Caprica c'est carrément un oasis pour tout les mordus de SF que nous sommes, une série fantasme qui va se servir de l'un des univers les plus passionnants: celui BattleStar Galactica (oui ceci n'engage que moi) afin de créer un background plus que fascinant.
Que les néophytes se rassurent, pas la peine d'avoir maté BSG pour comprendre Caprica (après tout pas la peine de comprendre Batman pour saisir l’essence de Gotham, c’est Batman qui s’est greffé à Gotham et non pas l’inverse.) Bref tout ça pour en revenir à Caprica et son univers inclassable, Alors Caprica qu’est-ce que ça vaut ?
Tout d'abord au niveau du casting, c'est impeccable, tout le monde est dans son rôle et la performance des acteurs de la série est épatante (à confirmer pour Alessandra Toreson), mais pour le père Adama, l'albinos et la mère c’est du très bon. D’autant plus que le réalisation (quasi) cinéma renforce cette impression, ajoutez à ça une musique diablement efficace signée Bear Mac Reary qui nous confirme que même si il venait à jouer dans un rouleau de PQ avec des trous il arriverait à nous sortir une petite bombe, des SFX très soignés, et une vraie identité visuelle.
Oui ! La série commence sur des bases assez élevées et c'est tant mieux.
Techniquement il s’agit, de mon point de vue, d’un des pilotes les plus soignés que j’ai pu voir (oui j’ai des lacunes et je vous emmerde).
Au niveau de l’écrin la série est donc superbe. Maintenant le fond suit il ? Difficile de perçevoir la direction que va prendre la série, pour ma part, j’ai vraiment apprécié les prémisses du scénario.
Le thème de la conscience est plutôt subtilement traité, les scènes clefs m’ont secoué: l’explosion du métro, la fille de Adama coincée dans les ténèbres hurlant que son cœur ne bat plus, la première marche de Zoe en cylon. L'antagonisme entre Adama et Graystone m'a aussi beaucoup plus.
On peut reprocher à la série un manque de dynamisme et une certaine linéarité pouvant en rebuter certains, mais je suis sûr que d'autres sous intrigues viendont se greffer à la série. Esperons juste que l'aspect religieux ne prenne pas trop de place au sein de la série.
Si la série ne dévie pas et continue à traiter tous ces thèmes de manière si fluide et plaisante tout en y ajoutant certaines petites choses, alors pourquoi pas se mettre a rêver d’avoir notre première bombe sur l’IA dans le domaine des séries! Le cinéma a Matrix, l'animation a Ghost in the Shell et Serial Lain (qui s'apparente beaucoup à la série que ce soit sur le fond ou sur la forme à première vue ), la littérature possède Nous les robots de Asimov, les mangas Gunm etc…
Bref mis à part un rythme un tantinet longuet qui, pour ma part, ne m’a pas gêné, Caprica c’est du tout bon!
Je place de gros espoirs dans la série, à elle de ne pas me décevoir.
Ce que j'ai aimé:
- La vraie personnalité de la série avec un univers vraiment travaillé.
- Le jeux des acteurs.
- Les petits clins d'œil pas obligatoire mais très sympa à BSG
Ce que je n'ai pas aimé:
- L'histoire prend son temps (trop?)
- Un univers très froid
- L'histoire de Joseph et la pègre pas très intéressante pour le moment
Note 15/20