Image illustrative de Doctor Who
Image illustrative de Doctor Who

Doctor Who

Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...

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Terminée Anglaise, GB 25 minutes
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) 1963
12.11

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Image illustrative de l'épisode 22.13 - La révélation des Daleks - Partie 2

Revelation of the Daleks (2)

Voir partie 1...

Diffusion originale : 30 mars 1985

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Diffusion française : 30 mars 1985
Réalisat.eur.rice.s : Graeme Harper
Scénariste.s : Eric Saward
Guest.s : Alexei Sayle , Bridget Lynch-Blosse , Clive Swift , Colin Spaull , Eleanor Bron , Jenny Tomasin , John Ogwen , Penelope Lee , Stephen Flynn , Trevor Cooper , William Gaunt , Terry Molloy , Hugh Walters , John Scott Martin , Cy Town , Royce Mills , Roy Skelton

Tous les avis

Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis défavorable Déposé le 11 janvier 2021 à 02:40

,Moi : “Olala la première partie de l’épisode était assez cool ! J’espère que la suite sera aussi bien !”

Le Docteur :


Don't be too certain of that. You'll be lucky to be alive at the end of this.

C’est assez n’importe quoi et très triste comme épisode. Quasiment rien n'a de sens...

Le coup du DJ qui sert à divertir les "morts" (suspendus avant leur décès), sous-entendu par l'épisode précédent, est un move pas mal pour ouvrir l'épisode. Il se moque de l'accent américain de Peri, qui est effectivement faux car l'actrice est tout ce qu'il y a de plus britannique.

Du reste... TROP. D'INTRIGUES. Et c'est un bordel. Et rien n'est abouti.

Il y a vraiment un trop plein de personnages qui rend vraiment caduque énormément de choses.

Déjà, cette horrible romance avec Jobel le directeur et son assistante qui est avec les Daleks, en fait non, ah mais si et elle le tue quand même. A quoi ça sert au juste ? L'actrice est d'ailleurs très médiocre. Je conçois que beaucoup de choses de l'épisode, leur intrigue en tête, sont censées être humoristiques (la mort de Jobel est assez "drôle" dans le sens où il tombe de façon dramatique et en perd sa perruque)... Mais à QUOI ça sert dans une histoire de Daleks qui utilisent une société de pompes funèbres du futur pour créer de nouveaux clones ? Sans même exiger un lien avec l'intrigue du jour, au moins que ça ait un intérêt dans les thèmes, ou pour le world-building, ou que ce soit juste divertissant. Ce n'est rien de tout cela. Ces deux personnages sont un reste de la version initiale de l’épisode qu’avait en tête Saward, inspiré d’une pièce de théâtre un peu burlesque. Mais pourquoi faire ça ? Qu'est-ce que cela apporte à l'univers, à la série, à l'histoire du jour sur les Daleks ? Rien.

Idem, pourquoi toute cette sous-intrigue sur la cheffe de l'usine, Kara, qui trahit Davros dans son dos pour envoyer deux mercenaires... si c'est juste pour que Davros la convoque et qu'elle se fasse tuer ? Quel dommage alors que l'actrice était top (elle faisait le caméo d'une des deux critiques d'art dans la gallerie de City of Death).

Et les deux mercenaires puisqu'on en parle : on fait tout un paquet sur le plus vieux, un assassin visiblement connu de réputation, que le Docteur "admire"/respecte (d'ailleurs pourquoi ? c'est pas censé être un tueur à gage ?...). Pourquoi tout ce focus ? Son sacrifice final où il fait tout sauter est une fin facile à mes yeux. Quel était l'intérêt ? L’humour ? Une blague sur trois avec lui fonctionne à peu près, mais c'est parfois gênant (quand il caresse les cheveux de son acolyte mort à la fin) et ni assez fin, ni assez exagéré. Un entre-deux étrange qui ne me plait pas trop.

Tout se résout en cinq secondes et tous les personnages meurent les uns après les autres. Je n'ai pas de problème avec le body count ou la violence des scènes, mais j'ai la désagréable sensation qu'absolument aucun personnage n'a été un minimum développé... ou juste utile ! Pareil pour les deux pilleurs de tombes que j'aimais bien. Ils se sont révélés être de simples outils, avec la fille du père que le Doc était venu voir (drôle de coïncidence d'ailleurs, mais osef car elle meurt trop vite pour que ça ait un quelconque intérêt et ne parle jamais au Doc de cela).

Bref tout manque cruellement de liants, de payoff, d'impact émotionnel.

Ou alors peut-être que tout servait à décrire un univers particulier et faire passer une certaine satire. Si c'est le cas, je dois avouer que celle-ci m'échappe : je trouve même que le contexte aura été très peu exploré. La pseudo-mort du Docteur était un piège, l'idée d'attirer le Docteur en annonçant la mort d'un ami scientifique était aussi juste un leurre. Et d’ailleurs, pourquoi Davros veut attirer le Docteur ?... Il n’est pas vraiment au top de sa forme, l'amener dans un piège ok, mais encore faut-il que le piège soit constitué d'autre chose que "je l'amène sur ma planète sans qu'il ne sache que je suis là". Genre, créativité zéro. Davros met énormément de temps à le capturer, le laissant vadrouiller.

L’histoire est juste partie en couille, je n’ai pas d’autres mots. Tout est bourré de trous et rien ne décolle. Et la société Tranquille Repos, qui existait apparemment avant Davros, est très peu développée. Comment Davros a su se hisser si haut dans cette compagnie ?

Le DJ est en fait vraiment l'élément le plus sympathique/foufou du lot, et c'est pas glorieux non plus, c’est dire.

Et quelle est cette histoire de la tête de Davros qui était en fait une doublure holographique lui servant de leurre. Pourquoi ? Balek. Comment a-t-il son corps ? Osef.  Sérieux quel intérêt de ce "twist" ? Davros qui ne fait absolument rien de l'épisode. Il se la joue Palpatine avec quelques éclairs, a la discussion la plus convenue du monde avec le Docteur qu'il ne rencontre que cinq minutes, et s'éclipse.

Tout est ultra textbook. "Je suis votre créateur !" "Vous obéirez aux Daleks" "Vous êtes fous, Davros" "Voici une de mes nouvelles inventions pour aider les Daleks" "Vous avez perdu, Davros". Il n'y a vraiment aucune surprise, aucun retournement de situation. L'épisode a joué toutes ses cartes dans sa première partie. L'épisode est une gigantesque introduction, suivie par le climax immédiat. Tu apprends que Davros a mis en place un plan, et hop, il se fait arrêter. Tu découvres la vie de 5/6 personnages importants, paf, ils se font tuer. Sans déconner, rien ne se passe ! Davros et le Docteur finissent carrément même leur dialogue par un "bon on en restera pas là, on se reverra encore !"... Absolument tous les pires choix sont pris par l'épisode.

Les Daleks ne posent aucune menace, et sont quasi absents.

La réalisation si belle du premier épisode est ici à son basique. Il y a cet aspect "techno cheap futuriste" assez typique du Doctor Who 80's qui me rébute un peu (le laboratoire de Davros n'a franchement aucun sens), les scènes d'action sont peu impressionnantes au mieux (je sais que c'est Doctor Who, mais quand même).

Il y a une ou deux bonnes idées, allez. Le fait d'amener les Daleks anti-Davros dans l'histoire qui embarquent leur ancien chef. Ca dure 5 minutes, ça soulève surtout plein de questions qui auraient dû être au centre (comment ils sont là ? c'est pas un peu un coup de chance ? pourquoi disent-ils qu'ils vont surveiller le Docteur et ne le font pas ?). Et puis cette rivalité entre la faction de Davros et les fidèles de l'Empereur Dalek, c'est totalement juste pour faire un pont avec Resurrection, mille fois plus intéressant et mieux traité. Maiis booon, c'est mieux que rien.

Le coup du fusil de Tchekov des fleurs qui peuvent donner une seconde vie à la planète après leur futur changement d'activité imposée, c'est... pas trop mal... Ça aurait plus d'impact si, comme je l'ai déjà dit, l'univers de la planète Nekros pré-Davros était mieux présenté - les personnages ont passé tout le sérial comme si c'était vraiment une routine et commencent seulement à dire après "olala j'aimais bien quand Davros n'était pas là" - l'épisode aurait pu faire un effort là-dessus. Ca aurait été aussi mieux si au moins 1 ou 2 personnages qu'on connait un peu avait survécu, plutôt que deux quasi-figurants.

"Tout ça pour ça ?", me dis-je.

Je ne me suis pas non plus fait chier (la première partie était paradoxalement plus lente) mais voilà. Cet épisode est juste la définition inverse de la cohérence, et l’humour/le world-building/la réal de la première partie sont tous partis en vacances. Saward a aussi probablement juste rushé son script.

On en profite aussi pour dire adieu au format pellicule de film pour les scènes extérieures après cet épisode, dommage franchement, ça n’aidera pas à faire oublier qu’on est 90% du temps dans un studio de la BBC.

Je ne trouve en fait presque rien à dire de positif sur l'épisode.

Une bien triste fin, d'une saison qui n'a fait que chuter petit à petit depuis ses deux premiers épisodes. C'est bien dommage. La série subira un hiatus après cette saison d’un an, décalant ensuite la diffusion des saisons suivantes. C’est d’ailleurs pour ça que la réplique finale est coupée avec un freeze frame bizarre, mais involontairement marquant et artistique pour le coup.

Et même si je ne déteste pas la saison, il n’est pas dur de voir que la série s’essoufflait, ses “grands moments” potentiels (Two Doctors, Revelation) tombant aussi à plat.

Moyenne du sérial : 11/20 grâce à la première partie


9

2 notes

Connectez-vous pour noter cet épisode
Avatar de Galax
Galax a noté cet épisode - 8
11 janv. 2021
Avatar de OmarKhayyam
OmarKhayyam a noté cet épisode - 10
12 janv. 2021

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