Après un pilot vraiment convaincant, Caprica nous revient dans un deuxième épisode qui nous révèle en partie ce que seront les enjeux de la série, mais aussi ce que sera probablement ces grandes qualités mais aussi ces faiblesses. Autant vous avertir de suite je suis moins emballé par cet épisode que par le précédant, c’est très loin d’être mauvais, ne vous inquiétez pas, mais je suis un peu troublé devant la série, pour la simple et bonne raison que je ne sais pas trop où on va.
En premier lieu, la série a l’air de brasser un nombre de thèmes incalculables de manière un petit peu grossière, alors que l’on pourrait, je pense (ce n’est que le deuxième épisode) s’en dispenser, peut être que je me trompe, peut être que cette générosité et cette multi-facettes seront la force de la série. Mais au premier abord j’aurais préféré y aller peut être un peu plus mollo, me concentrer sur deux ou trois arcs forts et irriguer la série au fur et a mesure de thèmes gravitant autour de l‘intelligence artificielle, religion et famille. Parce qu’actuellement on nous parle, d’intelligence artificielle, de religions, de politique, de mafia, de famille, de religions, de polygamie, de deuil, de cybernétique etc. Et tout ça pas toujours de manière finaude.
Mais bon à coté de ça la série propose toujours un vrai background, avec des décors magnifiques, les personnages ne sont pas tout noir ou tout blanc du coté des deux familles et ça c’est un sacré point positif et la secte avec son dieu monothéiste dans le fond m’intéresse beaucoup.
L’épisode va plutôt être centré sur les Graystones, le père n’acceptant par la mort de sa fille va se noyer sous le boulot, la mère cherchant qui était réellement sa fille, et surtout ce qui se passent dans la tête de Zoe 2.0.
Malheureusement pour rappeler aux spectateurs au cas ils n’auraient pas compris que l’on n’est bien face à Zoé malgré les tuyaux et le métal, le réalisateur à décider d’alterner visuellement de manière pas très subtile, Zoe l’ado et Zoe le Cylon. Mouais, à la rigueur lors de scènes plutôt émouvantes entre Daniel et Zoe ou encore Zoe et Lacy j’aurais compris. Mais la c’est too much.
Bref nous allons apercevoir les débuts de la conscience dans un robot. Zoe décide de se murer dans son silence afin que personne ne sache qui elle est réellement, sauf vis-à-vis de Lacy. Ce silence et cette attitude donneront lieu à des scènes vraiment bonnes et rappelant pour certaines Robocop de Verhoven. : Les deux techniciens en charge de la surveiller l’un appliquant la manière forte et l autre la manière douce et humaine, les retrouvailles avec Lacy, et son immobilisme face à la dispute des ces « parents ».
Bref l’éveil d‘une conscience dans le corps d’une machine et un sujet qui me plait beaucoup et la manière dont c’est traité m’accroche même si pour être honnête, j’en attendais peut être un peu mieux. Maintenant je ne sais pas trop vers quoi tout ça va nous mener sur du long terme à part vers une intrigue classique, (découverte des parents, création en chaine des robots, opposition de la Adama family) j’anticipe trop je sais… Sinon du coté des Adama ce n’est pas bien passionnant et pour tout vous dire je ne vois pas comment ça pourrait vraiment l’être. La balance penche pour le moment quand même nettement du coté des Graystone.
Le craquage (assez incompréhensible) de la mère sur la place publique à la fin laisse quand augurer des bonnes choses pour la suite. En espérant un peu plus d’originalité et une sérié qui s’éparpille un peu moins.En tout cas je trouve ça plaisant malgré les defaults et j’y crois toujours.
Next.
PS : je parle pas de la prof polygame car pour le moment…
J'ai aimé
- Toujours un vrai univers travaillé
- Une vraie scission avec BSG
- La condition de Zoe
J'ai moins aimé
- Faudrait étayer l’histoire
- Adama assez décevant
- Un des pires génériques que j’ai pu voir.
- Un rythme toujours lent qui peux gêner.