J’appelle ça « le syndrome House of Haunting Hill ». Lorsqu’un personnage refuse de dire une vérité, pour des raisons bidon, le faisant passer pour un connard complet, alors qu’il suffirait de communiquer pour régler le malentendu.

Tout ça pour dire que j’aime bien Arben, il offre même les meilleurs moments de l’épisode, notamment lorsqu’il échange avec Chloé (il y a même ce parallèle terrifiant entre ces deux déchus, avec Chloé qui est en train de réaliser qu’elle n’est pas que physiquement handicapée, mais son esprit aussi l’a trahi), mais sa storyline commence à s’infecter, il faut changer les bandages.

Par contre, Bouli Lanners est vraiment époustouflant

La pression était déjà énorme, et elle continue d'augmenter. Elle augmente et les gens craquent. Tous différemment, mais ils craquent. Il y'a le Docteur Brun, qui hurle sur son équipe, mais qui hurle surtout sur le sytème en place. Il y'a Alyson, qui s'endort sans le vouloir alors qu'elle voulait se donner à fond. Il y'a Chloé, qui est dans le déni total de sa maladie, mais qui n'a pas le choix pour continuer à exercer. Et il y'a Igor. Ce mec sympa qui a l'air compétent mais avec une bride de nonchalence qui le rend sympathique. Finalement, c'est peut-être lui le pire, car on ne le voyait pas du tout venir.

Une partie du salut viendra éventuellement d'Arben. Mais sa situation semble particulièrement compliquée.

Brun se trompe de colère et Thomas Litti le sait. Le docteur engueule des aides soignant.es, des infirmiers, des infimières et des médecins, qui ne sont pas responsables de la situation. Le vrai responsable, c'est l'Etat et c'est montré de manière constante depuis la saison 1. Tout ce stress cumulé, toute cette urgence sans cesse répoussée (à tel point que parfois, j'ai l'impression de regarder The Shield),  va forcément mal se terminer.