La Théorie des Balls continue son exploration passionnante de la condition humaine. Les points de vue se confrontent, on se remémore le passé en tentant d'en cerner la substantifique moelle.

Il y a du Kurosawa dans cette quête de vérité, comme un Rashomon en plus moderne. On parle politique, confrontation des genres, conflits familiaux ... Et bien sûr, de gros pédés et de bouffeuses de cul.

(Y'a quand même un truc passionnant, c'est que la Mariée sans Culotte, comme l'Abominable Bride de Sherlock, sont 2 tentatives foireuses de contrer les accusations de sexisme de certains spectateurs. Oui, j'ai réussi à comparer la Théorie des Balls et Sherlock.)

Ca part déjà en vrille. Héloïse attend deux semaines pour questionner ses amis sur le jour du mariage. DEUX. SEMAINES. C'est un truc que normalement tu fais directement pour comprendre ce qu'il se passe.

Cerise sur le gâteau, Chris est un effroyable misogyne. Il a toujours été un personnage boarder-line, mais son écriture parvenait toujours à le rattraper au dernier moment. Là, il est franchement très antipathique et sa "rédemption" n'y change rien.