
C’est globalement mou du genou cela dit. Tegan ne fait rien, Five se “noie” dans un cliffhanger peu convaincant, Turlough appuie sur des boutons alors qu’il ne devrait pas et on ne sait toujours rien de lui (comme sa planète, à tout hasard hein). Un peu dommage que l’épisode n’exploite pas son cast. Comme je l’ai dit, on les voit peu.
Et puis, il y a le retour des Siluriens. Dites-moi, ils ont eu l’invitation pour les 20 ans de la série un an trop tard ? Un retour à ce stade est un peu surprenant. Heureusement pour moi, je n’ai tout bonnement jamais vu ces ennemis dans les classiques, qui sont apparus exclusivement sous l’ère de Three (que je n’ai pas vue). Je me renseignerai comme il se doit en attendant, mais globalement ils font juste l’effet de nouveaux ennemis à mes yeux. Le fait de ne pas cacher leur présence à un seul instant est tout de même un peu étrange, mais le fait qu’on mentionne les Sea Devils et que l’on fasse un lien entre les deux espèces est intéressant et peut donner de bonnes choses.
Un contexte extrêmement intéressant, deux-trois bonnes idées, un visuel convaincant (on ressent le côté aquatique), mais du remplissage à gogo (“évitons la sonde spatiale avec le TARDIS” “explorons cet ascenseur” “oh non le Docteur se noie”) et trop de personnages secondaires : c’est un “base under siege” qui se veut moderne mais qui tombe dans les travers de ce genre très classique un peu disparu qui régnait sous l’ère de Two. Du gros potentiel pour décoller, comme pour s’effondrer... malheureusement, ça ne décollera pas.