Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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21.22 - Le dilemme des jumeaux - Partie 2
The Twin Dilemma (2)
Voir partie 1...
Diffusion originale : 23 mars 1984
Diffusion française :
23 mars 1984
Réalisat.eur.rice.s :
Peter Moffatt
Scénariste.s :
Anthony Steven
Guest.s :
Andrew Conrad
,
Barry Stanton
,
Gavin Conrad
,
Kevin R. McNally
,
Maurice Denham
,
Oliver Smith
,
Kevin McNally
,
Edwin Richfield
,
Dennis Chinnery
Tous les avis
Avis défavorable | Déposé le 31 octobre 2018 à 21:46 |
Avis sur l'arc complet dans la toute dernière partie. Cet avis ne sert qu'à justifier tout ce qui est en dessous de 9 ou au dessus de 16. |
Que c’est laid. Tout est recouvert d’aluminium, c’est vraiment la décadence visuelle de la série. Dans une saison qui a eu 90% de ses histoires situées dans un espace futuriste, il fallait s’y attendre, au manque de budget final. Seuls les deux parties de The Awakening sont dans le passé. Bref, grosse erreur. C’est d’une laideur indescriptible, et c’est le cheap absolu (plusieurs postes dans la salle “bougent” quand le Docteur les touche).
J’ai donc essayé de me concentrer sur le reste : les personnages. L’écriture. Les dialogues. Et… ce n’est pas mauvais du tout. Il y a franchement de bonnes lignes :
En termes d’écriture, l’épisode est un peu chiant et comporte des facilités déconcertantes, par exemple le survivant du crash piégé dans le TARDIS qui retrouve les balles de son pistolet sans aucun souci et en hors-champ. Autre point : c’est très verbeux et très centré sur le Doc et sur Peri, avec énormément de scènes entre eux deux et dans le TARDIS. Paradoxalement, ça marche, car je préfère franchement cela à des épisodes où on ne voit pas le Docteur et où on passe notre vie à suivre l’histoire de trois pauvres autochtones, comme c’est souvent le cas.
Et le fait est que la dynamique entre Peri et Six est plutôt pas mal. Oui, Six ne fait pas toujours Doctoresque sur tous les bords : lorsqu’il se cache derrière Peri en rejetant la faute de leur arrestation sur elle, c’est chaud… Mais c’est presque la seule et unique marque de “crise post-régénératoire” qui subsiste du premier épisode. Je n’ai pas vu tout le sérial à l’heure où j’écris ces lignes, mais les fans font-ils vraiment tout un fromage juste pour la première partie de l’histoire ?
Six est orgueilleux et très susceptible, et peu concerné par ce qui ne le regarde pas - comme sauver la vie de l’humain à bord du TARDIS - mais dans son attitude, sa prestance et ses idées pour se sortir de la situation, il impressionne déjà beaucoup plus que Five ne le faisait. Malgré son moment où il veut prendre la fuite, clairement annulé peu de temps après. En tout cas, le contraste avec Five est très intéressant, l’extrême opposé, ça l’éloigne beaucoup de ce qu’on vient d’avoir et le rapproche plus du comportement de One avec les inconnus, avec notamment une phrase qu’il reprend du premier Docteur dans The Five Doctors :
Et puis, il y a ce joli petit moment où Six prononce “Brave heart, Tegan” et semble un instant redevenir celui qu’il était il y a peu. Peri de son côté s’accommode comme elle peut à la situation, et même si elle se plaint beaucoup, difficile de ne pas prendre son parti dans l’affaire. Je trouve globalement qu’elle percute bien les choses, rappelle à l’audience et au Docteur des trucs utiles, et qu’elle ne démérite pas en tant que compagne. Ça ne sera sûrement pas ma préférée, mais j’y suis déjà attaché. Elle a des répliques marrantes :
Le scénario est assez simple et linéaire, peu dense et facile à suivre surtout après The Caves of Androzani qui était très riche. J’aime toujours bien le concept des deux jumeaux (qui ont un thème musical assez marquant et réussi), et je trouve ça assez marrant le fait qu’on admette que ce soit des génies. Ce n’est pas fou ni très original, mais rien n’est trop incohérent non plus. L’épisode possède deux ou trois bonnes idées, dans les quelques scènes consacrées à l’avancée du scénario : d’abord, le fait de faire du superviseur des jumeaux une vieille connaissance Gallifreyienne du Docteur, un principe pas vu depuis The Armageddon Factor en saison 16. Ils n’en font malheureusement pas grand-chose. Il y a aussi l’idée, un peu techno-blablaesque certes, de faire un téléporteur qui ramène Peri et le Docteur un peu dans le passé, dans le TARDIS, ce qui donne un bon cliff.
Les décors sont affreux. L’acting n’est pas à son sommet. La musique est bien. Le scénario est très concon mais pour le moment, pas alarmant et divertissant. Et le Docteur est bien écrit. Bref, c’est inégal, mais pas si déplaisant que ça.
PS : rien à voir avec l’épisode, mais une phrase hors-contexte marrante qui a mal vieilli :