Normal d'avoir l'impression d'étouffer durant un épisode où la moitié du temps est passée dans un caisson hyperbare, et l'autre avec des personnages qui sont sous masque à oxygène. Je pense que c'est voulu et ça fonctionne très bien (mais c'est vrai que ces deux premiers épisodes sont ultra anxiogènes)

Le chef des urgences est un très bon personnage de mentor pour nos jeunes, j'aime bien.

Mais c'est vrai que les intrigues autour d'Arben et de Chloé font du sur place pour le moment et présente une collection de gros plans sur leurs visages et guère plus. Scénartistiquement  j'imagine que c'est pour nous rappeler qu'ils sont bien présents et qu'ils ont encore un rôle à jouer, même si leur heure n'est pas encore venue.

Un épisode en apnée, pour reprendre la thématique de l'épisode, où, je rejoints Koss, le tout-actionner nous empêche de respirer, on a l’impression d’étouffer.

J'ai néanmoins découvert ce drôle d'appareil qu'est le caisson de respiration. 

Je suis d'accord avec Koss sur la partie concernant Arben. Il a beau être honteux de la manière dont son départ s'est passé, sa réaction est complètement surjoué. C'est dommage car ça décrédibilise une partie de l'épisode.

Cela étant, je fais clairement la fine bouche, car tout le reste est excellent. La tension du premier épisode ne descend pas, et je dirais même qu'elle continue de monter (alors que je ne pensais pas cela possible). La scène dans le caisson est d'une angoisse indescriptible. Et globalement, tout l'épisode vous laisse une dose d'adrénaline malaisante.

Je ne sais pas ce qui va se passer par la suite, et honnêtement, je m'en fiche. Je crois que je suis prise dans le même tourbillon que les médecins, à analyser ce qui se passe au moment T, car il se passe trop de choses pour extrapôler.

Deux problèmes surviennent très rapidement.

Premièrement, le sentiment d'urgence ne laisse aucun répit au récit pour se reposer. La scène dans le caisson est ultra anxiogène, mais elle est bloquée entre deux autres moments d'urgence, dans un tourbillon sans fin.

Deuxièmement, la direction d'acteurs pose parfois problème. Cela se voit particulièrement sur les scènes où les personnages sont comme ébétés de ce qui leur arrive : Hugo qui fait un malaise, Chloé qui reste interdite devant son inutilité et Arben, qui est perdu sur le parking pendant de très longues minutes. Alors oui, revenir à l'hôpital pour ce personnage est honteux, mais vraiment tout parait comme exagéré dans chacun de ces mouvements. C'est comme si la série avait besoin de faire surjouer ces moments aux personnages, comme si elle ne leur faisait pas assez confiance, ce qui est un peu dommage.