Sherlock
Les aventures modernisées du plus célèbre des enquêteurs : Sherlock Holmes et de son ami et assistant, le Dr Watson. Un remake vivant et drôle du classique de Arthur Conan Doyle revisité par Steven Moffat.
Terminée | Anglaise | 90 minutes |
Policier, Crime, Drama, Suspense | BBC One, France 4 | 2010 |
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3.00 - L'effroyable mariée
The Abominable Bride
We've been here before — but what if this wasn't the modern day but the late Victorian period? What if the world's most famous consulting detective and his best friend lived in a Baker Street of steam trains, hansom cabs, top hats and frock coats? Welcome to Sherlock in 1895. Holmes and Watson must investigate a mysterious ghostly bride prowling the streets with an unslakable thirst for revenge.
Diffusion originale : 01 janvier 2016
Diffusion française :
01 janvier 2016
Réalisat.eur.rice.s :
Douglas Mackinnon
Scénariste.s :
Mark Gatiss
,
Steven Moffat
Guest.s :
Natasha O'Keeffe
Tous les avis
Avis neutre | Déposé le 06 janvier 2016 à 22:53 |
Je suis un peu déçu, l'idée de base n'est pas mauvaise mais je m'attendais à quelque chose de plus excitant et un poil plus intéressant, l'intrigue n'est pas des plus passionnantes mais le plaisir de retrouver les personnages est bel et bien présent. Bref c'est sûrement le pire épisode de Sherlock, bien qu'il ne soit pas mauvais en soit. |
Avis neutre | Déposé le 06 janvier 2016 à 12:25 |
Méta. Méta ! Méta. Méta ? Méta ! Blague. Méta. Méta. Féminisme light. Méta. Blague. Méta. Méta ! Punchlines vides. Méta. M.E.T.A. Du scénario ? Ah non, on n'avait plus le temps. Moffat at his finest. |
Avis favorable | Déposé le 05 janvier 2016 à 22:42 |
Spoiler
La honte, j'avais déjà oublié l'épisode spécial.^^ J'ai eu du fanservice, de bons acteurs, une ambiance incroyable, et une belle réalisation. Bref, du Sherlock.^^ Par contre, c'était un épisode trop rempli à mes yeux. Et je dois avouer que j'ai trouvé la fin bâclée. En plus, cet épisode m'a fait le même effet que la saison 2 des Revenants... Concernant Moriarty, vivant ou mort, les 2 saisons suffisaient à ce personnage. Magnussen a bien prouvé que Sherlock pouvait avoir d'autres ennemis redoutables. Malgré ses "défauts", c'était sympa de revoir Sherlock après tout ce temps.^^ Et j'espère qu'il y aura des conséquences pour le final de la saison 3 dans la saison 4. |
Avis favorable | Déposé le 05 janvier 2016 à 10:09 |
J'ai du mal à "rentrer" dans Sherlock, désormais. Je ne sais pas si c'est de ma faute ou si c'est l'écriture qui est devenue effectivement trop artificielle, mais le constat est là : je me suis éloignée de la série. En soi cet épisode de Noël est plutôt agréable à suivre, et plein de facéties assez amusantes. Mais ça sonne trop souvent faux pour que j'aie vraiment accroché, et c'est trop centré sur Sherlock et son nombril, et sur les références lourdingues aux livres de Doyle et aux épisodes précédents. Le grand final avec les femmes cagoulées était ridicule et assez humiliant, j'ai trouvé. Enfin, j'ai quand même passé un bon moment. C'est juste triste de constater que la passion n'est plus là. |
Avis favorable | Déposé le 04 janvier 2016 à 10:20 |
Spoiler
Et Sherlock bascula ... La saison 3 annonçait la couleur : Sherlock était devenue une variation sur le canon holmesien, un jeu de miroirs/parodies/réécritures autour d'un mythe littéraire et de l'aura qui l'entoure. Une série écrite par des fans pour des fans, en définitive. En soi, c'est assez réjouissant. Moffat et Gatiss connaissent leur univers, leurs fans et les attentes qu'ils créent. Mais pour tout ce que l'épisode parvient à réussir (casting, réalisation, ambiance impec), il le perd sur le fond. La raison est simple, et sans doute assez personnelle : Je n'ai jamais été très convaincu par Moriarty, que ce soit d'ailleurs celui du canon Holmesien ou celui de la série. Le personnage n'était à l'origine qu'un outil scénaristique pour se débarrasser de Sherlock, et l'importance qui lui a été accordée par la suite me semble disproportionnée. La série se moque de cela lors de la scène des Chutes, qui parodie ce besoin perpétuel de revenir à LA scène culte de Conan Doyle. Mais d'un autre côté, la série accorde elle-même trop d'importance à Moriarty. Son rôle dans les 2 premières saisons était amplement suffisant à mon goût, et l'apparition de Magnussen prouvait qu'un autre rival pouvait concurrencer l'intelligence de Sherlock Holmes. Superposer passé et présent dans l'esprit de Sherlock Holmes était une idée audacieuse, mais j'ai eu l'impression que l'épisode s'écroulait sous le poids des enjeux. D'un côté, l'intrigue de The Abominable Bride dans le passé finit d'une bien piètre façon, ne sachant pas que choisir entre l'hommage, la parodie et le métatexte. En ce sens, la résolution, bien qu'intéressante, sonne plus comme une réponse des scénaristes aux fans, une justification teintée d'humour sur les failles de la série et de l'univers Holmesien. J'ai été déçu par cette conclusion sans véritable enjeu, surtout quand on la compare à la première heure qui parvient à créer une excellente ambiance et un mystère bien retors. Dans le présent, rien n'est très clairement expliqué, et la série semble plus jouer les prolongations en revenant sur les thématiques déjà essentielles durant les saisons précédentes (le rôle essentiel de Watson, l'affection que Mycroft porte à son frère, le lien entre Sherlock et Mary, le jeu de miroirs Sherlock/Moriarty) qu'apporter de véritables nouvelles pistes. Si Moriarty semble donc définitivement mort, il va désormais falloir que la saison 4 parvienne à justifier ce retour, et surtout ce qu'il implique : parvenir à ne pas obscurcir les enjeux finaux de His Last Vow (Sherlock meurtrier, sa sacrifiant pour Mary) et prouver l'utilité de cet épisode spécial, finalement assez maigre en réponses. J'avoue être vraiment divisé sur les dernières minutes de la saison 3, et cet épisode ne me rassure pas. Je ne voudrais pas que la série devienne une réflexion sur son propre statut de série. Et pourtant, c'est clairement le chemin emprunté depuis la saison 3, au détriment des enquêtes malheureusement. Je peux donc donner l'impression de faire la fine bouche. Je félicite les scénaristes et la prise de risque que représente cet épisode. Le jeu sur les temporalités/les époques m'a vraiment enthousiasmé, mais la finalité de tout cela me semble bien obscure. Encore une fois, il faudra attendre la suite pour en juger. Comme d'habitude. Et ce goût d'inachevé, pour une série aussi rare sur nos écrans, peut parfois être frustrant. Tellement frustrant. |
Avis favorable | Déposé le 03 janvier 2016 à 01:20 |
Ça fait toujours plaisir de voir cette série après tant de mois d'absence ! :D L'affaire était très sympa et ce lien aussi intense avec les épisodes précédent alors qu'on nous avait annoncé un hors-série était vachement cool et inattendu mais cette sorte d'Inception de l'esprit de Sherlock fait déjà vu et est donc loin de me mettre autant sur le cul qu'un Reichenbach Fall. Entre ça et les derniers épisodes de Dr Who, Steven Moffatt serait-il définitivement en train de tourner en rond ? |
Avis favorable | Déposé le 02 janvier 2016 à 23:38 |
Spoiler
Les 20 premières minutes m'ont agacé par leur similitude avec la saison 3, et son cabotinage sans fin. Par la suite, l'histoire a vraiment décollé et j'ai beaucoup aimé cette intrigue à (nombreux) tiroirs et tous ces clins d’œil. Quel casting quand même... |
Avis favorable | Déposé le 02 janvier 2016 à 16:43 |
Spoiler
Nous qui imaginions un spécial pour se détendre, hors-saison et qui nous change les idées, ou nous éclaire peut-être sur les événements de la fin de saison 3… Je suis assez partagé sur ce special, que j’ai toujours trouvé presque OVNI dans la série. Je l’aime bien, mais pas pour tout. Les qualités de l’épisode sont relatives à celles de la série : dialogues percutants souvent drôles, créativité dans les adaptations policières, excellente dynamique entre Cumberbatch et Watson, univers fourmillant d’idées (tellement qu’on dirait qu’aucun épisode n’arrive jamais à toutes les exploiter à leur juste valeur)… Et en plus, la grosse force de l’épisode à mon sens, c’est de parvenir à piéger le spectateur en transformat ce spécial totalement fictif et hors-série (et marketé comme tel), en vrai partie intégrante du canon de la série. Les séquences où on comprend progressivement que tout cela est une expérience du palais mental de Sherlock dans son esprit, sont non seulement cohérentes et préparées avec soin (”the virus in the data”), elles sont aussi très intelligentes. Il faut saluer le talent de Benedict Cumberbatch qui parvient à laisser des pointes de “modernisme” dans son jeu pour nous faire écho à sa version électrisante du présent qu’on connaît bien. Bref, j’adore ce twist, qui constitue tout de même l’élément central de ce spécial, et je trouve qu’ils l’ont lié à merveille avec le timing de la série en fin de saison 3. De plus, le mini-rebondissement à la “Inception” où au premier réveil de Sherlock, on sent que les personnages sont légèrement trop dans le pathos pour être la réalité, mais que ça révèle aussi comment Sherlock les imagine et les comprend, est aussi très malin. Car ce concept de “liste” comme ultime preuve de confiance entre les deux frères est bien canon par exemple, et est excellent. Mais il y a tout de même aussi la sensation que cet épisode se perd en chemin au moment justement où il révèle toute la raison de son existence. Au point où on se demande, si ça ne valait pas mieux le coup d’en faire un spécial déconnecté. Le premier tiers de l'épisode était classique mais très efficace, reposant sur le très bon pitch de délocaliser la série dans son ambiance originelle. Je suis assez fan de la façon amusante qu’a le special à re-jouer une autre fois la rencontre Holmes/Watson en détournant le pilote de la série et l’oeuvre de Doyle. On sent que les auteurs connaissent A Study in Scarlet par coeur et qu’ils pourraient créer une infinité de variations de cette histoire avec toujours de nouvelles idées. C’est la troisième fois qu’ils le font (après le Unaired Pilot et A Study in Pink) et c’est toujours autant maîtrisé, car ils y insufflent un angle méta très intéressant : en dévoilant que tout était issu de l’esprit de Sherlock, les auteurs font d’une pierre deux coups. Ils expliquent notamment pourquoi les détails sont aussi précis et fidèles à ce qu’on a vu dans le présent, par le fait que Sherlock aurait relu le blog de John avant de démarrer son trip. Cela explique aussi pourquoi on a accès à des scènes qui ne sont pas du point de vue de Holmes dans le passé. Et cela inscrit du coup toute la série (moderne) qu’on a suivie, comme potentiellement vue à travers le prisme du blog de John. En plus, je suis assez fan de l’explication de Sherlock qui vise à dire qu’il a relu le blog de son ami qui dresse toujours un portrait plus flatteur qu’il ne l’est sur son intelligence. Mine de rien, cette phrase subtile rappelle que Sherlock a finalement un peu de modestie en lui, valorise beaucoup la vision de son partenaire. Et c’est une superbe façon d’expliquer aussi que le narrateur de l’histoire, que ce soit John dans son blog ou Gatiss, Moffat ou même Conan Doyle, montrent toujours un Sherlock bien plus génial et intelligent qu’il ne doit l’être réellement, pour l’illusion et le frisson de l’enquête. Vraiment une idée géniale avec plein de degrés de lecture. Cela vaut pour tout l’épisode. Les transpositions anciennes d’une réinterprétation de la série, qui était elle-même une transposition moderne de l’oeuvre de Doyle, donne une situation juste unique en fiction. En tout cas, je ne l’ai jamais vue ailleurs. C’est assez fascinant de voir à quel point les auteurs parviennent à livrer en une seule proposition : 1) une enquête Holmesienne festive et classique, 2) une origin-story aux allures de spin-off, et 3) un double-commentaire en réadaptant à la fois le canon de Conan Doyle et leur propre canon, inscrivant ce dernier donc dans l’oeuvre commune de Sherlock. Magnifique. En revanche, dans le deuxième acte, il y a un gros ventre mou de l’épisode à mon sens, où celui-ci devient assez mal rythmé, assez moche (tous les passages nocturnes où l’éclairage est complètement pété), faiblement écrit, peu intéressant. Et qui se veut trop spécial à l’ambiance victorienne, et pas assez enquête intelligente. Cela nuit énormément à la résolution de l’enquête de la mariée dans le dernier acte. En effet, les personnages féminins brièvement introduits dans le special n’ont pas eu assez de présence, et la fin se retrouve à faire quelque chose de complètement grossier et kitsch, qui n’a pas vraiment de sens… ce que l’épisode admet ouvertement. Cette secte de femmes de l’ombre était en effet une image ridicule, et les personnages le disent. En fait c'est comme ça à peu près pour tout. C'est un épisode clairement méta sur le reste de la série. L'enquête aurait pu avoir comme réponse à peu près n'importe quoi : il aurait donc été facile de laisser quelques éléments inexpliqués vu que tout cela est raconté par Sherlock de manière fictive. Et c'est d'ailleurs le cas, le mystère étant assez incohérent sur certains points (Sherlock cite lui-même des plot holes). Sauf que… Sauf que tout le propos de l’épisode était de faire l'aveu de la négligence des scénaristes des personnages féminins depuis le début de la série. Et finalement, en balayant plus ou moins la résolution d’un revers de main, en avouant que le climax est un peu pété, la série fait aussi l’aveu qu’elle ne sait toujours bien quoi en faire. C’est un peu du féminisme-washing, au fond, et assez hypocrite que l’épisode nous fasse rire avec ces personnages d’arrière-plan :
… avant d’en faire littéralement un plot device. Si Molly, Hudson ou la gouvernante des Watson sont en effet des personnages secondaires et que je n’imaginais pas qu’elles occupent une place centrale, Mary aurait vraiment pu avoir une sous-intrigue plus développée que celle teasée ici, en lien avec Mycroft. Mycroft qui au passage, est obèse pour aucune raison que la façon gratuite dont les auteurs imaginent que Mark Gatiss a pris du poids (ce qui se voit à peine), et projettent leurs insécurités grossophobes sur le personnage de Sherlock. Aussi “in character” soit-il, je n’aime pas du tout cet angle d’approche, qui pénalise encore l’épisode et le rend très gênant dans certaines séquences. Bref, ça part un peu en vrille dans la partie victorienne. D’ailleurs, si la série prétend que rien n’a de sens, certaines explications ont pourtant vraiment du sens. Il y a par exemple l’explication maligne de la survie de la mariée qui parvient même à me donner une explication sur son jeu d’actrice que je trouvais très approximatif ; ou bien l’idée du Pepper Ghost comme technique réaliste pour expliquer un élément surnaturel anachronique, très ingénieuse ! Preuve que les auteurs ont su être intelligents lorsqu’il le fallait. Mais lorsqu’il s’agit d’être intelligent sur le sens de leur histoire et de bien écrire leurs personnages féminins, tout de suite, il n’y a plus personne et ça part en dédouanisation méta pour paraître intelligent mais ne pas se mouiller. L’épisode précipite donc son climax pour vite ramener ça à sa fascination maladive pour Moriarty. Et yen a un peu marre de Moriarty. Andrew Scott est toujours dans l’excès, même si le fait de savoir que c’était une hallucination spéciale colle mieux que son vrai personage. De plus, son inclusion était plutôt réussie dans l’épisode. Je suis assez fan de l’idée d’utiliser son suicide comme élément liant l’intrigue de l’abominable mariée dans le passé, avec son “retour”. J’aime aussi plutôt bien la métaphore que la chute ne tue pas, que c’est l’aterrissage qui tue, une sorte d’aveu que la série sait toujours gérer à la perfection ses mystères et ses ficelles, mais prêche souvent dans la résolution et dans les aftermath. A l’image des femmes de l’ombre de l’épisode. Ou bien de l’avion de Sherlock qui décolle en fin de saison 3… avant d’être ramené au sol de façon décevante, qui tue les enjeux de la série. La série a tout de même autant conscience de ses faiblesses que de ses forces, même si elle ne peut rien y faire dans les deux cas. J’aime aussi plutôt bien l’affrontement finale aux cascades, hommage évident à l’oeuvre originelle, qui sonne vraiment comme un cochage de nombreuses cases de la to-do list Holmesienne (avec la première mention du “Élémentaire, mon cher Watson” par exemple). Derrière le clin d’oeil, la scène raconte que Moriarty et Holmes étaient destinés à être les deux faces d’une même pièce, égales et antagonistes pour toujours, mais que ce que Moriarty n’a pas, c’est un Watson. Rien que la série n’avait pas déjà explicité. La métaphore est évidente et clairement plus grossière que dans la “vraie” série : ici, Watson surgit de l’ombre et vient pousser la scène vers un peu de ridicule, comme pour parodier ce moment culte trop adapté. J’aime plutôt bien cette déconstruction de l’oeuvre de Doyle, encore une fois. Mais, à nouveau, la série avait finalement déjà fait mieux elle-même, en fin de saison 2. Notamment en incluant tous les amis de Sherlock, et son frère, surtout Molly qui était justement l’oubliée de la série (et avait ainsi au contraire une place prépondérante). Là où ce special réduit l’ensemble à juste… un homme, Watson. Le réveil final dans le présent ne résout finalement rien au problème de la fin de saison 3 : Sherlock blague sur le fait que Mycroft tarde à lui trouver une amnéstie, et il explique de façon cryptique que Moriarty est bien mort - sans blague - mais que son retour présage un mauvais coup. Super, mais cela souligne tout de même un peu l’inutilité du spécial au-delà de l’exercice de style. En revanche, je suis très fan de cette scène finale où Holmes et Watson se projettent sur le futur, avec cette re-transition vers un Londres moderne qui laisse sous-entendre que toute la série Sherlock peut se lire comme la projection folle du détective à son époque. C’est un hommage magnifique à l’esprit avant-gardiste de Conan Doyle qui prouve que la série sait tout de même toujours aussi bien gérer ses symboles et ses différentes lectures à tout moment. Bref, ce spécial est vraiment très riche et complexe, comme beaucoup d’épisodes de la série. Et l’idée excellente d’en faire un pont entre trois canons - la série moderne, l’oeuvre de Doyle et l’univers fictif du spécial, est assez géniale et permet un début hypnotique et une fin regorgeant d’idées. En revanche, cette idée phare piège aussi l’épisode dans un rythme un peu batard, une certaine lâcheté sur son histoire premier degré, un métatexte qui est plus “méta” que texte, et finalement, elle coince le récit dans une simple transition entre la saison 3 et 4, qui est toujours aussi pénible à appréhender. On réitère quelques enjeux qui auront sans doute de l’importance par la suite (une nouvelle mention de “Barberousse”, la relation toujours ambigue entre Mycroft et son frère). Mais l’épisode manque le coche de développer lui-même ce genre de choses évidentes, au hasard un meilleur rôle pour Mary, ce qui aurait servi le propos et la suite de la série, préférant itérer une fois de plus sur Moriarty tel un junkie accroc cherchant à retrouver les sommets d’antan. Le trip est cool, mais attention à l’aterrissage. |
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Critique : Sherlock 3.01 -#SherlockLives
La Maison Vide, ce n'est pas qu'une chanson de Polnareff. C'est aussi une nouvelle de Conan Doyle qui a servi de base à cet épisode. Enfin, de loin.
Je retrouve dans ce "special" tout ce qui m'avait fait progressivement abandonné la série.
Ce que j'aime dans Sherlock :
1- Les 2 personnages principaux et leurs interactions.
2- Euh, c'est tout.
Ce que je n'aime pas :
1- Des longueurs, à chaque fois, on peut retirer 20 minutes.
2- des résolutions tarabiscotés.
3- Moriarty. C'est épidermique, je déteste l'interprétation d'Andrew Scott, tout en grimaces et roulement d'yeux. Certains crient au génie, moi, je n'y vois qu'un cabotinage gênant et fatiguant.
Moralité et nouvelle confirmation : cette série n'est pas pour moi.