Comics en Séries #2

Le 01 novembre 2014 à 20:10  |  ~ 10 minutes de lecture
Cette semaine, Constantine et The Walking Dead entrent dans la danse.
Par Koss

Comics en Séries #2

~ 10 minutes de lecture
Cette semaine, Constantine et The Walking Dead entrent dans la danse.
Par Koss

Re-Bienvenue dans cette nouvelle section régulière de SerieAll. Ici, une ou deux fois par mois, nous donnerons notre avis sur le nouveau phénomène (la maladie ?) qui touche le monde des séries : l'adaptation de comics en série.

 

On commence tout de suite cette première édition avec une nouveauté, un retour et un abandon. Let's go !

 

 

Constantine - Pilot

 

Précédemment dans Constantine : Hellblazer était un très bon comic et tout allait bien.

 

J'ai vu Tintin au pays des exorcistes et j'ai pas aimé. Constantine, c'est un personnage de DC comics qui ressemble à Sting, qui connait pas mal de choses sur la magie sans qu'on sache vraiment pourquoi, qui est cynique et n'aime ni les anges, ni les démons, ni les humains mais qui à le désavantage de ne pas pouvoir s'empêcher d'aider les innocents. En gros, Constantine c'est le Docteur House des exorcistes, un mec qui ne vous aime pas, que vous n'aimez pas mais qu'est assez bon dans son domaine pour que vous tolériez ses absurdités. Voilà ce qu'il est, John Constantine et c'est toujours sur cette base qu'il a été écrit. Vous aviez la même base de travail pour le film et c'est comme cela qu'il tente d'être traité dans la série sauf que ça ne prend pas.


Pourquoi? Parce que les acteurs ont un jeu complètement décalé. Certains jouent une teen série supernaturel classique, d'autres surjouent la caricature et le dramatique avec des mouvements théatrals et des cris qui font mal aux oreilles. A cela s'ajoute un réalisateur qui semble vouloir amener une ambiance pesante style film d'horreur. En réalité, chacun n'a pas forcément une mauvaise approche mais les trois en même temps, ça donne quelque chose d'assez mauvais.


De toute façon, il ne faut pas oublier que cette série n'a qu'un seul objectif : amener de nouveaux lecteurs à la nouvelle version comic-book de Constantine. Donc si vous êtes un fan hardcore du Constantine originel, passez votre chemin ou alors faites comme moi, dites vous que vous ne regardez pas Constantine mais Tintin au pays des exorcistes. Et tout passe alors beaucoup mieux.

 

Note : 10/20.


Par Benjamin.

 

 

Constantine pilot

 

 

The Walking Dead – Episodes 5x01 à 5x03 :

 


Précédemment dans The Walking Dead : Après une première partie plutôt convaincante et pleine de bonnes surprises, la quatrième saison s’était finalement conclue avec 8 épisodes de qualité inégale. Le dernier épisode s’avérait toutefois prometteur pour l’avenir de la série et de ses personnages. Avions-nous raison ou tort ? C’est le moment de dresser un premier bilan…



Je déteste la série The Walking Dead  !


Je la déteste parce que malgré tous les défauts que je peux y trouver, je ne peux pas m’empêcher de continuer à la suivre.
Je la déteste parce qu’à chaque fois que j’ai l’impression qu’elle met en place des éléments intéressants et qu’elle semble être passée à un niveau supérieur, je suis presque tout de suite contredit lors de l’épisode suivant.
Je la déteste parce que c’est carrément le genre de série qui semble définitivement incapable d’enchaîner 2 bons épisodes à la suite.

Après un premier épisode enthousiasmant sans pour autant être parfait, le deuxième prend l’apparence d’une bonne douche froide tant la déception est grande. Je n’irais pas jusqu’à dire que ce second épisode est catastrophique, la série ayant déjà fait bien pire par le passé, mais il n’est clairement pas à la hauteur de ce que l’on aurait pu attendre après un season premiere plus que prometteur.

La série semble à chaque fois retrouver ses vieux travers et les sempiternelles scènes de discussions se retrouvent une nouvelle fois à occuper une place trop importante. Même les nouveaux personnages insérés dans le récit (les cannibales et le prêtre) et qui sont pourtant intéressants ne suffisent pas à passer outre les faiblesses de certaines scènes dont la lenteur devient parfois angoissante et anxiogène. De la même manière, l’univers de plus en plus inquiétant et terrifiant de la série (la forêt, l’église…) est gâché par une narration toujours aussi maladroite et qui enchaîne les situations parfois trop ridicules.

Pour autant, tout n’est sûrement pas à jeter dans ces trois premiers épisodes, à commencer par les personnages eux-mêmes de plus en plus complexes et de plus en plus fascinants. En outre, la série n’a jamais été aussi loin dans l’exploration de la violence et il faut avouer que c’est quand même un aspect qui manquait cruellement aux saisons précédentes. Fini donc les personnages vertueux et qui ne se tâchent pas les mains, place à de véritables survivants qui ne font pas dans la demi-mesure. La série emprunte une voie de plus en plus proche des comics et il faut avouer que c’est quand même beaucoup plus intéressant comme ça.


Malgré des lacunes évidentes, des maladresses en veux-tu en voilà, l’univers fonctionne toujours autant et s’avère toujours aussi addictif. The Wallking Dead, c’est LA série qu’on aime détester.

 

Note : 13/20.

 

Par Cail1.

 

TWD season 5

 

 

Gotham - Épisodes 1x01 à 1x05 :

 

Précédemment dans Gotham : On avait aimé le pilot.

 

C'est comme un premier amour. On ne s'y attend pas. On tombe amoureux et c'est le coup de foudre au premier regard. Tout est bien.

Et puis le temps passe et les épisodes défilent. On commence à tiquer sur deux-trois trucs. Oh rien de bien méchant hein ! On passe outre. On oublie. C'est Batman. Comment tu peux te planter sur Batman ? Mais, ça continue. Tu as l'impression que la série t'aguiche de plus en plus avec ces clins d’œil à répétition. Au début, c'était marrant, mais une fois toutes les dix minutes d'épisodes, ça commence à te peser. Tu commences à perdre un peu pied et à moins le prendre. Ce que tu aimais au début te gène de plus en plus : la série a une curieuse gestion de la temporalité. Elle est de toute évidence moderne (voiture, téléphone portable, etc) et pourtant on dirait que tous les personnages vivent dans les années 70. Pire encore, tu t'ennuies. A force de décompressions narratives, la série tourne en rond et délaye ces intrigues dans des situations et des histoires sans intérêts. Et puis vient le calme plat, plus rien ne bouge. Tous les personnages semblent enfermés dans leur définition d'origine, sans aucune espèce d'innovation de la part des scénaristes. C'est le problème du préquel : on connait déjà la fin. La seule façon de rendre un prequel innovant, c'est justement de lui apporter quelque chose qu'on n'a jamais vu (Harvey Bullock en commissaire ou pourquoi pas Bruce Wayne qui meurt). Or, Gotham semble éviter à tout prix de sortir des clous.

Alors, tu te rends compte à l'évidence : cela ne peut plus continuer. Trop de reproches, de rancœur et de déception.

Tu tournes la page et va te consoler ailleurs. J'aimais quand même bien le Pingouin. Lui, il me manquera.

 

Note : 11/20

 

Par Koss.

 

Gotham - Episodes 1x04 à 1x06

 

Précédemment dans Gotham: le pilote était satisfaisant, les deux suivants plaisants mais étranges


Le prequel de Batman a-t-il réussi son second round ? Après trois épisodes inégaux (le premier a convaincu dans l'ensemble, Selina Kyle divertissant, The Balloonman amusant mais invraisemblable), la série partait avec de bonnes bases, un univers particulièrement riche en intrigues et en personnages, peut-être un peu trop même. Il est clair que Gotham a beaucoup de choses à dire mais ne sait pas comment organiser tout ça.

Avec Arkham, les scénaristes tentent tant bien que mal de donner une direction à la série en explorant plus en détail la corruption et le côté mafieux de la ville. De même, la partie policière est mieux gérée, donnant lieu à une meilleure dynamique entre Gordon et Bullock. Le point fort est sans conteste Cobblepot dont l'évolution spectaculaire est à souligner. Reste encore certains personnages complètement inutiles, notamment Fish Mooney à la recherche d'une chanteuse pour son club, Bruce Wayne, coincé dans son rôle de jeune garçon pret à tout pour venger la mort de ses parents, sans oublier Nygma, volontairement mis à l'écart sans que l'on ne sache pourquoi.

L'environnement de Gotham est donc encore à définir même si la série est en bonne voie. Viper confirme cette impression, Gordon et Bullock forme un duo plus sympathique et s'éloigne de leurs clichés respectifs (le côté trop sérieux de l'un, l'immaturité du second), les talents d'enquêteur du jeune Bruce s'affinent et sa place au sein du show s'affirme, contrairement à Selina Kyle, l'équipe de Gotham ne sait pas quoi en faire et ses apparitions agaçent plus qu'autre chose. Enfin, l'univers de la mafia est la partie la plus travaillée, ils ont tous un objectif à atteindre et on irait même jusqu'à croire que ce sont eux les vrais héros.

Si les choses avancent peu avec Spirit of the Goat, on peut saluer la tentative de la série de développer plus en détail le passé de Bullock et ce qui l'a transformé, accentuant le fait que le mal qui ronge Gotham finit par toucher même le flic le plus intègre du commisasariat, l'enquête est par ailleurs agréable à suivre. Gordon se retrouve coincé pour un meurtre qu'il n'a pas commis jusqu'à l'apparition surprise de Cobblepot en fin d'épisode aux yeux de tous et pour une fois, Nygma est plus présent mais hérite d'une sous-intrigue sans intérêt. Gotham a encore des progrès à faire pour devenir un bon show sur la durée mais les progrès sont là et le cliff de fin donne encore plus confiance. À suivre...

Note: 12/20


Par Arnoglas

 

 

Et c'est ainsi que se conclue ce numéro des "Comics en Séries". A la prochaine !

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Image Constantine
12.17

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