Image illustrative de Doctor Who
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Doctor Who

Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...

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Terminée Anglaise, GB 25 minutes
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) 1963
12.11

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Image illustrative de l'épisode 21.11 - Résurrection des Daleks - Partie 1

Resurrection of the Daleks, Part One

Le TARDIS est attiré par une force qui l'attire sur Terre à l'époque contemporaine où des militaires tentent de percer le secret de phénomènes extra-terrestre dans un bâtiment sur les quais de Londres. Pendant ce temps là, à l'autre bout de la galaxie, un vaisseau militaire lance un assaut sur une prison spatiale contenant un seul prisonnier, Davros, le créateur des Daleks. Les deux événements semblent être connectés par un couloir temporel.

Diffusion originale : 08 février 1984

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Diffusion française : 08 février 1984
Réalisat.eur.rice.s : Matthew Robinson
Scénariste.s : Eric Saward
Guest.s : Chloe Ashcroft , Del Henney , Jim Findley , John Adam Baker , Linsey Turner , Philip McGough , Rodney Bewes , Roger Davenport , Rula Lenska , Sneh Gupta , William Sleigh , Peter Davison , Terry Molloy , Maurice Colbourne , Royce Mills , John Scott Martin , Cy Town , Brian Miller

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Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis favorable Déposé le 03 août 2020 à 16:15

TURLOUGH: Dark, isn't it?

Enfin le retour des Daleks ! De Davros ! De la qualité !

Après 4 ans de pause depuis Destiny of the Daleks, les meilleurs ennemis de la série classique reviennent. Et l’avantage quand on fait aussi peu d’épisodes Daleks, ce que la Nouvelle Série n’a pas vraiment compris d’ailleurs, c’est que chaque apparition compte et est attendue avec grande impatience par tout type de public. L’épisode a ici le bon goût de ne pas trop tarder à faire revenir nos boîtes de conserve préférées (contrairement à Destiny), et de nous servir une version actualisée avec quelques éléments à côté (je ne suis pas fan de leur nouvelle voix, trop fébrile) mais surtout beaucoup d’apports intéressants. Le fait qu’ils collaborent avec un peuple notamment, qu’ils semblent aussi contrôler, difficile à dire.

Ce qui frappe immédiatement avec cet épisode, c’est que c’est sombre purée ! La scène d’ouverture est fabuleuse, je ne sais pas dans quelle ville ils ont été cherché cette rue mais c’est incroyable, on se croirait dans une ville déserte d’un camp d’extermination ou bien dans une ville industrialisée du 19ème siècle. C’est à nouveau la preuve évidente que le contexte de la série influence grandement son écriture pour certains scénaristes. Pour Holmes notamment, pour Saward aussi apparemment. Les quais de la Tamise anglaise n’ont jamais été aussi froids, vides, sombres et déshumanisés qu’ils ne le sont ici, dans cet épisode du milieu des années 80. J’ai vu une analyse de certains fans Londoniens de ce décor et c’était assez fascinant, de se dire qu’une partie de l’histoire britannique est capturée à jamais dans cet épisode.

Bref, voir des soldats d’une époque plus avancée se faire buter par des policiers, qui tuent également le seul témoin “humain contemporain” de la scène, ça annonce directement la noirceur du scénario qui ne lésine pas sur le nombre de morts. Saward fait ici son “Earthshock des Daleks”, un surnom donné à l’épisode, à raison. Quand ce n’est pas Terry Nation qui écrit (même s’il a supervisé et qu’il a notamment demandé à retirer le Dalek Emperor pour un Supreme Dalek), ça donne des variations intéressantes.

La suite a aussi quelques imperfections : Turlough ne sert à rien pour le moment, certains acteurs secondaires jouent assez mal (la figurante anglo-indienne qui se fait tuer en dernier qui devait faire sauter le prisonnier) et on répète beaucoup trop de fois le mot “Time Corridor” à mes yeux sans illustrer. Mais dans l’ensemble, c’est du solide. Les intrigues sur les multiples cargos spatiaux sont entraînantes, le mystère du fameux “prisonnier” à détruire nous tient en haleine (et n’est pas si facile à deviner si on ne sait pas d’avance que Davros est présent dans le sérial), les scènes d’action dans l’espace sont pas mal foutues ce qui est assez rare. Parmi l’équipage du vaisseau que les Daleks abordent, l’actrice incarnant la scientifique dégage pas mal de charisme.

Le fait de mixer l’intrigue du présent avec une intrigue future et de lier les deux justement par ce “couloir temporel” est clairement la bonne idée de cet épisode pour donner du rythme. Et c’est fou ce qu’avoir du budget change la donne ! Ils n’ont beau filmer que des rues, des entrepôts et des vaisseaux en studio, on y croit à chaque instant.

DOCTOR: Come on. Trouble with you, Tegan, you have no imagination.
TEGAN: That's because I can't get worked up about a load of crumbling brickwork.

(Tegan <3)

Il y a résolument un ton “moderne” à ce sérial. C’est peut-être pourquoi il me parle beaucoup, puisque j’assume regarder la série classique à 100% car je viens de la Nouvelle Série, que je suis fan de la Nouvelle Série et que je regarde pour enrichir mes connaissances du lore avant tout. Je ne suis pas un sacro-saint des histoires en 7 parties chiantes ou cheaps à en mourir sous prétexte qu’il y avait trois glandus secondaires mieux écrits que dans la nouvelle série ou autre. Tout ça pour dire que je ne suis pas un “pro-classique” dans mes veines et que je prendrai toujours une histoire “trop plein” que vide. Même si cette histoire a donc des facilités, elle est diablement entraînante. Elle est aussi assez moderne dans la “forme”, que ce soit dans sa réalisation plus léchée (il y a énormément de plans dans cette histoire, comme Earthshock) que dans son casting beaucoup plus inclusif que les histoires qui l'entourent.

C’est bien filmé (surtout la superbe scène d’ouverture), bien écrit (l’intrigue a conscience d’être sombre), intrigant. C’est vachement noir et il y a les Daleks. Voilà enfin ce à quoi la saison 21 de Saward devait ressembler depuis le début ? Dire que cela devait conclure la saison 20 à la base (logique puisqu’il s’agit d’un retour en fanfare des Daleks), heureusement elle colle bien plus à la saison 21 par son ton sombre je trouve.

A noter qu’à la base, cela devait être Peter Grimwade qui devait réaliser le sérial, Saward ayant apprécié son travail sur Earthshock, mais à cause d’un quiproquo sur une invitation de restaurant (Grimwade a invité toute l’équipe sauf JNT, qu’il comptait inviter plus tard séparément), JNT s’est senti vexé et a refusé. Le con sérieux ahah. Bref en tout cas on a eu donc un réalisateur tourné vers l’action qui colle bien à l’épisode.

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13.5

2 notes

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Avatar de Galax
Galax a noté cet épisode - 15
03 août 2020
Avatar de OmarKhayyam
OmarKhayyam a noté cet épisode - 12
13 janv. 2019

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