Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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3.44 - Les machines de guerre - Partie 3
The War Machines (3)
Voir partie 1...
Diffusion originale : 09 juillet 1966
Diffusion française :
09 juillet 1966
Réalisat.eur.rice.s :
Michael Ferguson
Scénariste.s :
Ian Stuart Black
Guest.s :
Alan Curtis
,
Eddie Davis
,
John Boyd-Brent
,
John Cater
,
Robin Dawson
,
William Mervyn
,
Wotan
,
John Harvey
The War Machines se poursuit, et dans la pure lignée de ses deux parties précédentes mais en encore plus radical.
Puisque tout d'abord elle en extrapole les qualités. Le côté novateur est plus que jamais présent sur bien des points : l'intervention de l'armée préfigure totalement UNIT, le Docteur se rendant délibérément au coeur du danger au lieu de le fuir pour trouver un meilleur moyen de le contrer aussi, et si on excepte le fait que le rayon de la mort des War Machines soit un jezer de fumée vapeur à cause duquel la scène de la fusillade est un pur bordel filmique, il s'en dégage toutefois une énergie, ressentie dans tous l'épisode d'ailleurs, très particulière et inhabituelle à l'ère One en cette scène et en cet épisode.
Mais aussi puisqu'il en accentue les défauts ! L'intrigue de Wotan et les acteurs hypnotisés font plus cheap / crétins que jamais et les War Machines en action sont moyennement efficace, et justement à cause de ce bordel filmique sur la scène d'action en fait, à la fois sublime dans ce qu'elle représente et ce qu'elle génère et pourtant très bancal dans son rendu. Ce serait d'ailleurs une belle description de l'épisode jusqu'à présent, qui est très paradoxal sur certains points.
Reste que j'ai une affection toute particulière pour cette partie précise par rapport aux 3 autres pour une seule raison : le plan final sur le Docteur faisant face à la War Machine. Non seulement ça en jette à fond sur un plan visuel comme au niveau du jeu d'acteur où Hartnell donne tout ce qu'il a, mais la symbolique derrière ces quelques minutes est extrêmement forte non seulement pour le spectateur, mais dans l'histoire de la série. Pour la 1ère fois, on voit le Docteur réellement près à se tenir devant son ennemi et à se mettre en travers de son chemin, pour protéger coûte que coûte les autres. A cette seconde précise, le Docteur a enfin achevé sa transformation du vieillard bougon uniquement motivé par l'enrichissement de sa culture personnelle et de ses recherches, insouciant des êtres humains et des autres âmes en peines de la galaxie, en le héros sans peur défenseur de la veuve et de l'orphelin qu'il sera désormais pour le reste de sa vie.
Rien que pour cette image très forte, aisément la plus mémorable de l'épisode, et le grand moment qu'elle symbolise dans la vie du Docteur et particulièrement de celui là que j'accorde à cette 3ème partie qui vaut sans cela le niveau des deux autres, un point supplémentaire. On en a fait du chemin depuis le fugitif aigri et désagréable de Gallifrey ...
Bref, une avant dernière partie toujours dans le move avec en plus un magnifique bonus final. The War Machines aura t'il cependant la chance de se conclure aussi bien voire mieux que ce qu'il a fait jusqu'à présent ? Tout semble là pour qu'il en soit ainsi, en tout cas ...