Avis sur les séries
Avis sur les saisons
Malgré de grands noms du cinéma d’horreur (Tobe Hopper, John Carpenter, Dario Argento, Joe Dante, une anthologie très décevante. Seul la Maison des Sévices tient son rang, les autres segments alternent le sympa sans plus ou le sans-intérêt. Pas du tout indispensable…
Avis sur les épisodes
Des premières minutes en forme de zapping, un rythme frénétique, un tourbillon d’images puis une bagarre de nourriture, dont je n'ai pas compris si elle était sérieuse ou amusée. Et s'il y a bien une chose dans l'Univers dont je n'ai jamais compris ce que cela avait de drôle, c'est bien les batailles de bouffe, du gros gaspillage alimentaire pour moi. Sérieusement, qu'est-ce qu'il y a de drôle à voir quelqu'un se prendre une tarte (à la crème) en pleine face ? J'aimerais qu'on m'explique. Et puis, le générique est tombé. Oui, Pose est revenue et elle ne s'est pas calmée. Et elle est toujours parfois à la limite du grotesque tel ce différent dans l'hôpital, suite au décès d'un membre de la communauté qui se résout ... par un nouveau concours de danse. Ah ok, ah bon. Mais voilà, c'est Pose.
Donc un bon épisode de reprise qui sert à nous faire retrouver les personnages et nous montrer ce qu'ils deviennent, tout en présentant un nouvel antagoniste en la personne de Lamar. Et si cela fait plaisir de retrouver tout le monde, ce n'est pas la grande joie pour la majorité des personnages, en particulier Pray Tell en plein spleen (et dans ces moments-là, il est vite odieux), tandis que le Sida continue de décimer à tour de bras. D'ailleurs, les derniers moments de Cubby ont été vraiment touchant, ce qui est fort, car le personnage, même s'il est présent depuis le début, faisait souvent tapisserie, ne faisait quasiment que parader et il ne me semble pas qu'on avait déjà entendu le son de sa voix. Que sa mort soit si triste est très fort.
J'ai bien aimé aussi que Pose n'oublie pas son histoire, comme lorsque le remplaçant de Pray Tell énumère toutes les maisons dans lesquels à résider Elektra, ni l'histoire avec l'affaire OJ Simpson où on réalise comment cela a divisé la communauté afro-américaine.
Bref Pose est revenue, elle est toujours à la limite de tomber dans le trop de trop, mais j'aime tellement ses personnages, son énergie et sa mélancolie de fond que je vais savourer (j’espère) cette ultime saison.
Un épisode plein de larmes et de cris, qui parlent de déchéance et de rédemptions.
Sinon, évidement que l’intervention pour Pray Tell allait mal se placer et ce dernier ne nous a pas « déçu » en insultant (fort) tout le monde.
Mais au final, c’est la lumière qui apparaît au bout des 50 minutes (Angel et Pray Tell vont essayer de décrocher, tandis que Blanca a vu son fiancé se disputer avec sa mère par amour pour elle).
Bref un épisode sympa, mais un peu trop chargé, qui reste un peu sur l’estomac.
Le retour du cadavre dans le placard, je l’avais presque oublié. Cela donne un chouette épisode de flashback/origin story où l’on suit l’ascension d’Elektra (de la prostitution au succès de son premier bal avec ses enfants), tout en renforçant le couple Blanca et Christopher, choupinet tout plein.
Par contre, que devient Daemon ? Pas qu’il me manque vraiment, mais c’est étonnant qu’il soit autant absent sur ce début de saison. Peut-être les scénaristes ont-ils compris qu’ils avaient le tour du personnage et que délibérément, ils l’aient mis au placard.
Ça sent le sapin pour Pray, Pose lui offre un (probable) premier dernier tour de piste. Ce retour chez lui est bon, Pray ne se prend pas la tête avec trop-trop de monde, mais l’épisode aurait été encore plus réussi, si on ne découvrait pas toute une partie de sa vie d’un coup. Nous présenter en amont sa famille ou ce pasteur aurait été une meilleure chose que ce côté « on déballe tout, débrouillez-vous avec ça ».