La plus belle ville du monde

A Paris, Blair essaie encore de se remettre des actes de Chuck en tentant le tout pour le tout, elle va tout faire pour charmer son prince.  Au fil de l’épisode, bien que son entreprise soit fructueuse on remarquera que le personnage se laissera submerger par ses sentiments pour Chuck, particulièrement après qu’elle ait vu le cadeau que ce dernier lui destinait.

Le personnage de Blair est à la fois simple et complexe. Il est simple au premier abord, en effet, on pense pouvoir le résumer à un mot : l’ego. C’est son ego qui définit Blair Waldorf. Son personnage est complexe parce qu’au final son ego prend tellement de différents aspects que ses actes ne sont pas les plus évidents, par exemple lorsqu’elle arrête tout simplement sa relation avec le membre de la famille de Monaco. On remarque également une évolution, une certaine maturité du personnage, lors de son discours avec Chuck, j’ai particulièrement apprécié le fait qu’elle ne retombe pas une n-ième fois sous son charme.

Serena quant à elle essaie de trouver qui, de Dan ou de Nate elle doit choisir. Heureusement pour nous on ne la voit pas réfléchir à cela pendant l’épisode entier. Elle va remuer ciel et terre pour empêcher Chuck de disparaître dans la nature. Le personnage de Serena ne change malheureusement pas beaucoup et on a presque de la peine de la voir se démener ainsi pour des clopinettes. Cela fait maintenant plus de 3 saisons que Serena oscille entre Nate et Dan et elle n’arrive toujours pas à faire son choix, et on se dit qu’à force de ne pas le faire, les deux vont lui glisser entre les doigts et c’est exactement ce qui lui arrive. Loin d’être surprenant ou à minima original, le scénario tient néanmoins la route de ce côté.

Chuck est, et reste pour moi le personnage le plus intéressant de la série. Pendant la première partie de l’épisode, on se demande s’il se souvient de son ancienne vie, et sa rencontre impromptue avec Blair ne nous aide pas vraiment. A ce moment, j’ai vraiment eu peur que cela tourne au très classique je-retrouve-mes-souvenirs-en-RE-tombant-amoureux-de-mon-ancien-amour. Je fus positivement surpris en apprenant donc qu’il jouait la comédie depuis le départ. Ce qui me plait un peu moins c’est qu’il souhaite recommencer une nouvelle vie en tant qu’homme honnête, j’ai un peu peur de ce en quoi les scénaristes tentent de le transformer, seul l’avenir nous apportera la lumière sur ce point.

La ville qui ne dort jamais

 A New York, l’accent a été mis sur la relation Nate/Dan, et les rapports ambigus qu’ils entretiennent avec Serena.

Dan a beaucoup de mal à se concentrer avec Milo toujours autour de lui, il ne fait pas attention au monde qui l’entoure, et ce n’est que lorsqu’il remarque quelque chose de vraiment étrange qu’il commence à se poser des questions. C’est assez normal étant donné tout ce qui lui arrive, mais d’un autre côté la manière d’agir de Vanessa aurait peut-être pu le mettre sur la voie.

Nate se laisse facilement manipuler, probablement attiré par Juliet, ou simplement en manque de Serena comme il l’explique. La situation du « life coach » amène quelques moments plutôt drôles, qui ne manqueront pas de nous rappeler des situations de la vie courante.

Vanessa par contre joue le rôle qu’elle a toujours joué, couchant avec Dan puis se rendant compte qu’il pense encore à Serena, puis excuse, puis tout est bien qui fini bien. Un peu blasant.

Je trouve cependant très positif que les deux garçons ne fassent pas tout un plat de ce qu’il vient de leur arriver. On en a marre des « je t’aime – Moi non plus » inhérent à ce genre de situation. Un bon point de ce côté.

Petite surprise (ou pas) du côté de Milo, on apprend que ce n’est pas le fils de Dan. Nous allons donc probablement assister à de longues conversations entre Georgina et Dan.

Je crois que tu arrives trop tard S.

Côté BO, c’est nettement mieux que l’épisode de la semaine précédente avec notamment une musique de Gainsbourg.

Pour résumer, je dirais que l’épisode est au dessus du précédent, qu’on s’approche tout doucement de ce qu’il faudrait faire, avec toutefois des points faibles à consolider (principalement des vieilles mauvaises habitudes de la série).

J’ai aimé :

• Les rapports Dan/Nate
• Le discours de Blair
• Chuck
• La BO

Je n’ai pas aimé :

• Serena et Vanessa
• Certaines facilités de répétitions

13/20

L'auteur

Winter is coming.

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