How I Met Your Mother 6.18
Ces dernières semaines nous avons eu droit à 2 épisodes qui tournent uniquement autour de Barney. Mais attention ce n’est pas ce que vous pensez, ce ne sont pas des épisodes de débauches et de phrases cultes, malheureusement.
Barney has (Penis) feelings
On commence avec l’histoire secondaire et le chien que Robin a adopté. La canadienne a besoin de calins et se trouve donc un mec qui s’appelle Scooby. Pour l’histoire, le monsieur en question est un doubleur des dessins animés de Scooby-Doo. Cette histoire a, pour ma part, très bien marché sur moi mais a rendu bien lourde l’histoire pour d’autres. Toutes les allusions au champ lexical canin étaient bien vues et rythmées. L’acharnement sur Scooby et Robin m’a fait plaisir, ça me rappelle pas mal de fous rires dans la vraie vie. C’est dur de parler de cet arc car il est construit de la façon que ce ne sont que des blagues alignées qui nous font rire (ou pas).
Les scénaristes s’y sont donnés à coeur joie pour trouver autant de vannes.
Maintenant la pièce principale : Barney amoureux de Nora. J’avoue que personnellement c’est plus cette partie qui m’a saoulé. Cette année quand les épisodes parlent uniquement de Barney on se retrouve déçu. Cette année je dirais que seuls les épisodes de Ted sont au dessus du lot.
Toute la troupe décide d’aller voir le médecin pour faire examiner leur coeur pour prévenir d’une crise cardiaque. Le problème c’est que Barney n’en a pas l’intention mais cède finalement. Un médecin lui installe une machine pour le coeur pendant 24h et lit les résultats le lendemain. Grâce à cette machine on suit facilement la soirée tant attendue avec Nora. Et là c’est la déception, tout s'enchaîne... Moi qui trouvait Nora assez divertissante et plutôt dans le trip de Barney, on se rend compte vite fait que c’est une Ted au féminin en bien plus triste. Son côté amusant n’a pas du tout été développé à croire qu’on nous a vendu du rêve.
Voir Barney en mode lover avec plein d’étoiles dans les yeux ça ne m’a pas plus. En le regardant dans cet épisode, je ne reconnaissais pas le Barnicle qui a écrit les prestigieux PlayBook ou BroCode. Ici on nous sert un Barney venu de Gossip Girl ou de One Tree Hill. Aucune réplique du Barney amoureux pourrait paraître dans le sondage, c’est triste. Il y a déjà l’histoire avec son père, je ne vois pas pourquoi les scénaristes s'embêtent à lui ajouter une histoire d’amour mal foutue.
Par contre la fin m’a fait énormément plaisir et elle était bien travaillée. J’ai vraiment cru que Barney allait rentrer dans le restaurant mais ils ont réussi à me faire plaisir quand il retourne sa veste. Mais malheureusement on sent très bien que tout cela n’est pas fini avec Nora. Ce que je trouve même bizarre c’est que personne en reparle dans l’épisode 19. Tout ça pour ça.
Note : 13/20, c’est surnoté.
How I Met Your Mother 6.19
Legendaddy ? Pas vraiment.
Tout le monde le savait à travers le titre de l’épisode que l’épisode allait être un tournant dans la vie de Barney (encore une fois lui). Le problème c’est que maintenant même le titre veut nous vendre du fantasme mais n’y arrive pas dans la pratique. C’est pas comme si ils n’avaient pas essayé, déjà en engageant un acteur génial pour son père, John Lithgow. Par contre pour son entrée en matière j’ai cru que Trinity n’était pas mort. Ensuite c’est revenu à la normale au bar mais on sentait de loin que ce n’était que les fantaisies de Barney. Le remake de la scène était trop long et pas forcément drôle par rapport à la première mais je trouve que Lithgow n’est pas si mauvais que ça dans les mimiques, le défaut vient sûrement des scénaristes qui ont introduit le personnage avec une banalité exemplaire.
Barney n’est pas marrant et redevient l’idiot du village, le mec pas sûr de lui. C’est dans ces conditions que Swarley n’est jamais marrant. Le repas était bancal et les réparties avec le gosse trop tirées par les cheveux. Quand HIMYM fait dans le sentiment c’est soit très bon soit très mauvais. Cette fois-ci, ils ont encore préféré nous faire la morale et même osé finir sur une morale d’amitié au lieu de la traditionnelle fin débile. Je reste frustré quand ça fini comme ça. Il y a urgence sur HIMYM. Il nous font le remake de l’année dernière en finissant très mal la saison. Ils savent qu’ils ont été renouvelés, ils ne faut pas qu’ils se reposent sur leurs lauriers.
Sans transition, je vais m’attaquer à l’autre partie de l’épisode, c’est à dire les lacunes de chacun. C’est la partie que j’ai préféré car il fallait les trouver les conneries. La plus puissante c’est largement celle de Robin qui ne sait pas que le Pôle Nord existe réellement. Son solo sur le père noël, Harry Potter et Narnia était géant. Les autres “petites” lacunes étaient amusantes. On en vient à Marshall qui a capté que les autres sont trop gentils avec lui. Il tente de faire n’importe quoi pour voir le comportement des autres à son égard. J’ai particulièrement aimé le coup de la Menace Fantôme. Marshall sauve cet épisode en quelques courtes scènes, encore.
Au final, il n’y a pas grand chose à dire sur l’épisode qui devait s’annoncer awesome mais qui n’a pas réussi à nous faire rire. HIMYM est dans une mauvaise passe et il reste que 5 épisodes : 1 mariage, Lily enceinte, la rupture avec Zoey et la présentation de la mère tout ça en 5 épisodes, ça risque de paraître très baclé.
- Note : 12/20, encore surnoté.
- Rédacteur : Aureylien
P.S.: Lily sucks again...
Modern Family
Cette semaine, je suis déçu. Modern Family ne m’a pas offert grand chose. C’est regrettable, vraiment, mais ça ne me chagrine pas plus que ça. Vous voulez savoir ce qui me désole ? C’est de ne pas pouvoir offrir grand chose non plus à vous, fidèles lecteurs du Comedies Week. Ca, ça fait mal.
Gay Pritchett
Depuis quelques temps déjà, les épisodes de Modern Family sont diffusés au compte-goutte, ce qui n’aide pas à garder le fil. Bon d’accord, y a pas de fil (juste un Phil), mais quand même, c’est plus agréable de suivre une sitcom chaque semaine que chaque mois. Bref, vous l’aurez compris, cet épisode n’était dès le départ pas visionnable dans des conditions optimales. Il fallait donc plus encore que d’habitude de l’entrain, du rythme et surtout des gags. Si seulement...
Je vais commencer par le crossover entre Jay et son fils, où plutôt entre Jay et le mileu gay. Allons droit au but : ça ne m’a pas fait rire. Ca ne m’a pas déplu (un peu quand même), c’était peut-être sympathique, voire agréable, mais certainement pas drôle. Et c’est pourtant l’essentiel. Après, ça fait peut-être rire certains de voir un patriarche découvrir le mileu gay. Mais dans ce cas je ne fais pas partie du public visé (Autrement dit je ne suis pas gay - désolé alanparish).
Le seul moment qui m’a décroché un sourire (ou presque) est la réaction de Gay... euh, Jay, quand il se réveille le matin ainsi que le voir dans la voiture. Mais le coup de Gloria, encore une fois, je le voyais venir depuis le Vieux-Port.
Là-Haut (pas très haut)
Du côté des Dunphy, même combat. Quelques passages drôles mais bien trop peu, d’autant plus qu’ils sont habituellement le point fort de la série. J’ai eu du mal à comprendre l’intérêt de la rencontre entre Luke et le voisin. C’était pas encore la catastrophe : on a eu Luke qui reprend sa respiration. Mais il y a déjà eu tellement mieux...
Encore et toujours, Phil sauve la baraque avec deux-trois répliques qui font mouche : la blague de pisser assis / debout, l’énumération des films et surtout la danse sexy. Bref, ça reste convenable, mais j’attends bien plus de MF, surtout après les niveaux très moyens des récents épisodes. J’espère donc un sursaut d’orgueil, parce qu’autrement on pourra bientôt dire que Modern Family s’essouffle petit à petit.
Pour conclure, j’ai l’impression de ne pas avoir compris ce que cet épisode voulait nous raconter. Mais peut-être qu’il n’avait tout simplement rien à raconter, ce qui serait bien plus inquiétant...
Le top de la semaine :
- Dunphys : 3 / 5
- Gays + Jay : 3 / 5
- Note : 12 / 20
- Rédacteur : OSS
Community
J'ai d'abord une petite confession à faire avant de commencer ma critique : oui j'ai un mur Pulp Fiction dans mon appartemment, où règnent Uma Thurman, Samuel L. Jackson et John Travolta en maîtres. Du coup, je ne suis pas certain de garder une totale objectivité durant mon avis, mais les fans de Pulp Fiction me pardonneront.
Car oui cet épisode de Community était bourré de références au film de Tarantino. Mais en plus de ça, l'épisode ne se repose pas uniquement sur une sorte de parodie comme il l'a fait dans le passé. L'épisode se sert de ses deux principales références (Pulp Fiction et My Dinner With Andre) pour mettre en relation les personnages, chose que la comédie a des fois tendance à oublier.
C'est donc Abed et Jeff qui vont se retrouver au cours d'un dîner pour rattraper le temps perdu. La transformation d'Abed le temps de quelques minutes, en plus de nous fournir un monologue sur Cougar Town mémorable et un formidable twist que j'ai pas vu venir, va pouvoir mettre en lumière le caractère moins cliché de Jeff. Oui, il peut également être ridicule, ne pas être uniquement le leader de la bande.
Alors je n'ai pas vu ce film My Dinner With André, donc j'imagine que ceux qui ont vu les deux ont du encore plus se régaler car si les scènes étaient aussi bien glissées et retranscrites que pour Pulp Fiction... Non mais plus sérieusement, voir Pierce en "La Bête", la mise en abyme de la mallette, Annie en Honey Bunny, Chang en Butch, ou même Shirley en Samuel L. Jackson (c'est bien la première fois qu'elle me fait sourire), ça suffisait déjà à faire l'épisode.
Alors oui, l'épisode ne sera pas accessible pour tout le monde, mais en même temps la série elle-même ne l'est pas vraiment. Mais pour une fois que les références à la culture pop sont en plus utilisées pour faire avancer (un peu, faut pas trop pousser) l'histoire, moi je dis oui.
- Note : 16 / 20 (ça faisait un peu de temps !)
- Rédacteur : CAD
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