Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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21.07 - Frontios - Partie 1
Frontios (1)
Le TARDIS est forcé d'atterrir en force sur la planète Frontios. Là, le Docteur et ses compagnons découvrent les derniers survivants d'une colonie humaine, tentant de survivre à des bombardements envoyés par une force hostile totalement inconnue. Le Docteur et ses compagnons tentent de leur venir en aide, mais sont suspectés très vite d'être des espions infiltrés par la force ennemie.
Diffusion originale : 26 janvier 1984
Diffusion française :
26 janvier 1984
Réalisat.eur.rice.s :
Ron Jones
Scénariste.s :
Christopher Bidmead
Guest.s :
Jeff Rawle
,
Maurice O'Connell
,
Peter Gilmore
,
Richard Ashley
,
William Lucas
,
Peter Davison
Bon, ce n’est sans doute pas avec Frontios que la saison se réveillera.
Christopher H. Bidmead a chapeauté la saison 18, offert le merveilleux Logopolis et l’intéressant Castrovalva, mais là j’ai peur que ses idées arrivent à leur fin. Le script est banal tout au plus, avec une n-ième histoire de colons terriens “parmi les derniers humains”, sur une planète, avec une équipe scientifique dont un vieux gentil qui fait tout de suite confiance au Docteur VS une équipe militaire qui s’en méfie. Le script sépare les compagnons du Docteur comme il est de coutume avec l’ère Davison, ce qui est étonnant et pas sain à long terme (franchement je sais que Turlough part bientôt et ce compagnon n’aura absolument rien donné de bien depuis Enlightenment).
Il y a vaguement cette idée d”’invasion lente” qui est annoncée par des météorites, mais j’avoue que je ne saisis pas le lien que font tous les humains entre des chutes de pierres et une attaque ennemie… les mecs voient quand même des pluies de météorites et se disent “c’est une invasion alienne ! protégeons-nous !”. Okay. Même le Docteur va dans leur sens. Du coup, ça spoile un futur élément du scénario alors que ça aurait pu être une bonne surprise et un bon postulat en soi, "une haute activité étrange de météorites", sans annoncer que ça vient d'un autre race.
Le côté “colonie de survie” à la The Expanse ou The 100 fait assez “moderne” dans l’idée et sauve un peu l’épisode en donnant un contexte un peu intéressant à la planète, il y a toute une ambiance “dernier espoir de l’humanité” pas trop dégueue. Même si, bon… les personnages sont tous convenus et la situation ne semble pas si intrigante que cela.
Cette introduction est surtout plombée par une réalisation absolument hideuse. Je ne comprends pas le manque de budget incroyable de la saison alors qu’elle n’est même pas la plus fauchée. Les conditions de tournage étaient-elles si terribles ? Tout est en studio et rien ne respire. Comment ne pas rire quand Turlough, Tegan et une scientifique escaladent leur vaisseau et débarquent en haut sur un immense fond blanc qui est censé être le ciel étoilé que nous avons vu dans le seul plan “VFX” au début de l’épisode ? Au-delà des décors, les costumes font la grave erreur de tous être les mêmes pyjamas uniformes hideux tout droit sortis de la décennie précédente, et je ne parle pas des accessoires absolument ridicules (la “batterie” qui ressemble à un bocal de fluide vert).
Five va plutôt à 1000 à l’heure dans l’épisode ce qui est rafraîchissant, mais quand tout le reste est un fardeau, Peter Davison ne peut juste pas porter l’épisode sur ses épaules comme le faisait Tom Baker. Et puis, on passe quand même 5 minutes dans le TARDIS au début à débattre de s’il faut oui ou non intervenir sur la planète, même si c’est “contraire aux règles”, alors que le spectateur sait d’avance qu’il le fera. Puis il le fait, sans trop d’explications, et part immédiatement aider un blessé.
J’avoue que le début sert tout de même à poser les enjeux de la gravité du contexte, la dernière colonie humaine dans ses balbutiements, où tout est instable, etc. Mais, c’est tout de même bien mince pour une première partie bien peu originale, qui semble témoigner d’une fatigue de la série (ou peut-être est-ce juste moi…).
A noter que le cliffhanger “TARDIS détruit” n’était pas si courant dans la série classique par rapport à la nouvelle série, et que le TARDIS lui-même était beaucoup moins OP, donc ça fonctionne assez, finalement. Dommage que la suite n'en fera rien.