Avis sur les séries
Avis sur les saisons
Malgré de grands noms du cinéma d’horreur (Tobe Hopper, John Carpenter, Dario Argento, Joe Dante, une anthologie très décevante. Seul la Maison des Sévices tient son rang, les autres segments alternent le sympa sans plus ou le sans-intérêt. Pas du tout indispensable…
Avis sur les épisodes
Même si j’ai aimé son aparté dans le clan des gentilles (d’autant que cela a permis de donner un peu d’épaisseur au personnage) Elektra est tout de même mieux en biatche méchante, méprisante et odieuse. Elle m’a bien fait rire lorsqu’à de nouveau renverser la table, sa « signature ».
Blanca a aussi une belle storyline où elle décide de s’assumer et de se battre pour elle-même. La scène où elle parle de son passée et de sa maladie est très belle.
Quant à Damon et Ritchie, bah, c’est du Damon et Ritchie, le genre d’intrigue dont j’aimerai pouvoir me passer.
La série avait clairement montré le rapprochement entre Angel et Papi depuis le début de saison. Et même si pour Pose, il semblerait qu'il soit impossible de proposer une histoire d'amour sans contrariétés (et en espérant que cela ne plombe pas toute la saison), les deux sont choupinous.
L'autre storyline est de haute volée. Déjà parce ce qu'elle permet de réunir le trio Blanca, Elektra et Candy et prouve ainsi, que malgré les insultes et les disputes, la relation mère-fille perdure. Mais aussi, parce ce que le mélange de ton est détonnant. Présenté sous un monde humoristique malgré le sujet, l'épisode dérape un moment vers le sordide lors du rappel de la violence parfois physique, mais surtout sociale que subissent ces filles, via le témoignage d'Euphoria.
Bref, pour l'instant, cette saison 2 est vraiment très sympa.
Alors que je nous pensais parti pour un épisode centré sur Pray Tell, bam le gros uppercut !
La mort de Candy est frappante et choquante, car tellement inattendu et brutale. D’ailleurs, je n’y croyais pas avant de voir le cadavre, car souvent lorsqu’on n’assiste pas au décès d’un personnage important et que celui-ci se passe hors-champ, c’est que cela n’a pas lieu. Bah pas dans Pose….
C’est donc la deuxième fois en deux épisodes que la série évoque la violence subie par la communauté transsexuelle dans l’indifférence totale de la police. Cela plus le sida, cette deuxième saison est vraiment plus sombre que la première.
Candy n’était pas mon personnage préféré, loin de là, elle était même assez antipathique. Mais son départ de Pose est fait avec honneur. Certes, le procédé (des discussions avec le fantôme du défunt) n’est pas novateur, mais il est efficace et crée de l’émotion. Puis de toute façon, on parle de Pose, série qui avance toujours armé de gros sabots pour arriver à ses fins après tout. La discussion avec la mère est particulièrement touchante, car on peut légitimement pensé que ce résonne avec le vrai passé d’Angelica Ross.
Candy est donc partie sur un dernier tour de piste triomphal et Pose continuera sans elle. Elle ne va pas manquer plus que ça, sauf en tant qu’antagoniste des Evangelista, mais sa mort colore la série d’une teinte assombrie.
Après l’épisode précédent où Damon a joué un rôle de figuration (je ne me souviens pas qu’un seul mot ne soit sorti de sa bouche), il était certain qu’il jouerait le premier rôle dans celui-ci. D’où une légère crainte de ma part.
Au final, l’épisode est sympa et passe sans ennui ni exaspération. Voilà, j’en demande pas plus de Damon, c’est même déjà très bien.