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Je ne sais pas trop comment noter ça. Je vais considérer juste les quelques minutes de début et de fin.
Eh bien, c'est formidable. "Time is memory. Memory is time." En une phrase, Russel Big Boss Davies enterre tout le run de Chibnall. Il parvient même à me faire frissonner devant un Docteur et une compagne dont je n'avais vu qu'une seule aventure (précisément celle dont il est question ici d'ailleurs). The true fam.
Le fait d'adresser directement la mort d'Adric est une superbe idée. Tout comme l'est celle de la transformation de la console de Tardis en feu de camp. C'est franchement brillant. Peter Davison (qui ressemble étrangement à Gérard Depardieu) est un bien meilleur Docteur maintenant qu'à l'époque. Et ce génie de RTD de s'en apercevoir et de l'expliquer intra-diégétiquement. Quel crack bordel.
Tout l'épisode est une immense thérapie où la mort, plus vif souvenir, remonte à la surface pour nous toucher en plein cœur. "Time is memory. Memory is time". Tout est dit.
PS : L'idée de mettre tous les génériques en même temps en fonction du Doc dont tu vas suivre l'aventure <3 <3
C'est assez mignon, mais très anecdotique. Jamie le sexiste n'a eu que des filles et a appris deux-trois trucs. Zoé est devenue présidente de l'Australie, parce que pourquoi pas. Il manquait peut-être juste une petite scène où Jaime sort la flûte de Two pour nous jouer un morceau (P'tite vibe Outers Wild)
Ce p'tit coquin de Colin Baker qui vient canoniser SA version de Peri (qui était la même que celle de Moffat d'ailleurs) au grand dam des autres versions (Peri abusée par son beau-père quand elle était jeune, Peri qui fait le deuil de sa mère, etc.). Le duo fonctionne bien, même si Colin Baker cabotine un max en vieux Docteur. On sent que les années Big Finish sont passées par là. Peri, par contre, est super bien. Filez-lui un autre rôle dans un spin-of random. J'ai d'ailleurs compris la fin un peu comme ça, à la fois canonisation des Big Finish et ouverture vers un futur spin-of.
La vraie surprise de cet épisode est de découvrir que l'acteur qui joue Clyde sait jouer. Il mérite sa place dans le spin-of UNIT avec le personnage de Rani. J'ai d'ailleurs l'impression que c'est ce que RTD nous prépare.
Le choix de l'épisode n'est pas des plus audacieux. Même si Patrick Troughton (Best doc classic) me régale toujours autant avec sa flûte (quel crack franchement), ce n'est pas vraiment raccord avec la thématique de la dernière scène : l'amuuuuur. The Green Death aurait sans doute été bien plus à propos. À moins que l'idée soit de montrer aux nouveaux spectateurs qu'un crossover de Doc est possible (à supposer qu'ils n'aient pas vu Spiderman No Way Home).
En revanche, la fin m'a cueilli. Jo n'est pas une compagne que je connais beaucoup et Clifford, je ne l'ai jamais vu. Et pourtant... Et pourtant, c'est franchement émouvant, avec ce p'tit contre-jour là et le visage de Jo qui s'éclaire... Le tout dans un hommage méta à l'acteur qui est mort l'an dernier (et qui est sorti avec Katy Manning). Les feels, mon gars.
C'est, je crois, la meilleure fin possible pour Joe Grant. Je n'ai pas vraiment envie qu'elle revienne tant son arc semble complet ici. Et encore une fois, RTD, tel le Dave Filoni, vient réparer le whoniverse. Comme une p'tite rustine sur nos cœurs meurtris par cinq ans de Chibnallerie.