Avis sur les séries
Avis sur les saisons
Malgré de grands noms du cinéma d’horreur (Tobe Hopper, John Carpenter, Dario Argento, Joe Dante, une anthologie très décevante. Seul la Maison des Sévices tient son rang, les autres segments alternent le sympa sans plus ou le sans-intérêt. Pas du tout indispensable…
Avis sur les épisodes
Alors, oui effectivement, c’est très poussif. Déjà, j’ai eu l’impression que ce pilote durait une heure alors qu’il faisait moitié moins. Puis, le gros souci de Space Time est qu’elle n’est pas une série drôle, mais une série qui essaie d’être drôle. Elle se cherche donc, tentant plusieurs registres de gags, sans que cela ne fonctionne jamais pleinement. C’est même parfois très navrant (le running-gag du stewart qui ne prévient pas qu’il y a déjà quelqu’un dans la pièce, Steve Carrell qui danse sur les Beach Boys). Tout n’est pas à jeter, j’ai aimé l’idée de Lisa Kudrow en prison, mais Space Time a offert un pilote peu engageant.
On sent encore le labeur, la sueur et les efforts pour sortir des blagues, ce n’est vraiment pas fluide. C’est parfois même très lourd, comme les contrechamps sur Tony, comme si on voulait nous faire aimer le personnage de force. Néanmoins, ce second épisode m’a bien amusé, avec cette mission sauvetage à base d’astrosinge et un Steve Carell qui excelle dans ce genre de comédie.
Par contre, je sens que les subplots liés à sa fille vont être plombant…
Faut le voir pour le croire.
Un épisode qui dure 30 minutes et qui n'est qu'une succession de gags pas drôles, c'est vraiment un exploit. Pas un ne fonctionne, pas un ne fait rire. Ils sont tous attendus, prévisibles ou fatigués. MAIS PAS UN SEUL. Je n'exagère pas. Et ce n'est pas faire un focus systématique sur Tony, dont le potentiel communique semble hyper limité, qui aide. Limite, la partie sur Erin et Angela qui devrait être dans un sitcom classique le subplot relou, inutile, juste là pour permettre à l'épisode de durer 30 minutes était la plus intéressante, c'est dire l'étendue des dégâts.
Space Force est aussi peu sympathique que le voisin ou voisine de table d'un repas qui fait des gags pour dire de faire des gags, car il ou elle croit que c'est son rôle, que c'est juste pour ça qu'on peut l’apprécier et qui met des coups de coude à chacune de ses interventions.
Le plus paradoxal est que les intrigues les plus "intéressantes" viennent d'Erin et en disant ça, je dis tout, je pense. En effet, sa solitude et son échange avec sa mère (trop rare Lisa Kudrow, totalement sous-exploitée) sont peut-être les meilleurs moments de l'épisode.
Parce ce que Steve Carell qui vient pourrir une expérience de cohésion de groupe avec son arrogance et son manque de compassion avant de s'ouvrir et gagner le cœur de tous, c'est du déjà-vu sans surprise et pas drôle. Mais le pire est Tony, personnage catastrophique dont la caractérisation humoristique se limite à être imbu de sa personne et odieux (ce qui fait déjà redondance avec Mark) et qui s'avère être un trou noir scénaristique, qui absorbe le pauvre Bradley dans son intrigue affligeante, famélique et totalement superflu. Et on sent que les scénaristes sont fiers du personnage, convaincu de son pouvoir hilarant et ne cessent de le mettre en avant. Déprimant.
Heureusement John Malkovich a toujours la classe.