Star Trek
Cette série raconte les aventures vécues, au XXIIIe siècle, par James T. Kirk, capitaine du vaisseau Enterprise NCC-1701 et son équipage. Leur mission quinquennale est d'explorer la galaxie afin d'y découvrir d'autres formes de vie et d'enrichir ainsi les connaissances humaines.
Terminée | Américaine | 60 minutes |
Action, Adventure, Drama, Science-Fiction | NBC, TF1 | 1966 |
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2.09 - Guerre, amour et compagnon
Metamorphosis
Une navette emportant Kirk, Spock, Mc Coy et Nancy Hedford (atteinte d'une maladie incurable) est détournée et s'écrase sur la planète Gamma Canaris N. Ils découvrent que les seuls habitants de cette planète sont une entité gazeuse et le scientifique Zefram Cochrane, disparu en 2117. Zefram est le découvreur de l'espace Warp et l'inventeur de la propulsion Warp (moteur à distorsion) permettant de voyager plus vite que la lumière.
Diffusion originale : 10 novembre 1967
Diffusion française :
10 novembre 1967
Réalisat.eur.rice.s :
Ralph Senensky
Scénariste.s :
Gene L. Coon
Guest.s :
Elinor Donahue
,
Elizabeth Rogers
,
Glenn Corbett
Décidément, en dehors de quelques épisodes exceptionnels et devenus à juste titre cultes depuis (Amok time, trouble with tribbles, mirror mirror, the doomsday machine), cette deuxième saison de Star Trek est en moyenne beaucoup moins enthousiasmante que la première...
Ici la série reprend le thème de la communauté qui stagne dans son développement à cause d'un bonheur artificiel qui la prive d'un moteur d'évolution. Comme dans mon épisode préféré jusqu'ici, "This side of paradise".
Sauf qu'ici la métaphore avec le jardin d'Eden est balourde, le scénar illogique (Vaal n'a aucune autre raison de s'attaquer à l'enterprise que pour les commodités du scénario) les dialogues forcés, les blagues tombent à plat, les "red shirts" tombent comme des mouches de manière trop prévisible, et surtout que le propos est beaucoup moins nuancé et ambigü...
En effet là où dans "this side of paradise", il me semble, le doute était clairement établi sur le bien fondé des actions de Kirk - ici, on nous montre clairement que Kirk a raison et qu'il faut bien être un accro au règlement comme Spock pour trouver à y redire.
La lecture de l'épisode devient carrément malsaine quand on réalise que la population rencontrée semble être une caricature de peuple primitif terrien, grimés pour avoir la peau sombre. Le discours sur le progrès de Kirk prend alors une résonance néocolonialiste assez dérangeante... et à l'encontre totale de la philosophie de la série et de sa prime directive !