Une tension habilement distilliée, intelligente, et qui prépare une puissante descente aux enfers. 

Un plan séquence magistral. 

Deux tiers complètement immersifs et magnifiquement puissants. 

On me l'a toujours vendu comme étant de loin le meilleur de la série celui-là (ce que les notes du site ne vienne pas démentir d'ailleurs), et notamment pour son célèbre plan séquence.

Personnellement ce n'est pas le cas pour moi (même si je met la même note, j'ai préféré le 3).

Enfin, si le plan séquence est parfait et voir qu'on peut maintenant déployer une réalisation de ce type dans le format des séries est franchement plaisant, mais après tout ça ne sort pas plus que ça de ce que fait la série et les séries du même acabit technique.

Mais assez paradoxalement, je trouve que ce que la série à travers cet épisode gagne en rythme et en tension, elle le perd dans ce qui faisait sa spécificité et, dans le fond, ce que j'apprécie le plus dans la série : le discours nihiliste au possible, la dynamique de duo parfaitement complémentaire des deux héros (hors là, c'était un peu trop le Rusty show), leur relation parfaitement écrite, cette narration entrecroisée où l'on recoupe petit à petit les pièces du puzzle (très peu présente cet épisode, pour des raisons évidentes certes, mais n'empêche que ça c'est fait la malle) et surtout ces dialogues hypnotiques et prenants (et encore une fois, l'épisode est bien moins bavard que les précédents).

En fait, même si j'ai fini par m'y accrocher, je crois que l'enquête reste globalement ce qui m'intéresse le moins dans la série. Et cet épisode étant avec le pilote (et même devant lui je crois) le plus centré sur cette dernière ...

D'autant que s'ajoute à tout ceci, à cause des informations glanées ici et là dans les épisodes précédents dans l'époque du présent, la quasi-certitude que Rust et Marty sont sur une fausse piste et ne vont pas arrêter le bon gars, donnant ainsi l'impression un poil lourde de devoir connaître traverser une passerelle intermédiaire entre ce qu'on nous as appris et ce qu'on souhaite maintenant découvrir et diminuant ainsi quelque peu l'intérêt par rapport au reste de la série de ce qui se passe pendant cette traversée.

Néanmoins, le niveau reste très bon et augure le meilleur pour la suite. Et si True Detective arrive à allier la tension et le rythme de cet épisode avec ce qui fait habituellement sa spécificité, là je pense qu'elle risque de nous enchaîner des chefs d'oeuvre à la pelle ...

ha ouais ce plan final! quelle tension de dingue, la réal est juste ouf, l'interprétation de Mc Conaughey est tellement bonne que je me demande s'il était pas réellement sous drogue durant le tournage!

excellent!

Tout à déjà été dis et j'arrive tard mais ce plan séquence est magistrale de bout en bout. La performance de McConaughey impressionne cette épisode est génial...

C'est net, précis, classe, efficace. C'est ce qu'on appelle un beau moment de télévision ! C'était franchement énorme, j'ai adoré.

La première demi-heure continue dans la lancée des trois premiers : narration des deux protagonistes, progression de l'enquête, vie personnelle... J'ai eu peur que l'épisode ne se concentre sur Marty encore une fois, mais là je n'ai pas été déçue. Un changement de direction subtil plus tard, on se retrouve avec un Rust défoncé infiltré dans un gang. La maitrise de la tension est parfaite.

La dernière scène (sans en revenir au plan-séquence) est juste sans défauts. La violence, la tension, l'action et le dynamisme tout en gardant cet espèce de calme toujours présent. Une douce violence. C'est tellement charismatique que ça en devient sexy quoi. On est complètement en immersion avec Rust, et la narration a disparu. Plus de parallèle, là on est en 1995. C'était génialement fait.

A noter aussi qu'il y avait moins de longs discours de Rust, que c'était moins grave, moins philosophique. Pas que ça me dérangeait plus que ça, mais c'est bien aussi de changer un peu.

Bref, très bel épisode, maitrisé de bout en bout avec un McConaughey époustouflant.

Plan séquence, plan séquence, plan séquence, plan séquence, plan séquence, plan séquence, plan séquence.

Blague à part, encore un grand épisode. Et je suis toujours aussi bluffé par le magnétique McConaughey.

Ouf l'enquête progresse, mais trop vite comparé aux précédents épisodes.

Sympa ce qui arrive à Marty et sa femme.

De l'action et de la tension à la fin de l'épisode, mais j'ai rien compris à votre trip sur le "plan-séquence".

Bon j'arrive un peu tard du coup pas grand chose à dire de plus. Effectivement ce plan séquence est dingue, il rejoint celui des Fils de l'homme en étant un cran en dessous mais vraiment ça fais du bien de voir une série créer des séquences aussi ambitieuse, aussi technique.

De plus avec cet épisode j'ai enfin l'impression de voir la série qu'on ma vendu, cette fois je m'accroche au personnages, cette fois la lenteur des début est mieux gérer, ça n'existe pas mais j’appellerais ça de la lenteur rythmée... Je vois maintenant une vrai complicité entre les personnages/acteurs et les discours nihiliste de Cohle sont je trouve moins gavant. De plus l’enquête avance vraiment et pour une série d'épisodes d'une heure ça fais du bien, 8x1 heure ils pouvais pas continuer comme les précédants. Enfin j’espère que la suite est à la hauteur.

Je pense que tout le monde a déjà un peu fait le tour. Je vais pas faire genre de parler de "plan-séquence" alors que j'ai appris ce mot qu'aujourd'hui, disons juste une chose : c'était putain de bien fait. :) True Detective commence à vachement m'intéresser. Par rapport à ce qui se dit en-dessous je résume mon impression en deux points :

1. C'était magnifique et cet enchaînement de scènes, peu importe son nom, c'est un virage très marqué pour la série, et rien que ça, mérite un 16.

2. Faut pas déconner hein, c'est bien meilleur que le début de la saison 4 de Breaking Bad.

Tout a déjà été dit en dessous, mais oui, cet épisode fait probablement passer *True detective de la catégorie "série remarquable" à la catégorie "série exceptionnelle".

Et je suis assez d'accord avec Koss sur sa comparaison avec Breaking Bad. Pour moi c'est juste pas la même catégorie.

Reste à voir si la qualité se maintient jusquà la fin de la saison...