Peaky Blinders
En 1919, à Birmingham, soldats, révolutionnaires politiques et criminels combattent pour se faire une place dans le paysage industriel de l'après-Guerre. Le Parlement s'attend à une violente révolte, et Winston Churchill mobilise des forces spéciales pour contenir les menaces. La famille Shelby compte parmi les ...
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Terminée | Américaine, GB | 58 minutes |
Policier, Crime, Drama, Drame | BBC Two, BBC One, BBC iPlayer | 2013 |
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5.03 - Stratégies
Strategy
Aberama se rend à Glasgow pour se venger. Mosley fait chanter Tommy, qui décide de renverser la situation. Arthur perd tout contrôle en s'acharnant à retrouver Linda.
Diffusion originale : 01 septembre 2019
Diffusion française :
01 septembre 2019
Réalisat.eur.rice.s :
Anthony Byrne
Scénariste.s :
Steven Knight
Guest.s :
Annabelle Wallis
Plus classique, l'épisode continue pourtant de soulever des éléments importants. J'aime beaucoup la façon dont la série inclut les Shelby à l'histoire, avec cette année la montée du fascisme, en politique comme dans la vie de tous les jours. Depuis le début, les guerres que la famille a menées sont des guerres liées aux différentes nationalités (italiens, américains, russes) avec également le personnage d'Alfie qui était juif. Et surtout, les Shelby sont des gitans et donc première cible du nazisme, en plus d'être considérés comme des moins que rien par la société. Voir Thomas continuer d'essayer de gravir les échellons dans le contexte qui s'installe est d'autant plus intéressant. Il n'empêche que cette partie de l'histoire est plus poignante puisque directement liée à l'humanité.
Pour ce qui est des histoires personnelles, j'ai trouvé ça plus faible, avec Arthur qui va vraiment très loin, et Thomas un peu plus discret (Michael lance cependant l'idée d'une thérapie pour la première fois). Polly est trop discrète également, même si cette histoire de Gina voulant partir à NYC peut être intéressante.
J'ai bien aimé voir le meilleur comme le pire chez les personnages. Justiciers au début, mais meurtriers malgré tout. Rejetés par la société mais présents au Parlement. Sous couverture pour faire tomber les communistes, au moment où ils réalisent que le fascisme arrive. C'est rarement touchant, ou dans le pathos, mais il y a plein de détails qui font ressortir l'humanité des personnages pour le meilleur comme pour le pire. Et ce dernier plan est sublime !