Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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21.16 - Planète de feu - Partie 4
Planet of Fire (4)
Voir partie 1...
Diffusion originale : 02 mars 1984
Diffusion française :
02 mars 1984
Réalisat.eur.rice.s :
Fiona Cumming
Scénariste.s :
Peter Grimwade
Guest.s :
Barbara Shelley
,
Dallas Adams
,
Edward Highmore
,
James Bate
,
John Alkin
,
Jonathon Caplan
,
Peter Wyngarde
,
Peter Davison
,
Colin Baker
,
Anthony Ainley
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 13 janvier 2019 à 20:38 |
Spoiler
Un épisode pas trop mal. En fait ce sont surtout les décors qui sont assez remarquables, et même si dans le fond c'est une intrigue quelque peu générique, ça reste charmant |
C’est finalement dans le dernier épisode de Turlough qu’on apprend le sort de sa famille, son statut de réfugié/exilé sur Terre, sa couardise, qu’on constate à quel point il a changé. Ce qui allait sans aucun doute être le pire compagnon que j’ai vu, finit dans ses derniers épisodes par être vraiment une idée intéressante qui a porté ses fruits et un personnage très original où tout est à l’envers : lâche au début puis courageux à la fin, ennemi du Docteur puis ami, inconnu total puis origin-story intéressante.
Une expérience intéressante que ce compagnon. Même si comme toujours, le départ est un peu rapide, il se sentait venir. Son dernier échange avec le Doc est bien écrit. Il n’est pas resté très longtemps mais j’ai le sentiment que cela suffit, l’acteur a souhaité partir car son personnage n’était pas assez développé, à raison, et car il n’aimait pas le format 25 minutes (ils auraient pu lui dire que ça passerait à 45 l’année suivante ^^).
Peri ne casse pas trois briques mais elle tombe au bon moment où le Docteur a perdu tous ses amis et cède face au sourire et à la curiosité de celle-ci. Elle est assez mimi sur sa scène finale. Welcome aboard Peri, toi et ton accent américain forcé. On a quand même drôlement l'impression que le Docteur est beaucoup moins "sympa" avec elle qu'avec ses trois premiers compagnons, surtout quand il la prend un peu pour une gogole en lui disant comment tenir un levier.
L’épisode est vraiment dans la lignée de tous les autres. Il y a une bonne idée dans le fait de rendre le Maître petit : Peri qui le pourchasse dans son propre TARDIS comme un chat court après une petite souris, c’est assez cocasse, et elle veut même le claquer avec sa chaussure ! Une idée vraiment cool. Pas exploitée au max.
Anthony Ainley est souvent horrible et à côté de la plaque. Five qui laisse brûler le Maître, son ami, c’est super glauque et ça rejoint un peu le ton de la saison - Planet of Fire étant jusque là super soft par rapport à tous les précédents. Jusqu’où ira ce Docteur sérieux ? Cette saison est clairement la pire en qualité globale d’épisodes de Five, mais... mais c’est aussi probablement la meilleure saison pour le personnage de Davison, dont la passivité, l’absence de ses amis fidèles et les interventions violentes et multiples auprès des autres races (Siluriens, Daleks, Time Lords…) en font un personnage beaucoup plus intéressant et tragique que prévu.
Il y a globalement toujours un scénario avec quelques bonnes idées (la tenue du “Dieu” qui est une combinaison spatiale, le fait de ramener vraiment le peuple de Turlough à la fin), mais aussi des trous (pourquoi un artefact du peuple de Turlough s’est retrouvé au fond de la mer sur Terre ?). C’est toujours plutôt bien réalisé avec des décors qui respirent (alors que le potentiel “tunnel et couloirs” était grand). Plusieurs plans comme l’éruption du volcan ou l’effet spécial du Maître qui brûle, étaient très convaincants. J’aime aussi l’opposition, certes classique, blanc/noir du TARDIS et des vêtements du Docet du Maître. Dans un épisode qui élève toute intelligence au rang de dieux, ça a son effet.
D’ailleurs, un mot sur la réalisatrice, Fiona Cumming. Elle a franchement fait un sans faute absolu sur ses 4 histoires réalisées pour la série (l’onirique Enlightenment, le psychédélique Castrovalva, Snakedance et ses symboles et ce Planet of Fire donc). C’est elle qui a suggéré de tourner à Lanzarote et elle n’a pas fait fausse route. Ses épisodes sont toujours bien éclairés, aérés et tirant partie au mieux des sets. Impressionnante.
Bref, le truc le plus mémorable de l'épisode je pense, ça reste cette dernière scène du Maître, surtout pour le fait que le Docteur le laisse brûler sans rien faire. Cette fin qui devait apparemment servir de véritable départ pour le personnage. D’où la ligne très teasing qu’il prononce avant de brûler :
Heureusement qu’ils n’ont pas canonisé qu’ils sont frères ou je-ne-sais-quoi. Dans tous les cas, j’aurais bien aimé que ce soit la fin du Maître, ou du moins de CE Maître… Malheureusement comme toujours il reviendra sans trop d’explications.
Cela reste une histoire un peu trop statique avec des personnages secondaires très plats et ennuyants, et toujours un côté répétitif à l’ensemble. Après Resurrection of the Daleks qui était une véritable pluie d’idées, de personnages et d’intrigues, le contraste est un peu rude, mais pas déplaisant pour autant : ça contrebalance bien, et ça donne un effet “vacances” appréciable à l’épisode (les acteurs sont tous dans des costumes légers, en plus)(même Mark Strickson, malheureusement pour nous). Tout ça mêlé à la fraîcheur de Peri, montre que parfois, le showrunning a du sens...
Et parfois, on a Kamelion. Une fin à base de techno gloubi glouba pour cette fausse bonne idée, ce pseudo-compagnon (franchement, je ne le considère pas vraiment comme tel). Puisqu’il est très lié au Maître et à Ainley, ce n’est pas si surprenant que ça soit un peu n'importe quoi ici. Le moment où il réclame son auto-destruction est un peu méta, comme si les scénaristes réclamaient aussi la fin de cette idée agonisante. Mais elle a son petit effet d’émotion, disons, car à nouveau le Docteur de Five doit provoquer la mort de quelqu'un.
Un épisode également à retenir pour Nicola Bryant qui, en dépit de son écriture parfois hasardeuse, a l’air super ravi d’être là. Ça a vraiment l’air d’être une bonne personne qui a adoré son temps dans la série malgré la réputation de son ère (elle devrait donc aller à merveille avec Colin Baker) et qui se revendique toujours autant Whovienne aujourd’hui, ce qui est cool.
Note globale : 13/20