The Young Pope
L'ascension de Pie XIII, né Lenny Belardo, le premier Pape italo-américain de l'Histoire. Cet homme au pouvoir immense est doté d'une personnalité complexe et contradictoire. D'un conservatisme fleurant l’obscurantisme le plus archaïque, il se révèle pourtant éperdu de compassion envers les plus pauvres et ...
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Terminée | Italienne | 57 minutes |
Drame, Historique, Drama | Sky Atlantic (UK), Canal+, Sky Atlantic (IT) | 2016 |
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2.04 - The new pope - Épisode 4
Episode 4
Se sentant déconsidérées, les religieuses du Vatican se sont mises en grève et occupent la chapelle Sixtine. Jean-Paul III se rend à Venise au chevet de Pie XIII, tandis que les idolâtres sont de plus en plus nombreux autour de Belardo. Pendant ce temps, le cardinal Spalletta complote et cherche à se rapprocher du nouveau pape.
Diffusion originale : 17 janvier 2020
Diffusion française :
17 janvier 2020
Réalisat.eur.rice.s :
Paolo Sorrentino
Scénariste.s :
Paolo Sorrentino
,
Stefano Bises
,
Umberto Contarello
Guest.s :
Après 2 épisodes plus calmes qui instauraient la légitimité de Brannox en nouveau Pape, le vernis se craquèle et le Vatican se voit assailli de toute part. Là où la foid e Pie XIII et l'assurance que Dieu était de son côté lui permettait de se sortir de tous les mauvais pas, Jean-Paul III révèle très rapidement les limites de son pouvoir. Il le confesse à 2 reprises durant l'épisode : il a accepté ce rôle par vanité et se demande déjà pourquoi il a quitté sa campagne anglaise. Il n'a ni tendresse, ni compréhension pour les choses du monde et est très vite submergé par la réalité, lui qui espérait réintégrer de la poésie dans l'Eglise.
Cette saison 2 semble donc bien décidée à nous présenter "le monde d'après", celui où même le Pape ne fait plus le poids face au populisme et doit se résigner à se salir les mains pour garder sa part du gâteau. Ce qui est foncièrement amusant avec cette saison 2, c'est son absence de manichéisme là où la saison 1 dessinait des frontières assez nettes entre les bons et les mauvais. Ainsi nous rappelle t-on que Voiello, qui était jusqu'à présent l'ange gardien du Pape à tendance mafieux, a commandité le meurtre du Pape précédent, et que son affection pour Jean-Paul III pourrait rapidement vriller si celui-ci venait à se positionner contre son secrétaire d'Etat. De même, l'abandon de l'impôt italien consacré à l'entretien du Vatican peut sembler effectivement nécessaire, d'autant plus qu'on peine à croire à la "faillite du Vatican" qu'annonce Voiello. Enfin, nous partageons le regard de Jean-Paul III qui est finalement un personnage assez antipathique et déceptif. Son incapacité totale à avoir un regard sur le réel est assez révélateur du rôle qu'occupe le Pape aujourd'hui, et d'une certain inadéquation entre politique et religion.