The Young Pope
L'ascension de Pie XIII, né Lenny Belardo, le premier Pape italo-américain de l'Histoire. Cet homme au pouvoir immense est doté d'une personnalité complexe et contradictoire. D'un conservatisme fleurant l’obscurantisme le plus archaïque, il se révèle pourtant éperdu de compassion envers les plus pauvres et ...
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Terminée | Italienne | 57 minutes |
Drame, Historique, Drama | Sky Atlantic (UK), Canal+, Sky Atlantic (IT) | 2016 |
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2.01 - The new pope - Épisode 1
Episode 1
Pie XIII est dans le coma. Menacée par des scandales sexuels, des idolâtres et de potentielles attaques terroristes, l’Église ne peut rester sans pontife. Le secrétaire d’État Voiello décide de se présenter aux élections. Après un prermier conclave tumultueux, Voiello décide de soutenir Tommaso Viglietti qu’il pense facile à manipuler.
Diffusion originale : 10 janvier 2020
Diffusion française :
10 janvier 2020
Réalisat.eur.rice.s :
Paolo Sorrentino
Scénariste.s :
Paolo Sorrentino
,
Stefano Bises
,
Umberto Contarello
Guest.s :
Rolala, quel délice cette reprise.
La réalisation est toujours aussi tapageuse, mais très cohérente avec le propos de l'épisode. Nietzsche avait déjà proclamé la mort de Dieu, mais que devient la religion dans un monde privé de son Pape ?
Le Vatican est traité comme un monde post-apocalyptique où les rituels du passé sont désormais de ridicules artefacts vidés de tout sens. On croirait presque voir un spin-off de Doctor Who sur la société décadente des Time Lords, engoncés dans leurs costumes de carnaval, chacun invoquant le Pape de ses rêves comme on demande ses cadeaux au Père Noël. Les cardinaux s'entredévorent, le Vatican vire au cirque total, Voiello affronte son reflet pour accepter sa condition de second couteau et l'intégralité de la série bascule dans la comédie totale lors d'un second acte magistral où François II passe de l'oie blanche au messie.
Magistral car il révèle tout le paradoxe de la religion et de la série : nous sommes du mauvais côté de la barrière. François II incarne le Pape tel qu'il devrait l'être dans un monde parfait, mais son idéalisme devient dangereux dans notre réalité, et en fait une figure à abattre. D'ailleurs, les parallèles avec la mort très suspecte de Jean-Paul 1er au début du XXeme siècle est fascinante et prouve que la série n'a finalement que peu de choses à inventer, juste bouger un peu les lignes pour se permettre quelques excentricités.
Un vrai délice d'humour et de cynisme, toujours aussi grotesque et décadent. Malkovich Malkovich !
J'espère qu'il s'en sortira in extremis.