Star Trek: Enterprise
Star Trek : Entreprise
Cinquième série télévisée de l'univers Star Trek, créé par Gene Roddenberry en 1966, Star Trek : Enterprise raconte les aventures vécues, au XXIIe siècle (de 2151 à 2154), par Jonathan Archer, capitaine du vaisseau Enterprise (NX-01) et de son équipage. Ce navire est le premier vaisseau de type Distorsion 5 ...
Lire le résumé complet >
Terminée | Américaine | 43 minutes |
Science-Fiction, Action, Adventure, Drama | UPN | 2001 |
0 avis favorable
0 avis neutre
0 avis défavorable
1.11 - Guerre temporelle
Cold Front
Quelque part dans le quartier général du Cabal, Silik subit de nouvelles modifications génétiques, tout en essuyant les réprimandes de l''inconnu du futur' à cause de l'échec de sa mission précèdente. En effet, l'Empire Klingon n'est pas entré en Guerre Civile comme prévu. Mais Silik se voit confier une nouvelle mission...
Diffusion originale : 28 novembre 2001
Diffusion française :
28 novembre 2001
Réalisat.eur.rice.s :
Robert Duncan McNeill
Scénariste.s :
Stephen Beck
,
Tim Finch
Guest.s :
Joseph Hindy
,
Leonard Kelly-Young
,
Michael O'Hagan
Dès la première scène, le ton est donné : on retourne au fil rouge.
Mais au final, on se demande bien pourquoi.
Passé un premier quart d’heure assez anecdotique (l’intrigue avec ce culte aurait pu être intéressante et aurait fait un beau sujet de loner, elle reste malheureusement dans l’ombre de tout le reste), l’épisode fait bien monter la sauce en milieu de jeu avec l’intervention d’un agent temporel du XXIXème siècle qui se révèle à Archer et lui explique brièvement le contexte et les enjeux, soulevant pleins d’interrogations et de mystères passionnants, qui seront davantage enrichis par l’intervention du Suliban dans la cabine d’Archer … pour au final botter en touche absolument partout dans sa résolution.
En effet, en laisse tout en plan. Sur les motivations de l’agent comme du Suliban. Sur ce qu’il serait advenu de l’Enterprise sans leur intervention (d’autant qu’à la fin du pilote, ils souhaitaient tuer Archer). Sur lequel des camps agît pour le bien et inversement. Et sur ce que ça pourrait impliquer pour la suite. Le flou total.
L’épisode n’aura servi qu’à la réalisation de deux faits : l’agent temporel est tué et le Suliban s’est enfui. Ce qui prend 5 minutes dans l’épisode. Niveau « anticlimactic » comme le disent les américains, c’est pas mal.
Ca laisse du matériau pour la suite de la série, certes. Mais du coup, ça prive cet épisode de ses retombés qui auraient pu l’enrichir considérablement en substance. Hors là, juste nous révéler que la Temporal Cold War est toujours en cours, ce dont on se doutait un peu à l’issue du pilote, c’est quand même très léger, malgré une belle scène de découverte des appareils d’analyse des voyageurs dans le temps ainsi qu’une scène d’action incohérente mais efficace dans sa tension. Et encore une fois, c’est dommage que cette intrigue soit ici si sous développée, car elle conserve malgré tout une aura d’une telle importance que tout le reste de ce que tente l’épisode s’efface à son profit. Alors si elle ne saisit même pas l’occasion de se développer proprement, ce n’est pas le reste qui risque de rattraper le bilan …
Bref, le fil rouge s’installe réellement et durablement, et c’est bien.
S’il pouvait par contre ne pas intervenir pour du beurre et faire concrètement avancer le schmilblick quand il se pointe, ce serait mieux.