Il y a des courts-métrages qui parviennent très bien à définir des personnages en quelques minutes... Pour moi c'est pas le format qui est en cause, mais l'écriture.
Love, Death & Robots
Créatures terrifiantes, méchantes surprises et comédie noire convergent dans cette anthologie d’animation pour adulte présentée par Tim Miller et David Fincher. Une collection de courts métrages animés en tous genres: science fiction, fantasy, horreur et comédie.
En cours | Américaine, US | 13 minutes |
Animation, Fantasy, Horror, Science-Fiction, Action, Mini-Series, Science-Fiction & Fantastique | Netflix | 2019 |
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1.01 - L'Avantage de Sonnie
SONNIE'S EDGE
Dans l'univers des combats de "bêtes", Sonnie reste imbattable tant qu'elle garde son mordant.
Diffusion originale : 15 mars 2019
Diffusion française :
15 mars 2019
Réalisat.eur.rice.s :
Dave Wilson
Scénariste.s :
Philip Gelatt
,
Peter F. Hamilton
Guest.s :
Helen Sadler
,
Hayley McLaughlin
,
Time Winters
,
Omid Abtahi
,
Christine Adams
,
Hakeem Kae-Kazim
,
Braden Lynch
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 26 mars 2019 à 22:07 |
J'ai vraiment été surpris par la violence extrême, ainsi que le sexe gratuit. Je ne m'y attendais pas. Sinon, je rejoins un peu les autres avis : c'est assez moche et cela le sera encore plus dans quelques années, le format très court empêche de développer les personnages qui sont réduits à des silhouettes qui bougent (le méchant très méchant, la blonde sexy qui évidemment va jouer un mauvais coup), et l'histoire du viol comme quasi unique caractéristique de l’héroïne est (euphémisme) maladroite. Par contre, j'ai bien kiffé la bataille des monstres. |
Avis favorable | Déposé le 25 mars 2019 à 13:39 |
C'est un des épisodes "emblématiques" de la série, un des flagships pour la première saison d'ailleurs, et il est effectivement très réussi, bien qu'un peu surestimé à mes yeux (peut-être pas sur Série-All mais ailleurs). C'est notamment cet épisode qui est le plus souvent proposé en premier dans l'ordre aléatoire selon les comptes de Netflix (je ne capte toujours pas trop pourquoi ils ont fait ça, mais bon). Le combat de bêtes d'abord, était plutôt cool et justifie presque à lui seul le choix de l'animation, ce qui en fait un épisode à la DA assez réussie. Autrement c'est vrai que dans le reste de l'épisode c'est bien plus plat pour les personnages surtout : ce style fait toujours "fake" selon moi, et franchement si ce n'est pas pour les contrôler façon jeu vidéo à quoi ça sert d'adopter un style de jeu vidéo justement, qui vieillira très vite d'ici 10 ans ? Cela dit, cela a un sens aussi dans l'histoire avec ce côté "incarnation d'avatar". Bref, même si je ne suis pas fan du réalisme sur le papier surtout pour les personnages, c'est suffisamment justifié par l'intrigue et puis ce côté légèrement Cyberpunk avec les néons et la cage d'arène était vachement cool. Idem, le gore et les filles dénudées, ça peut paraître un peu surfait, mais même cela colle je trouve à toute la morale "il faut se méfier des apparences" sous-jacente. Ca ne casse pas trois briques, mais à nouveau, ça justifie le truc je trouve, ce qui fait que c'est certes peu original et très visuel, mais pas tellement gratuit pour autant, même si chacun peut penser le contraire là-dessus. L'histoire comporte un twist cool comme à chaque fois, c'est un peu le principe de la série. C'est aussi un de ses plus gros travers : lorsque le world-building est raté ou trop mince, faire un quart d'heure d'expo pour un twist de trente secondes sur une histoire qui n'aura jamais de suite et un univers jamais étendu, c'est très risqué et ça peut faire flop. Heureusement ce n'est pas le cas ici. Premièrement car le twist en question est vachement bien (personnellement, je ne l'ai pas vu venir). Deuxièmement car le reste de l'épisode n'est pas un long fleuve tranquille et réserve quelques changements de tons qui suffisent à maintenir notre intérêt (le combat et la trahison de la jolie assistante, certes deux issues plus prévisibles). Bref j'ai beaucoup aimé cette fin simplement pour l'effet "wow". Ce qui est aussi "marrant" (ironiquement) sur l'histoire d'après ce que j'ai lu, c'est que les machos un peu cons disent que c'est trop "SJW" et les féministes trop cliché et mal écrit. Personne n'est donc vraiment satisfait, à part ceux qui sont subjugués par les visuels. Preuve que sur le scénar, quelque chose ne va pas... Ou alors, quelque chose va très bien ? C'est assez ambigu et personnellement ça m'a pas mal plu. Parce que d'un côté on a un aspect "allez viens que je te colle une histoire de femme violée devenue bad-ass par revanche". Mais d'un côté, le scénario joue avec ça en citant ouvertemment que les personnages pensent que le fameux "avantage" de Sonnie sont des choses clichées : avant le combat on cite que c'est la seule femme de l'arène. Après le combat, on parle de son envie de revanche contre ses violeurs. Mais dans les deux cas, Sonnie le réfute et on finit par diverger avec le twist sur quelque chose de complètement différent : elle se bat simplement pour sa vie. Je trouve que ce "dodge" évite certes un peu la question, mais aussi, est super malin vu le format de la série. Certes si elle est dans un autre corps c'est à cause du viol, donc il y a quand même un lien et on pourrait un peu se dire que l'épisode évite les questions, mais d'un côté je ne peux m'empêcher de me dire qu'il détourne assez habilement la question du genre de Sonnie ou de son passé, pour quelque chose de centrée sur sa motivation, sur la peur de mourir et la haine de vivre. C'est tout de même vachement cool et ça ne m'a marqué qu'au second visionnage, d'ailleurs. On pourra toujours reprocher à LD&R cette manie de conclure sur un twist avec deux phrases d'explications à tout casser. Et certes, avec moins de temps, certains courts-métrages de Pixar sont plus profonds et plus aboutis par exemple. Peut-être parce que le style d'animation et le rythme ne cherche pas à "imiter du drame sérieux pour adultes" comme Sonnie's Edge. Mais cette sensation de n'assister qu'à une moitié d'épisode de drama classique, a aussi son charme et marque de façon peut-être moins durable, mais tout aussi "wow". Je pense que le moment est bien choisi d'ailleurs pour dire que tout de même, cela reste un projet original et comme Black Mirror, on est jamais à l'abri d'avoir un épisode sensas' après un que l'on n'aime pas. C'est très volatile comme série, mais je pense qu'on peut y trouver son compte, et celui-ci a fonctionné du tonnerre pour moi, même si je comprends qu'on n'adhère pas du tout au style ou à l'histoire. |
Avis défavorable | Déposé le 21 mars 2019 à 09:19 |
Ouais donc on est dans un classique "rape and revenge", avec une bonne dose de gore, de violence et de sexe pour titiller les hormones des spectateurs à testostéronne. Honnêtement, ça a zéro intérêt, le focus n'est pas du tout sur le drame vécu par l'héroïne mais sur des scènes complaisantes et clichées. Même graphiquement c'est pas si réussi que ça, franchement. Les décors sont très bien faits mais pas originaux pour un sou, et les personnages sont raides comme des piquets. On sent qu'il y a du budget, mais niveau inspiration artistique, c'est très bateau. En tant que fan de cinéma d'animation, je suis très déçue, j'avoue. |
Avis favorable | Déposé le 19 mars 2019 à 14:39 |
Une technique et une esthétique vraiment réussie, au profit d'une histoire digne de peu d'intérêt. Impossible pour moi de m'attacher ou de me laisser transporter dans cette histoire qui comporte plus de retournements scénaristiques que d'intrigues et de dialogues. Entre les twists du combats et les twist de fin, au final on perd tout impact. |
Eh bien moi j'ai plutôt aimé le format court-métrage, et le graphisme de cet épisode. Même si la fin est assez prévisible, j'ai adhéré au concept de cet épisode.