C’était hier soir que nous retrouvions Serena, Blair, Dan et toute la clique de Gossip Girl avec le premier épisode de la saison 4.
Le duo Dan/Georgina
Surprise, les scénaristes ont réussi à m’emballer avec la situation de Dan, et sa relation avec le monde qui l’entoure. En effet, c’est tout le monde de Dan qui change depuis sa nouvelle condition de père. Et l’acteur réussit à produire d’étonnants effets. Tout transparait et les acteurs qui l’entourent le suivent au pas. Georgina l’assiste parfaitement et conserve l’un des rôles les plus intéressants de la série. Chapeau bas au couple d’acteurs qui portent ce premier épisode, volant la vedette à Blair et Serena.
Ce qui est assez génial avec Georgina, c’est qu’elle réussit à conquérir le spectateur. Même après tout ce qu’elle a pu faire par le passé, on a tout de même envie de croire que cette fois c’est la bonne, elle n’est plus la peste qu’elle était. Je suis moi-même en plein doute, je ne sais vraiment pas si elle va retourner sa veste une nouvelle fois, ou si le personnage s’assagit vraiment, depuis la naissance de son fils.
Dan n’est pas en reste et on éprouve de la compassion mêlée à de la fierté en le voyant assumer à 100% la situation dans laquelle il s’est mis. L’acteur est totalement en phase avec son rôle, on ressent sa gêne très rapidement.
Les personnes qui entourent Dan vont toutes réagir de la même manière : On ne fait pas confiance a Georgina (avec raison) mais on aidera Dan pour le soulager au maximum. Rufus réagit de façon somme toute normale en demandant le test de paternité surtout vu les antécédents de Georgina. Lorsque tous sont forcé d’admettre que Milo est bel et bien le fils de Dan, chacun prend sur soit pour supporter Georgina et aider Dan, rien de très surprenant de ce côté.
On se demande tout de même si l’enfant est réellement le sien ou si Georgina a réussi à fausser les résultats. En tout cas on attend avec impatience le moment ou Serena apprendra que Dan est papa. Sachant ce qu’il s’est passé entre ces 2 la en fin de saison 3, je pense que le triangle Serena-Georgina-Dan risque d’être explosif.
Blair et Serena, ce qu’il ne faut pas faire
Malheureusement Gossip Girl retombe dans de vieux travers. En effet, on retrouve l’éternel rengaine Blair/Serena qui n’a pas évolué d’un pouce depuis la première saison. Au bout d’une vingtaine d’année Blair n’a toujours pas accepté le fait que si elle choisissait de rester à côté de Serena, elle devrait partager la couronne (et non pas la laisser à Serena comme Blair le croit). Du coup, foirage classique de son rendez-vous et dispute/réconciliation avec Serena.
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Dans le même ton je trouve très dommage que Paris soit sous exploité. On ne voit que des noms de boutiques et la tour Eiffel et finitos, voilà Paris chers confrères américains. J’ai presque été déçu de ne pas assister aux bons vieux clichés sur les français.
Nate et Chuck, un peu absents
Nate de son côté est assez prévisible, le connaissant, on savait très bien qu’il allait revenir à la raison et que lui son truc c’est le grand amour, en particulier pour Serena. Le fait d’introduire une nouvelle personne dans la série qui a l’air d’avoir une attraction particulièrement malsaine pour Nate est un peu rafraichissante, mais on se méfie de ce genre d’histoire qui finit bien souvent en queue de poisson.
On voit très peu Chuck dans cet épisode, mais on en entend beaucoup parler. Lily est forcée de se plonger dans ses affaires pour essayer de sauver ses biens. Rien de bien intéressant à ce propos mis a part le coup de téléphone que reçoit Lily. Au vu de la scène final, le retour de Chuck Bass dans le monde peut être des plus intéressants. Attendons de voir ce que les scénaristes ont prévu le concernant.
La BO quant à elle n’est pas spécialement mauvaise, mais pas d’effort fait par la CW de ce côté. Très peu de musiques françaises, rien de vraiment transcendant.
Pour conclure, un épisode qui redémarre sur de bonnes bases avec malheureusement ses défauts habituels.
On aime :
- Le duo Dan/Georgina
- Le scénario à New York
On n'aime pas :
- La n-ième dispute Blair-Serena
- Le peu d'intérêt consacré à Paris
12/20
spoon
