The Deuce
La légalisation et l'âge d'or de l'industrie pornographique à Time Square, New York, des années 70 jusqu'au milieu des années 80.
Terminée | Américaine | 59 minutes |
Drame, Historique, Drama | HBO | 2017 |
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1.05 - Quel genre d'emmerdes ?
What Kind of Bad?
Bobby essaie de changer l'esprit de Vincent à propos de l'offre de Rudy; Darlene revient d'un voyage à la maison avec une nouvelle fille; Candy envisage un changement de carrière; Paul explore le coeur de la vie gay dans la ville; Sandra marque une interview clé.
Diffusion originale : 08 octobre 2017
Diffusion française :
08 octobre 2017
Réalisat.eur.rice.s :
Uta Briesewitz
Scénariste.s :
Chris Yakaitis
,
Richard Price
,
Will Ralston
Guest.s :
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Avis favorable | Déposé le 19 septembre 2018 à 14:42 |
Zut j'ai confondu cet épisode avec le précédent... Faut dire que dans The Deuxe, l'histoire avance de manière continue et les épisodes sont de qualité très homogène, comme dans les autres séries de Simon. Du coup c'est délicat de noter par épisode. Reste que ça reste vachement bien et vachement déprimant. |
Avis favorable | Déposé le 04 janvier 2018 à 20:24 |
C'est marrant de constater que la vision que David Simon a de la police change avec le temps. Dans The Wire, ce corps étaient constitué majoritairement d'incompétents, de m'as-tu-vus et de carriéristes. Mais il restait une poignée de flics idéalistes qui se battaient pour l'amour de leur métier (même si au final, seul le premier groupe s'en sortait). Dans Treme, la police n'était plus au cœur du récit et était représenté comme un repère de corrompus et de fainéants, voire une menace pour la communauté, presque aussi grande que les délinquants. Heureusement, il restait un Vertueux, le Lt Colson, flic droit qui se battait contre le déliquescence du sens de l’éthique de ses collègues. Ici dans The Deuce, c'est pire. Les flics passent leurs vies dans leurs voitures, à manger et observer d'un œil passif la criminalité dans les rues. Et lorsqu'ils interviennent, c'est pour le geste ou pour rafler de l'argent au passage (les arrestations des prostituées générant des heures sup et des homos). Ils n'attaquent que les faibles, laissant les macs et les mafieux tranquilles. Et même le Vertueux de l’histoire (Alston) relève à peine le niveau et touche de l'argent sale en pleine rue. On est foutu.... Sinon, un épisode très noir et très passionnant. Pour plus de détail, lire l'avis de Philo en dessous, avec lequel je suis entièrement d'accord. |
Avis favorable | Déposé le 13 octobre 2017 à 16:27 |
Spoiler
Ça y'est après 5 épisodes je commence à avoir de l'empathie réelle pour les personnages. J'ai senti cet épisode assez pessimiste. Les personnages sont mus par des forces souvent négatives qu'ils ne contrôlent pas eux-mêmes. Malgré toutes ses réticences, Vinnie finit par accepter le deal de Rudy, ce dont on ne doute pas une seule seconde. Malgré son agression, Eileen retourne rapidement se prostituer et se confronter aux affres des autres macs et aux maltraitances de la rue. Malgré sa mauvaise conscience et la honte qu'elle a de sa vie, Darlene n'hésite pas à recruter une ancienne connaissance pour se prostituer. Malgré son goût pour la culture et son féminisme, Abby n'arrive pas à se plaire autre part qu'en travaillant dans un bar crasseux et sexiste. Malgré son arrestation, Paul ne s'empêche pas de vivre son homosexualité (même si ça c'est plutôt positif). L'épisode met bien en avant le poids du déterminisme psychologique et social sur les décisions que prennent les personnages. Et c'est bien un poids, car ils ont presque tous l'air de savoir qu'ils prennent de mauvaises décisions, sans pour autant pouvoir y échapper. Je suis impressionné par la constante de qualité entre les épisodes. Autant certaines séries font du yoyo, autant avec The Deuce, je suis sûr de passer un excellent moment. |
On reste dans du très bon, avec peut-être un épisode un chouia en dessous du précédent.
L'avis de Philocratie est parfait, je n'ai rien à ajouter. Et celui de Nick sur la police dans l'oeuvre de Simon est très juste. Ici, la police ne fait rien, ne participe pas au récit. Et elle n'a même pas honte de le dire.