J'ai beaucoup aimé ce final, certes totalement différent des deux premières saisons mais dans la lignée de celle-ci : moins approfondi, plus fan service, moins minutieux concernant les personnages. Ceci étant dit, je l'ai trouvé très divertissant, prenant, et j'ai bien aimé ce petit focus sur John, je l'ai trouvé assez touchant. Concernant Mary, je m'attendais à ce qu'elle ne soit pas ce qu'elle disait être, mais j'ai été surprise malgré tout (puisqu'elle était sincère), je pensais que ça allait concerner Sherlock et ce n'était pas le cas. Le méchant n'est cependant pas au niveau de Moriarty et la construction de la saison ne laisse rien monter en puissance, ce qui fait qu'il ressemble juste à un cas de la semaine. Je regrette que Sherlock soit complètement à côté, c'est comme si son talent n'existait plus, d'où mes reproches sur l'écriture plus moyenne et la minutie d'ordinaire plus présente.

L'épisode réserve tout de même de bons moments, et j'ai aimé le montage qui dynamise l'ensemble. Je reste en revanche sceptique sur la fin, car ça fait réchauffé et ça n'attire pas plus que ça ma curiosité. 

je me suis bien régaler en regardant cet épisode.

j'ai bien aimé le personnage Charles Augustus Magnussen dommage qu'il est mort, il aurait pu être un super adversaire de Sherlock.

j'attends avec impatience la saison prochaine pour voir la suite surtout le retour prévu de Mouriati.

Je me suis vraiment régalé devant ce dernier épisode, et contrairement à d'autres je n'ai pas vu le temps passer. Cela m'arrive très rarement concernant des séries. L'humour qui parcourt cette saison est vraiment très bien senti, j'ai beaucoup aimé le coup du t-shirt dans un moment d'extrême tension. Une bonne idée de flocage, avec des caractères en chinois. A réfléchir...

Bon épisode, avec des bons rebondissements.

Toujours des personnages alambiqués. Mais tout ce bien.

Maintenant il faut attendre la suite

Meilleur épisode de cette troisième saison qui aura été un ton (voire deux) en dessous des précédentes. Il y a toujours du plaisir à suivre les aventures du duo mais je trouve les intrigues moins impressionnantes.

Sherlock est réellement une série à part. Durant 90 minutes Moffat réussi un roller coster qui arrive à surprendre son spectateur toute les 15 minutes. Certains se plaignent de la pauvreté des intrigues policières. Je défie quiconque de réussir à anticipé les événements durant un épisode de Sherlock, spécialement dans cet épisode. Je pense que c'est loin d'être facile de relancer les intrigues et les enjeux aussi souvent dans un épisode. A cela s'ajoute des idées concepts et de réalisation que très peu de séries peuvent se permettre. On est loin des effets grandiloquent et tape à l’œil d'American Horror Story. Même s'il n'y a plus d'enquête réellement classique, je ne trouve pas que cela réduise la force de cette série. Je dirais même plus que la série c'est toujours plus intéressé à formaliser la pensée de Sherlock et le fait brillamment de différentes manières à chaque épisode toutes plus originales les unes que les autres. La cerise sur le gâteau de l'épisode : Magnussen mindfucked Sherlock !

Un épisode avec des rebondissements et une fin qui promet. Un épisode que j'adore particulièrement le passage dans l'appartement de Magnussen.

Un final excellent avec beaucoup de tensions, d'humour et d'émotions.

Le dernière acte de l'épisode est parfais avec la confrontationde sherjohn et charles ainsi que l'apparition de vous savez qui à la toute fin.

La fin promet du lourd pour la suite et mention speciale à martin freeman qui a extrèmement bien joué dans sa confrontation avec Mary.

Pour moi c'était 16 ou 17 mais je vais mettre 17 car cette épisode se trouve bien au dessus de pleins d'épisodes de série au niveau de la qualité et de bien d'autres choses!

La saison était sympathique mais manquait potentiellement d’ampleur. La grande question en lançant ce final était donc de se demander s’il allait être à la hauteur des attentes.

Et globalement, il surpasse même les attentes. Le deuxième acte de l’épisode est une véritable claque. Je crois que c’est un des rebondissements qui m’a le plus scié de toute l’histoire des séries. La mise en scène qui s’en suit où Sherlock sombre puis passe en état de choc, est absolument magnifique, probablement une de mes scènes préférées de toute la série. Cette séquence est construite sur le fait qu’on a progressivement vu les raisonnements de Sherlock se matérialiser tout au long de la saison, et permet de descendre au plus profond du personnage de Sherlock jusqu’à la partie de son esprit hantée par le fantôme de Moriarty, ou son enfance avec le fameux Barberousse enfin révélé. La juxtaposition entre sa chute progressive au ralenti, avec la descente dans son palais mental, puis sa remontée lorsqu’il trouve de l’espoir, est merveilleuse et vient vraiment donner du sens à Sherlock, l’humain.

Cet épisode vient donc donner le point final de cette saison 3 en lui donnant un climax aux enjeux lourds qui vient parfaitement agir comme contre-poids aux épisodes légers qui l’ont précédé. Le fait que le personnage de Mary ait été à mon sens ultra naturellement introduit et accepté par tous les personnages, et par le public, rend vraiment la révélation tragique. D’autant que les auteurs réécrivent ici l’oeuvre de base où Mary démarre initialement comme une cliente, ce qui est d’ailleurs référencé à la fin de l’épisode, après qu’elle ait dupé tout le monde, y compris Sherlock qui avait remarqué des signes suspicieux mais qui a baissé sa garde. Un effet secondaire d’être un moins bon détective, et un meilleur ami.

Tout repose en effet sur l’amitié entre Sherlock et John, et à quel point Sherlock est prêt à tout pour le protéger et assurer à lui et Mary, qu’il adore malgré tout, un avenir sécurisé. Sherlock peut toujours ici se montrer sans coeur et manipulatoire (comme avec le personnage de Jeanine, quoiqu’elle se jouait également dans lui dans une révélation aussi très amusante et maligne), mais quand il s’agit de ceux qu’il aime, il est prêt à tout.

C’est excellent car l’épisode assume totalement le fait que Sherlock a ainsi des “points de pression” (il en a même une énorme liste), ce qui donne plus ou moins raison à Magnussen. Ce dernier ressort d’ailleurs finalement victorieux de leur affrontement. Le détective a fait du chemin depuis sa rencontre avec Irene Adler, où il disait que “les sentiments sont un défaut du côté des perdants”. Ici, Sherlock a tellement évolué qu’il est non seulement capable d’admettre ses émotions, mais il est aussi le liant de tous les personnages. Il répare” le couple Mary/John grâce à son intellect qui lui a permis de comprendre les objectifs de Mary avant John, et utilise ses talents de manipulation à l’avantage de ses amis, et non au détriment de ses ennemis. Il est aussi le lien de sa famille : revoir ses parents chez eux pour Noël n’était pas anodin, et c’est aussi sa relation fascinante avec son frère qui à la fin le sauve, puisque Mycroft ne peut se résoudre à abattre son frère.

Sherlock ne peut en effet vaincre Magnussen qu’en ayant l’assurance qu’il survivra (sinon quoi John aurait le coeur brisé, comme après l’affrontement avec Moriarty, ce qui est une forme d’aveu de son erreur de ne pas avoir prévenu John de son retour au début de la saison). Or, il est persuadé que Mycroft l’épargnera car c’est son frère et qu’il l’aime. A nouveau, Magnussen avait raison sur toute la ligne (contrôler Mary, c’est contrôler John, donc Sherlock, donc Mycroft, donc le pays), mais il ne pouvait comprendre que Sherlock accepterait sa défaite et irait jusqu’au bout pour protéger John et Mary.

Au passage, Lars Mikkelsen est excellentissime en Charles Augustus Magnussen. Je pense que c’est mon antagoniste préféré de la série, même si Moriarty est plus emblématique, évidemment. Il est pourtant le parfait ennemi de Sherlock puisqu’il est finalement très similaire à ce dernier, comme on nous le révèle dans ce super twist final du palais mental fictif. Il est similaire à Sherlock, à ceci près… qu’il est abject. Là où Sherlock respectait, voire peut-être admirait Moriarty, il méprise Magnussen car leurs différences sur le traitement humain sont fondamentales. C’est un ennemi qui prend une dimension impersonnelle pour Sherlock et l’utilise comme moyen d’arriver à ses fins. Là où Moriarty était un “fan” obnubilé par le détective et voulait le battre à la loyale pour détruire ce qu’il représente, Magnussen est déjà persuadé d’être en contrôle. En résulte une dynamique vraiment originale qui souligne le fait que cet antagoniste est à la fois le plus menaçant de la série, mais dans un registre totalement différent.

SHERLOCK: Oh, do your research. I'm not a hero, I'm a high-functioning sociopath. Merry Christmas!

L’enquête est à mon sens également une des plus palpitantes et originales de la série. Celle-ci s’éloigne de plus en plus du concept de déduction et semble avoir muri vers un vrai match théâtral. La série se permet en effet beaucoup de mise en scènes marquée par la folie des grandeurs, comme ce passage dans la façade d’un faux-immeuble, que j’ai à nouveau beaucoup apprécié pour son symbole.

Bref, je suis vraiment fan de cet épisode, qui capitalise sur le meilleur de la saison, à savoir les liens entre les personnages et l’humour (cet épisode regorgeant de scènes assez hilarantes), pour faire monter les enjeux dramatiques vers des niveaux étourdissants.

Il n’est pas parfait car pour le coup, il est presque trop court : peut-être que la série aurait gagné à rééquilibrer son format. La séquence où John pardonne à Mary m’a toujours semblé un poil rapide dans sa narration. Je ne suis pas fan non plus de prétendre que John est “addict aux psychopathes” aussi explicitement : même si c’est sur un fond de vérité qui révèle en effet que le personnage est assez matrixé et que Mary n’est pas la fautive de l’histoire, la façon dont ce n’est jamais remis en cause est trop maladroite. Enfin je trouve que le rappel final de Sherlock sur une simple vidéo montrant Moriarty (que tout le monde interprète comme un retour alors que n’importe qui peut jouer cette vidéo), atténue trop fortement les départs.

Bien sûr, on savait bien que Sherlock reviendrait et que tout serait oublié, mais inévitablement cette absence presque totale de conséquences laisse un petit goût amer qui empêche l’épisode de rivaliser selon moi avec les meilleurs de la série. En revanche, que ce soit pour ses rebondissements, ses dialogues ou sa réalisation, ce final fait juste danser ses personnages dans une spirale fascinante qui ne m’avait pas autant troublé depuis A Scandal in Belgravia. Quel formidable spectacle !