Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
Lire le résumé complet >
Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
0 avis favorable
0 avis neutre
0 avis défavorable
3.34 - Les as de la gâchette - Partie 1 (des vacances pour le docteur)
A Holiday for the Doctor
Le TARDIS se matérialise dans la ville de Tombstone, à l'époque du Far West. Après s'être fait interroger par le Shérif Wyatt Earp, le Docteur, ayant très mal aux dents décide d'aller voir l'unique dentiste de la ville, un certain Doc Holliday tandis que Steven et Dodo se rendent dans un saloon pour y réserver des chambres. À l’intérieur, les frères Clanton et Seth Harper les entendant parler du Docteur, pensent qu'il s'agit du Doc Holliday qu'ils cherchent à tuer. À la suite de quelques quiproquos, Doc Holliday a vent de cette méprise et, profitant de la situation, donne son arme au Docteur pour le faire passer pour lui. Alors que le Docteur se rend dans le Saloon de la dernière Chance, les Clanton forcent Dodo à jouer du piano et Steven à chanter.
Diffusion originale : 30 avril 1966
Diffusion française :
30 avril 1966
Réalisat.eur.rice.s :
Rex Tucker
Scénariste.s :
Donald Cotton
Guest.s :
Anthony Jacobs
,
David Cole
,
John Alderson
,
Maurice Good
,
Shane Rimmer
,
Sheena Marshe
,
William Hurndall
,
Jackie Lane
Après un The Celestial Toymaker désastreux, Doctor Who poursuit sa longue troisième saison par un nouvel épisode qui s'augure déjà comme beaucoup plus sympathique : The Gunfighters. The Gunfighters qui au contraire de son prédécesseur, existe, et je pense que comme pour ce dernier, l'épisode aurait été insupportable en reconstitué. Et le fait qu'il existe est bien évidemment pour le spectateur suivant cette troisième année du show dans son ordre un plus en soi dans une saison aussi dévastée par la junking policy de la BBC (c'est le 8ème épisode sur 10 de la saison et seulement le 2ème d'entre eux qui existe dans son intégralité. Eh oui ...).
L'épisode se traîne d'ailleurs une réputation assez dégueulasse sur internet (il est souvent cité non seulement comme l'un des moins bons Hartnell mais aussi comme l'un des tous pires épisodes de la série classique) que j'avoue très franchement avoir du mal à comprendre.
Car l'épisode est pour l'instant dans la pure moyenne de ce qu'a toujours fait la série classique jusque-là. Ni plus, certes. Mais absolument ni moins.
On a là une première partie purement introductive qui fait son job et qui le fait bien. Alors certes ont pourra toujours reprocher au rythme de l’épisode de prendre tout une partie pour s’introduire quand d’autre parviennent à un tel résultat en moins de temps, mais c’est vraiment tout ce qu’on pourra lui reprocher tant cette dernière est réussie. A la rigueur, peut être aussi l'aftermatch de la dernière scéne débillissime de l'épisode précédent qui nous fait perdre du temps à être réglée ici (bien que ce soit rentabilisé au maximum pour introduire un point important de ce qui nous intéresse ici), mais vraiment rien de plus.
Car à la fin de cette première partie, on a clairement identifié le contexte, les enjeux, les personnages (tout en gardant une part de mystère pour continuer à cultiver l’intérêt) et surtout, et c’est un point sur lequel l’épisode est pour l’instant assez réussi, l’environnement. Car si certes tout ceci repose sur les grands clichés et stéréotypes du Far West, un très gros boulot a été fait pour nous immerger au possible dans cette époque (des décors et costumes entièrement construits à la chanson qui sert de structure narrative à l’épisode, une idée d’ailleurs alors inédite et novatrice dans Doctor Who), suffisamment en tout cas pour que malgré son manque de finesse dans la représentation de cette époque, on y croit et on soit bien plongé dedans.
On notera également de nombreux échanges savoureux entre le Docteur et ses compagnons ainsi qu'un sérieux regain de dynamisme de cette équipe Tardisienne là fort appréciable après sa mise à mal lors de The Celestial Toymaker, et en particulier d'une amélioration du personnage de Dodo qui était juste insupportable l'épisode précédent.
En résumé, une première partie limitée de par le fait qu’elle n’est qu’une longue introduction, mais qui a le mérite d’avoir réussi cette dernière parfaitement, en plus de nous proposer un cadre soigné et une technique narrative alors inédite dans la série. S’il n’y a à la sortie de cette première partie pas de quoi grimper aux rideaux, la réputation merdique que se farcit l’épisode reste en revanche pour l’instant un mystère complet.