Avis sur les séries
Avis sur les saisons
Malgré de grands noms du cinéma d’horreur (Tobe Hopper, John Carpenter, Dario Argento, Joe Dante, une anthologie très décevante. Seul la Maison des Sévices tient son rang, les autres segments alternent le sympa sans plus ou le sans-intérêt. Pas du tout indispensable…
Avis sur les épisodes
Un épisode qui fout un peu la gerbe.
Déjà, on entre en plein cœur de la relation entre Hector et la toute toute jeune Clare, le début de leur histoire d’amour intemporelle. Alors ce n’est jamais graveleux, mais dans le fond, cela reste hyper-creepy.
Puis, la série dérape.
Déjà avec ce moment très WTF de Clare en voiture qui roule à contre-sens pour faire avouer Henry, avec ce dernier qui assène en conclusion à Clare que celle-ci est libre de son destin (ALORS QUE TOUT DEPUIS LEDEBUT DU SHOW NOUS MONTRE L’EXACT CONTRAIRE). Et enfin, on touche le pompon avec cette histoire de rape revenge tombée du ciel et bien nauséeuse.
TTTW emprunte un drôle de sentier.
"Une histoire d'amour ne débouche que sur la mort ou la perte"
Bam, paie ta bonne humeur. En tout cas, cela semble dire que cette mini-série ne finira pas bien.
Sinon, creepy bonjour avec la "première fois" de Henry et Clare, le jour des 18 ans de l'ado, après qu'il l'est chauffé depuis qu'elle a 6 ans. Cela dit, j'en profite pour tirer un coup de chapeau à Rose Leslie, vraiment formidable dans ce rôle.
Par contre, ensuite, on découvre un personnage venu de l'Enfer, à savoir Gomez, détestable dès qu'il ouvre la bouche. A la rigueur, la seule fois où il fait preuve de bienveillance est lorsqu'il vient en aide à la fille dans la rue qui, COMME DE PAR HASARD, est l'ex d'Henry, coïncidence d'autant plus superflue que cela ne sera pas exploitée par la suite. Accompagné donc de Gomez, on assiste alors à une des scènes les plus "ah bon, vous êtes sûr, là ?" que j'ai vu depuis longtemps, je parle du diner avec les deux Henry, car rien ne va dans ce repas, tout est grotesque, en commençant par les deux Henry qui dévoilent, au calme, leur secret.
Mais alors que je me disais que la série commençait à partir gravement en cacahouète, le final avec Ingrid ajoute une chape de gravité et de mélancolie qui sauve au final l'épisode.
N'empêche, je crains pour les 2 derniers épisodes, car la trajectoire de TTTW n'est pas bonne.
L'écriture de cette mini-série est tout de même épouvantable.
- Gomez. Cette intrigue démontre le côté fuck-off du concept. Henry et Gomez deviennent amis seulement car l' Henry du futur leur a dit qu'ils le seraient alors qu'ils n'ont rien en commun et n'ont aucune affinité. Cela confirme que l'histoire d'amour d'Henry et Clare est viciée. En effet, Henry, en rendant visite deux cent fois sa future femme alors qu'elle était mineure et même tout jeune enfant, façonne sa relation et "oblige" ainsi Clare à tomber raide dingue de lui en se faisant modèle masculin parfait et symbole sexuel de référence.
- Mark. Pourquoi les séries romantiques se sentent obligées de créer des personnes totalement détestables, des trous de cul finis, auxquels les scénaristes n'offrent aucune chance de rédemption (coucou Normal People) ? Pour montrer que l'amour est plus fort que l'adversité ? En tout ce genre de personnage monolithique me fatigue beaucoup.
- Tout le diner, la première apparition de la sœur de Clare, Clare qui règle ses comptes et court dans les bois bouder ou le fait qu'on apprenne qu'il suffit d'une coupe de cheveux pour changer radicalement de personnalité, c'est naze.
Néanmoins, malgré tout, je reste attaché à la série, il y a quelque chose d'inexplicable qui me fascine et fait que je ne vois pas le temps passer.
Reste qu'un épisode qui, on n'en plus à un paradoxe près, a ce drôle de statut : à la fois expliquer encore plein de choses (notamment la disparition définitive d'Henry manifestement) tout en n'ayant au final plus grand-chose à raconter et n'avoir, avec le recul, pas raconté grand-chose.
Un épisode final dans lequel Theo James passe la moitié du temps à poil (argument pour convaincre Mmaginère qui hésité à se lancer dans la série) et à se relever du sol.
Mais aussi un épisode final plutôt réussi, même si la structure narrative est assez étonnante, car elle fonctionne par bloc presque indépendant (alors qu'on parle d'un personnage pouvant voyager dans le temps et donc susceptible de mélanger les fils de l'histoire, mais non ici, un épisode =, un moment de vies), un final comprenant quelques digressions inutiles (le passage chez le dealer) et qui laisse plein de mystères non-résolus, ouvrant la porte à une saison 2. (Concernant le mystère de Gomez, à savoir pourquoi ce personnage si laid et antipathique, j'ai abandonné l'espoir d'une réponse).
Mais surtout, malgré le mariage, les bisous, la chanson finale, une fin hyper-amère, très pessimiste sur l'amour et assez tragique avec l'histoire de cet homme condamné à revivre sans cesse une histoire d'amour qui va se déliter dans le temps et finir en tragédie. Ou bien, (et cela prouve une nouvelle l'ambiguïté du propos de cette série), le malheur d'une fille poursuivie toute sa vie par un connard complet (on découvre ici que le Henry de 40 ans est en fait un plus gros connard (je ne trouve vraiment pas d'autre terme que ce mot) que le Henry de 28) dont elle va tomber amoureuse folle pour parfois du bon, mais surtout pour le pire (les multiples fausses-couches qui l'attendent, mais aussi la déception de réaliser qu'elle ne retrouvera jamais l'homme qu'elle aime depuis son enfance car il n'existe pas, il n'est qu'un fantasme). C'est vraiment une nouvelle fois tendancieux et on sort de la série sans savoir exactement quoi en penser, et si la série est volontairement subversive ou juste mal écrite
En tout cas, cela change des produits aseptisés et sans aspérité comme Obi-Wan Kenobi. Même si, en vrai, je pense surtout que si j'ai autant suivi cette série, c'est que je suis totalement tombé sous le charme de Rose Leslie. Cela a beaucoup joué, c'est certain.
Et pour finir, il doit y en avoir des tonnes d'autres, mais j'ai trouvé un paradoxe qui ne fonctionne pas, celle de l'anecdote où les deux Henry teenagers sont dans la chambre à "explorer leur corps". Il devrait avoir l'un des deux Henry (celui du futur) qui ne serait pas surpris par l'interruption du père, non ?