Sambre
Fin des années 1980, dans le Nord de la France, des femmes sont violées tôt le matin, toujours de la même manière, sur la même route, le long de la rivière la Sambre. Les policiers ne prennent pas la mesure de ces agressions et ne font pas le lien entre elles. La justice est débordée devant les dossiers qui ...
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En cours | BE, FR | 52 minutes |
Crime | La Une, France 2 | 2023 |
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1.02 - Irène (la juge)
Episode 2
1996. Irène Dereux, jeune juge d’instruction, comprend qu’il y a un violeur en série qui sévit dans la région. Ce que personne n’a su ou voulu voir jusqu’ici… Elle est bouleversée par ces femmes détruites qui défilent dans son bureau, et veut tout faire pour qu’une enquête sérieuse soit menée. Mais elle doit faire face à un procureur très réticent sur cette affaire et des policiers récalcitrants à son égard. Ils ne comptent pas se laisser impressionner par une jeune magistrate de 27 ans.
Diffusion originale : 09 novembre 2023
Diffusion française :
09 novembre 2023
Réalisat.eur.rice.s :
Scénariste.s :
Guest.s :
Deuxième épisode et changement de point de vue sur l'affaire, on suit désormais Irène la juge d'instruction qui va lancer l'enquête en faisant le lien entre les crimes. Si les 65 minutes m'ont semblé parfois un peu longue à passer, cela reste néanmoins bien intéressant, car on nous explique, entre autres, que c'est le statut de la femme (jeune fonctionnaire de 25 ans, nouvellement arrivée et qui n'a pas sa langue dans la poche) qui va être un frein bien involontaire dans l'avancement de l'enquête, car personne (notamment la gent masculine) ne prend au sérieux son histoire de serial violeur.
Puis arrive la scène de fou, terriblement frustrante et rageante, mais aussi tellement invraisemblable qu'on peut douter qu'elle ai réellement eu lieu. Comment avec un portrait-robot si ressemblant (c'est littéralement le portrait craché du violeur, j'ai du mal à croire qu'on puisse rendre un résultat si précis et si réaliste), les policiers n'ont pas fait le lien avec Enzo, l'invitant même au commissariat, alors qu'ils viennent d'être briefer sur l'affaire et le suspect à retrouver, et permettant involontairement au psychopathe d'apprendre que son visage est recherché par la police ? Même si le fait que ce soit Enzo, lui-même, qui s'amuse de la ressemblance avec le visage dessiné désamorce un peu la coté incroyable de la chose, cela reste dur à avaler. Néanmoins, ce moment démontre aussi que les policiers tellement persuadés avoir affaire à un marginal sont à mille-lieux d'imaginer que le monstre se cache sous un visage familier et fréquenté de tous. Une fois le choc digéré et avec le recul, c'est assez intelligent, même si je reste persuadé qu'avec un portrait-robot un poil moins ressemblant, on y aurait davantage cru.