J'entame Fleabag comme si je n'avais rien d'autre à regarder (LOL), mais 12x26 minutes me parait être un bon compromis ! Sans trouver ce premier épisode extraordinaire, je le trouve authentique, original, rythmé, bien écrit et bien interprété. J'adore les appartés, je suis friande de ce style-là, et c'est parfait pour cette série puisque Fleabag est le centre de gravité de l'histoire. J'ai lu qu'il y avait des déçus par rapport à l'humour, d'autres qui au contraire avaient beaucoup ri, pour ma part l'humour fonctionne autant que l'amertume puisque c'est du cynisme. Je n'étais pas morte de rire, mais j'ai trouvé certains passages amusants, et les moments plus graves et plus tristes m'ont également touchée. J'adhère.

Je suis très fan des séries humoristiques dépressives qui cultivent le malaise, me voici donc comblé avec ce pilot.

Au-delà de l'aspect tranche de vie plutôt réussi (quand on a Olivia Colman en rôle secondaire, difficile de faire la fine bouche), j'ai apprécié les dernières secondes de l'épisode qui donnent une amertume toute particulière à ce que nous venons de voir.

Je suis surpris de voir que les gens trouvent ça drôle, moi j'ai trouvé ça profondément triste, je n'ai ri qu'une seule fois durant tout l'épisode.

J'aime beaucoup sinon, la photographie/réal est magnifique pour une petite série, l'actrice principale et la narration sont géniaux, c'est original, bref ça me plait et hâte de voir la suite!

OK.

J'adore cette actrice. A chaque regard caméra elle me fait marrer, elle a des mimiques tellement drôle.

Mais après oui, je rejoins Altaïr, y'a une certain tristesse qui ressort de tout ça qu'on arrive pas à identifier avant la fin.

Mais quand même qu'est ce que j'ai ri.

Je vais m'assurer que ma copine ne regarde pas des discours d'Obama en douce maintenant, c'est malin.

Drôle ?

Au contraire moi je trouve cette série d'une tristesse infinie...

Certes on rit par moments, mais c'est toujours un rire jaune, amer. L'héroïne est profondément malheureuse et en train de partir en vrille, et ce n'est pas un mince exploit pour l'actrice de parvenir à nous le faire sentir en permanence derrière son sourire de façade - et ce bien avant qu'on comprenne pourquoi elle est ainsi.

Gros coup de cœur pour le personnage de la soeur, Obama, et les conférences féministes <3

Je confirme, c'est très drôle.

Dès le début, on est en connection directe avec le personnage principal grâce à ses nombreux regards caméras. Nombreux au début mais qui s'étalent par la suite... Et heureusement car si c'est utile au début, ça aurait risqué de devenir assez lourd par la suite...

Mais ce sont des regards qui rendent presque le téléspectateur acteur dans la scène, comme si l'on était déjà pote avec Fleabag depuis longtemps, et qu'on était à côté d'elle dans la scène, à rire avec elle de la situation.

On pourra remarquer, d'ailleurs, que ces regards n'apparaissent qu'à des moments où la situation prête à se moquer. À la fin de l'épisode, lorsque l'on se retrouve avec une Fleabag limite dépressive, la quantité de regards deviendra infime...

Pour le reste, c'est extrêmement bien rythmé (au début), très bien interprété (notament l'actrice principale, exubérément excellente) et très drôle. Hilarant, parfois, même. Mention spéciale pour le passage avec Barack Obama.

Y'a juste le dernier tiers de l'épisode beaucoup plus posé, qui m'a gêné... Après un tel rythme, j'ai parfois eu la légère impression de m'ennuyer. Comme si j'avais roulé à 200 à l'heure sur l'autoroute et que je me retrouvais d'un coup sur un chemin de campagne à rouler à 30...

Du coup, j'espère que le rythme sera un peu plus régulier par la suite...

Ah oui et puis j'ai pas non plus compris pourquoi elle a lâché le mec aux dents longues comme ça... C'était quoi le problème ?

Mais bon, cela reste visiblement une bonne comédie anglaise. C'est dommage qu'il ait fallu attendre qu'elle passe aux États-Unis pour que l'on se rende compte de son existence...