Avis sur les séries
Avis sur les saisons
Malgré de grands noms du cinéma d’horreur (Tobe Hopper, John Carpenter, Dario Argento, Joe Dante, une anthologie très décevante. Seul la Maison des Sévices tient son rang, les autres segments alternent le sympa sans plus ou le sans-intérêt. Pas du tout indispensable…
Avis sur les épisodes
Quelque chose semble se mettre en place, car j’ai bien aimé regarder cet épisode qui creuse son univers, plutôt que de le faire évoluer. Mais comme il n’y a pas meilleur que Ricky Gervais pour balancer des vannes méchantes ou être blasé par la connerie humaine (« Fuck me »), c’est vraiment sympa à suivre.
La partie avec son filleul m’a bien pris à contre-pied et a offert beaucoup de tendresse.
Pour l'instant, la série ne raconte rien, il n'y a pas d'enjeux ou de progression scénaristique...et c'est une bonne chose.
Car dans l'enchaînement de scènes de confrontations, de clashs, de moments comiques ou méchants, la série est vraiment pas mal, souvent drôle et parfois touchante (la femme du cimetière, la prostituée). Elle est d'ailleurs à la croisée des chemins et va-t-elle prendre le chemin des autres créations de Gervais où le personnage principal s’enfonçait tellement dans l’aigreur qu’il devenait détestable. Ou au contraire, son Tony va retrouver la lumière ? Wait and see, mais ce suspense fait le sel de la série.
Par contre, Gervais reste Gervais et lorsqu’il veut faire dans les moments tendres, il n’y va pas avec le dos de la cuillère, comme ces innombrables scènes vidéos de sa femme (combien il y a-t-il d’heures de filmées?) où le gag du réveil brutal commence à me lasser.
L’épisode était comme d’hab, ce mélange piquant-sucré. Jusqu’à ce final, inattendu et glaçant. Si l’épisode 5 confirme cela et ne fait pas marche arrière, After Life passerait dans une autre dimension, plus sombre.
La force de la répétition est l'évolution discrète.
Oui, à répéter les mêmes schémas (les scènes avec le facteur, l'infirmière ou la veuve), la série nous montre progressivement le changement de Tony qui commence à re-s'ouvrir à la vie, à force d'être complimenter ou bousculer (la belle mise au point de Matt qui permet aussi à ce dernier de s'affirmer et de prendre de l'épaisseur ou la confrontation avec le barbu à lunette et sa maison poubelle).
Pour l'instant, je pense qu'au niveau personnages authentiques (donc loin des punching-balls sur pattes ou faire-valoirs que furent les personnes côtoyant David Brent ou Warwick Davis), After Life est la meilleure création de Ricky Gervais.