Ça y est, ils sont (plus ou moins) de retour ! Après nous avoir servi des épisodes plus que moyens, Gossip Girl est de retour pour des aventures un peu plus intéressantes. Ne nous enflammons pas cependant ; il y a tout de même du mauvais.
Le boulet
La coupable
Commençons par les points négatifs de la série, j’ai nommé Charlie et Ivy (je sais que c’est la même personne, mais son inutilité prend tellement de place qu’elle mérite un pluriel). Dans cet épisode, son secret est menacé par son copain Max, qui, après avoir découvert la vérité, décide comme par miracle de lui faire du chantage (rappelons que 30 minutes plus tôt il était amoureux d’elle).
On sent bien que Charlie/Ivy va bientôt prendre la porte, certainement pour la pause de mi-saison, mais bon, même elle ne mérite pas un méchant en carton comme Max, pire encore que Ben le prof assoiffé de vengeance contre Serena (et c’était un gros morceau). Pour le coup, j’ai un peu pitié des scénaristes, qui doivent essayer de faire tenir l’intrigue sur 10 épisodes, mais quand même, au bout d’un moment faut arrêter les frais, c’est plus possible.
L’intrigue Diana/Nate : sommeil paradoxal
"On sert à rien et on l'assume!"
A la fin du dernier épisode, on découvrait que Diana complotait avec papy Var Der Bilt pour trouver une utilité à Nate. Seulement, monsieur n’aime pas trop voir son petit-fils en toy boy, et du coup décide de le mettre au poste de rédacteur en chef, virant par la même Diana. Bien évidemment, elle ne compte pas en rester là mais par malchance, elle se retrouve forcée de quitter son job.
Le paradoxe Diana Payne
Autant le dire, le sort de Diana ne m’importait guère ; mais la fin de l’épisode nous a livré un petit cliffangher sympa, qui nous laisse présager qu’elle ne retournera pas à Los Angeles de sitôt. Diana a cette particularité d’être étrangement très intéressante seulement quand elle s’éloigne de Nate, ce qui confirme mon opinion sur ce dernier.
Nate, ou de l’art d’être inutile
Par contre, Nate rédacteur en chef d’un tabloïd en ligne, alors qu’il est « censé » être à l’université (d’ailleurs, je me demande bien si les scénaristes ont oublié qu’aucun des personnages n’avait un diplôme, et pourtant certain occupent des postes qui, à mon humble avis, mériterait une petite formation), c’est une très grande farce.
Diamants sur canapés
Enfin nous arrivons au plus intéressant : les intrigues concernant Blair et Louis, et Dan et Chuck (notons au passage que Serena est complètement transparente dans cet épisode, ce qui n’est pas pour me déplaire).
Dan et Chuck, une vraie bromance
Ça c'est de la bromance.
Cet épisode a permis de confirmer l’amitié naissante entre Chuck et Dan, amorcée au début de la saison puis laissée en suspens. Les deux personnages sont persona non grata à la bridal shower de Blair, et comme on dit, l’union fait la force. Alors que Chuck tente de passer outre, pour Dan c’est un coup fatal, lui qui était déjà déprimé par les baisses de vente de son livre. Il va donc chercher du réconfort chez Chuck, qui joue le coach de vie pour l’occasion (j’ai remarqué que Chuck est devenu cette année le grand Schtroumf du groupe, toujours plein de sagesse et de bons conseils). Il fait remarquer à juste titre qu’il passe son temps à subir le destin au lieu de se prendre en main, ce que Dan suit à la lettre en se pointant bourré à la soirée de Blair. Chuck joue donc les sauveurs et s’occupe de Dan, comprenant qu’il est aussi amoureux de Blair.
Je me rends compte que Dan est le personnage le plus développé et intéressant de la série, ses relations avec les autres membres du groupe toujours bien amenées et finement développées. Cette bromance avec Chuck m’emballe particulièrement, et j’espère que les scénaristes ne vont pas gâcher ça une fois de plus comme ils l’ont fait avec Blair. Quant à Chuck, il prouve à chaque épisode sa maturité, ce qui fait remonter son personnage dans mon estime, et l’idée de l’associer une fois de plus à Blair me rebute (légèrement) moins.
Clap de fin pour le couple princier ?
Shame on you Louis!
Parlons-en de Blair. Sa relation avec Louis commençait à sentir le roussi quand il a tenté de détruire Chuck, mais cet épisode est un tournant dans leur histoire. Pour cela, il faut revenir à Diana, qui doit trouver un moyen d’attirer plus de monde sur son site, sous peine d’être virée. Nate pense alors à publier les sources de Gossip Girl pour la court-circuiter et ainsi récupérer son public. Serena néanmoins l’en dissuade, mais Louis traînant par-là décide de les publier quand même pour montrer à Blair à quel point ses amis sont mauvais pour elle. Cependant, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase ; le couple est au bord de l’implosion, et Blair décide de s’isoler.
Je dois dire la dispute du couple était particulièrement bien amenée, pertinente et d’une certaine manière émouvante, portée par un jeu d’acteur très convaincant. La dernière scène où elle va voir Chuck était courte mais efficace, assez efficace pour conjurer en partie mon aversion d’une remise en couple des deux personnages. Je suis impatiente de voir la suite
Cet épisode est nettement meilleur que les épisodes précédents, qui les font apparaître comme des épisodes de transition à, je l’espère, un grand final. Gossip Girl semble remonter la pente ; tout n’est pas complètement rose, et l’intrigue Charlie/Ivy devrait être classée au plus vite, mais il y a du mieux, et ça mérite d’être souligné à juste titre. J’ai passé 40 bonnes minutes, et ça fait plaisir.
Ce que j’ai aimé :
- Prendre du plaisir à visionner l’épisode
- La bromance de Dan et Chuck
- L’histoire de Louis et Blair qui tourne au vinaigre
- Le mystère de Diana
- Serena en retrait
Ce que je n’ai pas aimé :
- Encore et toujours, Charlie/Ivy
- Max, pathétique au plus haut point
- L’invraisemblance de l’histoire de Nate
- L’absence de Dorota (on en a jamais assez)
Note : 13/20
Une note d’encouragement pour un épisode d’assez bonne qualité, qui pourrait amorcer la rédemption de la série, une fois débarrassée de ses poids morts. On reprend du plaisir à la regarder, et on en redemande.